Une tribune pour les luttes

Aux camarades de l’UGTG (Guadeloupe)

La justice française continue à harceler le mouvement ouvrier guadeloupéen, et notamment les camarades de l’UGTG.

Manifestement, Etat et patronat ne supportent pas que des organisations poursuivent la lutte pour faire respecter les accords du 26 février et du 4 mars 2009.

Article mis en ligne le dimanche 5 décembre 2010

Le 3 décembre 2010,

La justice française continue à harceler le mouvement ouvrier guadeloupéen, et notamment les camarades de l’UGTG. L’Etat français multiplie les attaques contre celles et ceux qui se battent pour les droits du peuple de Guadeloupe.

Manifestement, Etat et patronat ne supportent pas que des organisations poursuivent la lutte pour faire respecter les accords du 26 février et du 4 mars 2009.

L’ex-secrétaire général de l’UGTG, Raymond Gautheriot, a été condamné en janvier à 3 mois de prison ferme et à des amendes. Des responsables de l’UGTG sont convoqués à la gendarmerie et poursuivis en justice, pour refus de se soumettre à des prélèvements d’ADN. Une déléguée syndicale UGTG est condamnée à 1 mois de prison avec sursis et plus de 10 000 euros d’amendes par la Cour d’Appel de Basse-Terre, après qu’on lui ait refusée de s’exprimer en créole, qu’on l’ait expulsée du tribunal, et que son avocat n’ait pu plaider. 9 militants du syndicat de l’Hôtellerie et de la Restauration affilié à l’UGTG sont convoqués du 7 au 10 décembre 2010 devant un juge d’instruction pour leur « éventuelle » mise en examen pour homicide indirect, blessures indirectes, mise en danger de la vie d’autrui et entrave à la liberté de la circulation. La justice française veut les rendre responsables, singulièrement Charly Lendo, de la mort accidentelle d’un jeune cyclomotoriste en février 2009. Un des avocats de l’UGTG est l’objet de menaces, d’intimidations et d’agressions, ... puis est agressé par des gendarmes le 22 octobre, pour avoir tenté de rentrer dans le palais de justice pour assurer la défense de Charly Lendo.

L’Union syndicale Solidaires renouvelle toute sa solidarité aux camarades du LKP et aux camarades de l’UGTG. Etat et patronat comptent sur la répression pour affaiblir les outils militants qui ont permis au peuple de Guadeloupe de remporter d’importantes victoires sociales.

Il est de la responsabilité du mouvement syndical d’y répondre par un soutien, manifestation du caractère internationaliste et de classe du syndicalisme.

Solidarité !

Pour l’Union syndicale Solidaires :
Annick Coupé
Christian Mahieux

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