Une tribune pour les luttes

Autour de l’appel " faisons entendre les exigences citoyennes sur les retraites"

Tous ensemble
Défendons notre système de retraite
Battons nous pour le retrait du projet de loi

Retrouvons-nous samedi 2 octobre à 14h30 Place Castellane.
A Marseille, la police avance un chiffre légèrement supérieur à 20 000 manifestants (le 23 septembre 22 000). Les syndicats annoncent quant à eux 150 000 personnes ( la semaine dernière 220 000).
En France (Il y a même eu une manifestation à Ouessant !) près de 3 millions de manifestants, selon la CFDT .

Article mis en ligne le samedi 2 octobre 2010

NON, à l’arrogance du gouvernement !

NON, au déni de démocratie !

OUI, la retraite à 60 ans à taux plein, c’est possible !

Nous pouvons faire reculer ce gouvernement arrogant, qui méprise le rejet massif par la population de son projet de loi. Nous pouvons exprimer notre refus d’une société de plus en plus injuste, où l’écart entre les plus riches et les autres ne cesse d’augmenter, où ce sont toujours aux mêmes que sont demandés les sacrifices : aux classes moyennes et défavorisées.


Refusons que les seniors
déjà privés d’emploi restent plus longtemps encore au chômage.
Refusons que les jeunes entrent encore plus tard sur le marché du travail.
Refusons que les femmes voient leur pension encore affaiblie par des carrières toujours plus incomplètes.
Refusons de nous tuer au travail et de devoir faire nous-même la preuve de notre « invalidité » !

Une autre répartition des richesses peut permettre le financement des retraites à taux plein dès 60 ans. Il s’agit-là d’un choix politique, d’un choix de société !

Seul le vote en première lecture est passé à l’Assemblée Nationale. Le texte sera étudié au Sénat à partir du 5 octobre, puis reviendra pour un nouveau débat à l’Assemblée le 14/10.

Des manifestations auront lieu dans toute la France le 2 octobre. C’est un samedi, pour permettre à l’ensemble de la population de se retrouver dans la rue pour manifester son opposition au projet de loi.

Toutes et tous dans la rue, envahissons la ville.

Montrons à ce gouvernement notre ras le bol !

Jeunes et seniors, femmes, précaires, chômeurs et salariés du public et du privé,

Retrouvons-nous tous ensemble samedi 2 octobre à 14h30
Place Castellane, manifestation en direction du Vieux Port

Autour de l’appel “faisons entendre les exigences citoyennes sur les retraites” initié par la Fondation Copernic et ATTAC, un collectif unitaire s’est créé dans les Bouches-du-Rhône. Il réunit : des organisations syndicales (CGT, FSU, SOLIDAIRES, UNSA, UNEF, UNL), associatives (ATTAC, Copernic, Collectif 13 Droits des Femmes, Vive les Services Publics, UD CSF 13), politiques (PCF, NPA, Verts, PG, GU, Alternatifs, FASE, ACU, Rouges Vifs, JC).


Vous pouvez imprimer et distribuer :

manif 2octobre définitif
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Vos commentaires

  • Le 2 octobre 2010 à 17:26, par Christiane En réponse à : Le nombre de manifestants comptés sur le terrain par les policiers n’est pas toujours celui communiqué par la préfecture.

    Un policier s’interroge sur les méthodes de comptage

    Le secrétaire général du syndicat Unité police SGP-FO, Nicolas Comte, qui défilait samedi à Paris contre le projet de réforme des retraites, a expliqué que lors des manifestations, "le nombre compté sur le terrain par les policiers n’est pas toujours celui communiqué" ensuite.
    "Il y a souvent des modes de calcul assez similaires entre les syndicats et la police", mais la police compte environ un ou un et demi manifestant au mètre carré et les organisateurs deux manifestants, a dit à l’AFP ce responsable du premier syndicat des gardiens de la paix.

    En outre, selon lui, derrière les chiffres, il y a "un enjeu politique". "Le chiffre qui est compté sur le terrain par les policiers n’est pas toujours celui communiqué" par la préfecture ou le ministère de l’intérieur.

    A titre d’exemple, Nicolas Comte a cité une manifestation de policiers à l’automne 2009. "Nos collègues avaient compté 5.000 manifestants (...). Pour finir, la préfecture a donné moins d’un millier de manifestants", a-t-il raconté.

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