Une tribune pour les luttes

Point sur la grève des travailleurs sans-papiers et photos.

Maintenant, il faut que les négociations aboutissent !

Vendredi 14 mai : Des milliers de travailleurs sans-papiers ont manifesté à Paris pour accompagner la délégation.
Nouveau rendez-vous de négociations le 20 mai
Aujourd’hui, nouvelles occupations : la lutte continue, le soutien doit continuer aussi !

Article mis en ligne le mardi 25 mai 2010

Pour soutenir les grévistes une caisse de soutien est mise en place à Marseille :

> Vous pouvez envoyer vos dons à : Mille Babords 61 rue Consolat 13001 Marseille.

Chèque libellé à l’ordre de RESF-Mille babords inscription au dos « solidarité grève sans-papiers ».

> Vous pouvez également faire des dons en ligne sur le Portail des Luttes :

http://www.solidarites.soutiens.org/



20 mai 2010

Raymond Chauveau qui sortait des négociations a rendu compte brièvement de l’entrevue qui venait de s’achever au ministère de l’immigration.

Le délégué de la CGT , porte parole des organisations représentatives des onze qui ont participé aux négociations, a martelé que les négociations se poursuivaient sans exclusive : "On est écouté et on continue la discussion. Le négociations vont continuer mais il n’y a pas de nouvelles dates fixées".
- Le problème est que ceux d’en face veulent prendre leur temps et que les grévistes ne veulent plus attendre.
Donc il faut multiplier la pression (occupations diverses)
Ce n’est pas une mauvaise réunion mais il faut augmenter la pression.
Plusieurs occupations ont commencé hier. Il faut les renforcer.
Le gouvernement joue la montre il faut déjouer cette stratégie.
Les délégués des piquets sont conviés à Montreuil vendredi 21 à 15 heures.

Ils (elles) bossent ici , ils vivent ici, ils restent ici, régularisation de tous les travailleurs, de toutes les travailleuses sans papiers...


La lutte continue !

Nouveau piquet 9 rue Chaussée d’Antin (à côté de l’Opéra.) où avait lieu la réhabilitation d’un hôtel
Dans la matinée, un chantier d’Eyffage a été investi par des
grévistes d’ADEC (qui avaient occupé le chantier de l’hôtel Majestic
dans le 16ème).

Les grévistes d’ADEC sont aujourd’hui devant une entreprise (qui signe
les contrats avec les boîte d’interim qui embauchent et paient les
ouvriers et notamment les sans papiers) .

Le système est toujours le même : à trois niveaux donneur d’ordre
(EYffage) prestataire (ADEC) embaucheur (intérim) dont le bout de
chaîne est le sans papiers.

Repas de solidarité samedi 22 à partir de
midi, histoire de partager un moment convivial avec les grévistes !
Le Barbecue est sur place. Chacun est invité à amener de quoi manger et
boire (à partager - Porc deconseillé). Les merguez sont bienvenues !
Les musiciens sont aussi les bienvenus.


vendredi 14 mai 2010

Travailleurs-euses sans papiers : les négociations commencent.
Voir photos sur le blog de Bernard Rondeau et Tiphaine Lanvin

http://grevesanspapiers.blogspot.co...


14 mai 2010


GREVE DES TRAVAILLEURS SANS PAPIERS

La première rencontre avec les ministères de l’immigration et du travail du 14 mai.
Une délégation des 5 organisations syndicales du groupe des Onze a été reçue par M. Drouet, secrétaire adjoint du ministère de l’immigration, M. Etienne, rédacteur de la circulaire du 24/11/10 et M. Combrexelle, Direction générale du travail (ministère du travail).
Ce premier échange a permis qu’il soit convenu qu’on ne parlait pas de flux migratoire mais de tous les travailleurs sans papiers aujourd’hui sur le territoire et qu’il fallait des rendez-vous rapprochés.
La délégation base les discussions sur l’approche commune et le travail au noir.

Un important rassemblement de grévistes avait lieu en même temps à côté du ministère.

Prochain rendez-vous jeudi 20 mai de 12h à 15h au ministère de l’immigration avec les mêmes.
Y sera notamment abordé la situation des intérimaires.

Un rassemblement est organisé au M° St François Xavier en même temps pour appuyer les discussions. Tous les grévistes et soutiens y sont invités.


Jeudi 20 mai à 10h du matin,
square Desaix.

Nouvelle rencontre avec le groupe de professionnalisation de l’Agence Nationale du Service à la Personne, organisme paritaire où siègent CGT, CFDT, CFTC, CGC, toutes les fédés patronales du service à la personne et un représentant du ministère des finances (section Emploi)

Rassemblement dès 10h, M° Duplex, des femmes de l’aide à la personne, des autres grévistes et soutiens.


Vendredi soir

La rencontre qui a duré trois heures, s’est déroulée alors que des centaines de sans-papiers , majoritairement africains, étaient rassemblés devant le ministère de l’Immigration, en scandant «  on bosse ici, on vit ici, on reste ici ! »

Au terme des échanges, la CGT, membre du collectif de onze associations et syndicats qui soutient les mouvements de grève de salariés sans papiers lancés depuis octobre 2009, a qualifié la discussion de « sérieuse » et « assez tranquille ».



Vendredi 14 mai 2010

Des milliers de travailleurs sans-papiers manifestent à Paris au Ministère de l’Immigration (métro Varenne)

La délégation qu’ils accompagnent est entrée au ministère avec plusieurs cartons contenant quelque 60.000 signatures d’une pétition demandant la régularisation des sans-papiers.

