Une tribune pour les luttes

GANVA (groupe d’actions non violentes antinucléaires

Blocage du train de déchets nucléaire à Caen : 3 blessés dont un grave, 6 gardes à vue

Article mis en ligne le samedi 6 novembre 2010

http://ganva.blogspot.com/

L’action qui a eu lieu hier à Caen a occasionné l’arrêt du convoi pendant 3h30. Le dispositif utilisé pour provoquer l’arrêt du train a permis l’installation du blocage en toute sécurité. De ce point de vue, cette action est une réussite.

La philosophie de l’action, comme toutes les autres, était de ne pas avoir à se confronter physiquement avec les forces de l’ordre. Le blocage effectif du train reposait sur des entraves matérielles (tubes métalliques passés sous les rails) sur lesquelles les 5 militants étaient cadenassés.

Il était de la responsabilité des gendarmes et policiers de les "désincarcérer" en toute sécurité.

Or les forces de l’ordre ont blessé volontairement 3 personnes en coupant les tubes. L’une d’elles a eu 2 tendons de la main sectionnés et a du subir une opération. Elle se trouve toujours à l’hôpital. Les 2 autres soignées pour brûlures sont sorties hier soir et ont été placées directement en garde à vue.

Il est inadmissible que dans le cadre d’une action non-violente les forces de l’ordre utilisent la violence et occasionnent volontairement des blessures à des militants. C’est pour cette raison que nous allons porter plainte.

6 personnes sont encore en garde à vue. Au vu de ce que nous pouvons appeler une bavure, nous exigeons leur libération immédiate.

Nous nous donnons tous rendez-vous devant l’hôtel de police de Caen, 10 Rue du Docteur Thibout de la Fresnaye, dès 17h, ce samedi 6 novembre 2010, et ce jusqu’à obtenir la libération des 6 camarades du Ganva et l’abandon des poursuites éventuelles.

Pour celles et ceux qui ne peuvent se déplacer, nous vous invitons à harceler téléphoniquement le commissariat au 02 31 29 22 22


http://groupes.sortirdunucleaire.or...

Train d’enfer : transport La Hague-Gorleben (5-6 novembre 2010)

Communiqués de presse :
6 novembre 2010 : Train d’enfer : les élus ont été tenus dans l’ignorance !

Le Réseau "Sortir du nucléaire" révèle que les maires des nombreuses communes traversées n’ont pas été informés du passage du train radioactif qui vient de rejoindre l’Allemagne. Le "train d’enfer" a pourtant parcouru 1500 km en France à travers 12 départements. En tenant les élus du peuple dans la plus stricte ignorance de leurs activités, AREVA et le lobby nucléaire montrent tout leur mépris envers la démocratie. Un véritable Tchernobyl sur rail a circulé en France pendant 24 h d’ouest en est, et l’Etat aurait voulu que les citoyens n’en sachent rien. Le "fait du prince" atomique est inadmissible.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" a joué son rôle de lanceur d’alerte en révélant le trajet et les horaires du train d’enfer. Le dispositif policier n’aura pas réussi à faire taire les antinucléaires, et met en lumière l’opacité et l’autoritarisme qui entourent le nucléaire. AREVA a dû détourner le "train d’enfer" 2 fois de suite (une première !) pour fuir les regards des militants et des journalistes.

Le train a maintenant passé la frontière allemande. Le Réseau "Sortir du nucléaire" apporte tout son soutien aux actions de protestation non-violentes menées par les citoyens allemands, notamment le blocage de Berg et la grande manifestation qui a rassemblé aujourd’hui 50 000 personnes à Dannenberg, dans la région où les déchets seront entreposés.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce le dispositif policier impressionnant, son coût pour la démocratie… et pour les contribuables ! La collectivité paye des centaines de milliers d’euros pour le déploiement impressionnant des forces de l’ordre (hélicoptères, compagnies de CRS...) qui protègent les seuls intérêts d’AREVA et de l’industrie nucléaire. Quant au coût de la gestion des déchets nucléaires, il demeure inconnu, même si l’on sait qu’il sera astronomique. Et pour cause : il n’existe aucune solution pour gérer ces déchets. La seule politique responsable est d’arrêter d’en produire, donc de sortir du nucléaire.

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