M. Kapan est passé devant le Juge des Libertés et de la Détention aujourd’hui 18 mars , en début d’après-midi. Celui-ci a jugé que rien ne justifiait sa libération, pas même l’absence d’interprète lors de la garde à vue, alors qu’il parle et comprend très mal le français. Il n’a d’ailleurs pas eu d’interprète non plus lors du passage devant le JLD.
Il est retourné au centre de rétention du Canet (Marseille). Ses 3 enfants et sa femme ne le retrouveront pas ce soir. Toute la famille, les amis, les voisins sont accablés.
Nous sommes révoltés. Comment peut-on ainsi maintenir enfermé un homme qui n’a commis d’autre crime que de ne pas avoir pu obtenir les papiers qu’il demande depuis tant d’année ? Pour quelles raisons cet homme qui vit ici depuis 1999 est-il traité comme un criminel, et devrait-il être rejeté hors de France, alors qu’il a participé à la vie économique et sociale de notre pays depuis 11 ans ?
Comment peut-on ainsi déchirer une famille, séparer un père de ses enfants ? A quoi servent les conventions internationales ?
« Les États parties veillent à ce que l’enfant ne soit pas séparé de ses parents contre leur gré, à moins que les autorités compétentes ne décident, sous réserve de révision judiciaire et conformément aux lois et procédures applicables, que cette séparation est nécessaire dans l’intérêt supérieur de l’enfant. » Convention internationale des droits de l’enfant, article 9.
Nous sommes plus que jamais déterminés à obtenir sa remise en liberté et sa régularisation : mobilisons-nous et mobilisons largement autour de nous !
M. Kapan est sous le coup d’une Obligation de Quitter le Territoire Français en cours. Il est expulsable à tout moment.
Merci de continuer à écrire au Préfet, en mettant en copie les secrétaires, conseillers et ministre, en allant sur le site du 1e ministre et de l’Elysée.
Pétition en ligne : http://www.educationsansfrontieres....
Signez et faites signer, mailez, faxez…
M. Mehmet Hanifi KAPAN, père de 3 enfants nés à Avignon et scolarisés à l’école maternelle Louis Gros, est en grand danger d’expulsion.
Sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français, malgré ses nombreuses demandes de régularisation, il risque d’être expulsé à tout moment.
M. KAPAN a été arrêté le 15 mars 2010 lors d’un banal contrôle routier, placé en garde à vue, puis conduit au centre de rétention de Marseille.
M. KAPAN vit depuis plus de 10 ans en France, où il a fondé une famille. En effet, c’est dans le Vaucluse qu’il a rencontré son épouse Elif, avec laquelle il s’est marié en 2003.
Leurs 3 enfants sont nés à Avignon : Abdullah, 6 ans, et deux petites jumelles de 4 ans, Hatice et Kübra, tous trois scolarisés.
Sa femme, qui n’a plus aucune famille en Turquie, était arrivée il y a 9 ans pour rejoindre sa sœur et ses deux frères installés régulièrement en Vaucluse.
M. KAPAN est maçon. Il a travaillé dans le bâtiment, en payant ses cotisations sociales et ses impôts.
Il a une promesse d’embauche.
Toute la communauté scolaire, leurs voisins, leurs amis, leur famille sont très mobilisés autour de cette famille attachante.
Nous demandons à M. le Préfet du Vaucluse de libérer ce papa et de lui délivrer une carte de séjour, afin qu’il puisse travailler en toute légalité et élever ses enfants dans la sécurité et la dignité.
Pétition en ligne : http://www.
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