"Le gouvernement doit comprendre qu’il ne s’agit pas d’un problème de flux migratoires mais de droits de salariés vivant et travaillant en France", a redit M. Chauveau.


Après 7 mois de grève, les travailleurs et travailleuses sans papiers ont obtenu l’ouverture de nouvelles négociations. Celles-ci commenceront le Vendredi 14 mai à 10h au Ministère de l’Immigration 101 rue de Grenelle (Paris7ème).

Après un premier mouvement de grève dans toute l’Ile-de-France en 2008, environ 6.000 sans-papiers se sont à nouveau mis en grève en octobre 2009 pour exiger des critères clairs de régularisation par le travail.
Ils ont multiplié les occupations de sites, chantiers, entreprises d’intérim, de nettoyage.

Ces mouvements ont fait apparaître au grand jour que de nombreux secteurs d’activité en manque de bras — certaines bonnes tables de la capitale, des chantiers de BTP, des fournisseurs de grandes entreprises comme la RATP, le secteur de l’aide à domicile— employaient de la main d’oeuvre démunie de titre de séjour.

Participeront à ces discussions, d’un côté les organisations syndicales mandatées par le groupe des 11 syndicats et associations qui ont soutenu le mouvement depuis son commencement (lettre commune au Premier Ministre du 1er octobre 2009), de l’autre côté les représentants du Ministère de l’Immigration et le Directeur Général du Travail.

Pour appuyer la délégation, les onze organisations syndicales et associations appellent à un rassemblement des travailleurs et travailleuses en grève et de tous ceux qui soutiennent leur lutte Vendredi 14 mai à partir de 9h30 (métro Varenne).

Ils bossent ici, ils vivent ici, ils restent ici !


Tract marseillais qui sera distribué vendredi 14 mai 2010

À l’heure où la répression
s’intensifie sur les piquets de grève
SOLIDARITÉ
avec les travailleurs-euses
sans papiers en lutte

6000 travailleurs sans-papiers qui se sont mis en grève il y a 7 mois pour leur régularisation
revendiquent des droits identiques à ceux de tous les travailleurs (santé, retraite, chômage, logement, formation, conditions de travail... et papiers).

À leurs justes revendications, l’État répond en envoyant ses flics.

Début avril, des travailleurs-euses sans papiers sont expulsés de leur piquet de grève par la police (1er avril le piquet de grève de la rue du Regard qui comptait environ 300 personnes mais aussi le piquet Randstad évacué le 24 mars). Pourtant, ces milliers de travailleurs-euses sans papiers du nettoyage, de la sécurité, de la restauration, de la construction sont en grève sur leur lieu de travail ou sur leur secteur d’activité pour obtenir leur régularisation administrative et l’amélioration de leurs conditions de travail.

Ces travailleurs-euses pour la plupart paient des impôts, cotisent (retraites, maladie, chômage...). Ils ne prennent le travail de personne et bien souvent l’exercent dans des conditions particulièrement pénibles, parce que sans droits et avec la peur au ventre d’un contrôle policier.

Le mouvement reçoit le soutien d’un front syndical et associatif élargi : La CGT, la CFDT, L’Union syndicale Solidaires, la FSU, l’UNSA, la Ligue des Droits de l’Homme, la Cimade, le Réseau Education Sans Frontières, Femmes Egalité, Autremonde et Droits Devant se sont adressés par courrier au Premier ministre, le 1er octobre 2009, pour demander une circulaire ministérielle afin de permettre la régularisation de tous ces salarié(e)s !

Le gouvernement a en effet répondu par une nouvelle circulaire de « régularisation par le travail ». Mais cette circulaire, par ses critères restrictifs et son principe du traitement au cas par cas, est aussi inique et inacceptable que la précédente.

Aujourd’hui, le gouvernement ne veut toujours pas entendre les arguments du
front syndical et associatif, il a choisi au contraire la répression pour casser
ce mouvement exemplaire.

LA LUTTE CONTINUE.

À MARSEILLE, NOUS SOMMES PLUS QUE JAMAIS

SOLIDAIRES DU MOUVEMENT !

RASSEMBLEMENT TOUS LES VENDREDIS à 18H

Angle Canebière/Belsunce ou Lieu précisé sur www.millebabords.org

Collectif marseillais de soutien aux grévistes sans-papiers

Contact mail : soutien.grevesanspap13 chez gmail.com. / Tel > CNT 13 : 06 01 10 50 40 / Article 13 : 06 76 17 49 94

La Cimade PACA, LDH 13, RESF 13, CNT 13, Solidaires 13, NPA 13, Parti de gauche 13, PCF 13,
AC Marseille, Article 13, Le CALME, CCFD Marseille, Mission Ouvrière Marseille,
La FASE, Alternative libertaire 13, UJFP, Amoureux au banc public, Maison du Peuple Kurde

Pour soutenir les grévistes une caisse de soutien est mise en place à Marseille :

> Vous pouvez envoyer vos dons à : Mille Babords 61 rue Consolat 13001 Marseille.

Chèque libellé à l’ordre de RESF-Mille babords inscription au dos « solidarité grève sans-papiers ».

> Vous pouvez également faire des dons en ligne sur le Portail des Luttes :

http://www.solidarites.soutiens.org/

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