Une tribune pour les luttes

Nîmes

Quarante-et-un infirmiers anesthésistes du Centre hospitalier universitaire de Nîmes, sur un effectif total de cinquante, ont entamé une grève reconductible.

Seule 40 % de l’activité au bloc opératoire a été maintenue.

Article mis en ligne le lundi 4 octobre 2010

Quarante-et-un infirmiers anesthésistes du Centre hospitalier universitaire de Nîmes, sur un effectif total de cinquante, ont radicalisé leur mouvement de protestation contre leur nouveau statut, en entamant une grève reconductible.

Ils ont manifesté devant la préfecture et l’agence régionale de santé.


Ils avaient déjà manifesté à Paris le 1 er octobre et une violence sans précédent s’est abattue sur ces soignants pacifiques avec des coups, gazage, garde à vue (menottes, fouille au corps). lILs, elles ont cependant tenu bon jusqu’à l’évacuation finale de leurs négociateurs.

Voir la vidéo :
C’est comme ça qu’on réprime les infirmiers anesthésistes et les journalistes qui essaient de faire leur métier

http://www.dailymotion.com/video/xf...


Les infirmiers anesthésistes se battent contre le protocole Bachelot qui promet une anesthésie au rabais et une dévalorisation sans précédent de leur profession déjà très mal rémunérée.
Leur métier est difficile : Ils intubent, extubent, transfusent, endorment, réaniment... Ils sont souvent seuls en salle même si l’anesthésiste est joignable à tout instant. C’est donc eux qui gérent très souvent les anesthésies même s’il sont inconnus du public. Ils ont pour cela reçu une formation théorique et pratique très pointue pendant deux ans après un concours sélectif. Ils travaillent en garde et en astreinte tous les jours et les nuits de l’année pour assurer les urgences..



SUD Santé-Sociaux

Infirmiers anesthésistes : face au mépris, on continue encore plus fort !

Après la 7ème manifestation nationale qui a réunit 2000 IADE sur les Champs Elysées, Mme Bachelot refuse toujours de rencontrer leurs représentants.

Si le gouvernement avait mobilisé les grands moyens policiers, y compris une brigade de policiers voyous en civil, il n’a pas daigné organiser une négociation sérieuse avec des représentants mandatés. Pire alors que les représentants des IADE attendaient une réponse dans le ministère, la police les a expulsé manu-militari, défonçant la porte avec un bélier.

Mme Bachelot continue à mentir lors d’un intervew à RTL où elle affirme rencontrer les IADE, ce qu’elle n’a jamais fait, y compris lors de sa visite à l’hôpital de Caen la semaine dernière où elle a soigneusement évité toute rencontre avec les IADE.

Lundi 4 octobre, un préavis de grève illimité est déposé et dans de nombreux blocs, il n’y aura pas de IADE (préavis de SUD, CGT et SNIA).

Attention au non respect par les directions du droit de grève

Rappelons que les assignations doivent être soit remises en main propre, soit envoyées en recommandé. Elles doivent être signées par le directeur ou son représentant qui a délégation officielle de signature. La signature ne doit pas être photocopiée. Chaque assignation doit être nominative et doit être journalière (chaque IADE pouvant décider chaque jour si il est gréviste ou non). D’autre part tous les IADE ne peuvent être assignés. En cas de litige contacter les délégués SUD. En cas d’abus, recours en référé au tribunal administratif.

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