Une tribune pour les luttes

Marseille Nouvelle manifestation samedi 15 janvier 14 heures 30 aux Mobiles.

Ben Ali , est-ce la fin ?

Un grand nombre de morts (de source assez sûre on parle d’au moins 80), de blessés très graves et des arrestations par milliers.
Au moment même où Ben Ali ordonnait la fin des tirs, deux personnes étaient tuées par la police à Kairouan lors d’une manifestation pacifique et 13 à Tunis.
Aujourd’hui vendredi, plusieurs milliers de Tunisiens ont manifesté pacifiquement devant le ministère de l’intérieur en réclamant la démission de Ben Ali.
Manifestations aussi à Gafsa, Kairouan, Sidi Bouzid, Regueb ...
"Du pain, de l’eau, mais Ben Ali dehors"
16h. Il y aurait une répression violente et on se battrait en ce moment dans les rues de Tunis
19 h.Ben Ali s’est sauvé ( à Paris ?) mais la répression continue dans les rues ...
Des manifestants demanderaient la démission du nouveau président par intérim
21 h. Des rassemblements joyeux ont lieu devant les ambassades et consulats de Paris, Nantes, Marseillle ...
Ben Ali, attendrait sur le tarmac de l’aéroport de Malte que Sarkozy trouve un pays du golfe persique qui veuille bien l’accueillir !.

Article mis en ligne le vendredi 14 janvier 2011

Vendredi 14 janvier 2011

Evolution de la situation en Tunisie de minute en minute :
_http://www.lemonde.fr/afrique/artic...

Le Monde.fr :
Un important convoi officiel, composé d’une dizaine de véhicules aux vitres teintées a quitté en trombe le Palais de Carthage, dans la banlieue nord de Tunis, aux alentours de 16 h 50 en direction de l’aéroport de Tunis-Carthage, selon un journaliste tunisien témoin de la scène, qui souhaite conserver l’anonymat.
Un peu plus tôt dans l’après-midi, deux avions Falcon blancs s’étaient envolés de ce même aéroport de Tunis-Carthage, l’un vers 13H40, l’autre vers 13H50.

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Témoignages et images sur les manifestations à Djerba, Sfax, Sousse et Tunis
http://observers.france24.com/fr/co...

Ben Ali a annoncé la démission de son gouvernement et les manifestants tunisiens ont été dispersés à coups de grenade lacrymogène.

Les demeures des Trabelsi sont systématiquement pillées. En milieu d’après-midi, à Gammarth, banlieue résidentielle chic du nord de Tunis, plusieurs centaines d’émeutiers s’en sont pris aux domiciles de la famille Trabelsi, du nom de Leïla Trabelsi, le femme du chef de l’Etat tunisien.
Armés d’une liste de noms, ces émeutiers, âgés de 16 à 17 ans, ont fait le tour des résidences de cette banlieue proche du palais de Carthage, et attaqué systématiquement les maisons qui appartiennent à la famille Trabelsi, délaissant les autres, y compris de plus luxueuses.
"C’est une mise à sac organisée. Les insurgés font sortir les habitants des maisons, sortent la Mercedes du garage, pillent, saccagent, puis mettent le feu, témoigne un journaliste tunisien qui préfère garder l’anonymat. Deux paniers à salade emplis de policiers sont passés, sans intervenir. Je n’ai jamais vu de telles scènes," a confié au Monde.fr un journaliste tunisien, sous couvert d’anonymat.
A chaque fois, il s’agissait de propriétés de neveux de la présidente Leïla Trabelsi, haïe en Tunisie, car son nom symbolise l’accaparement des richesses du pays et la corruption.

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Les rats quittent le navire :
- L’ambassadeur de Tunisie auprès de l’UNESCO, Mezri Haddad, a annoncé ce vendredi en direct sur BFMTV sa démission, précisant qu’il ne peut "cautionner quelque chose qui est aux antipodes de [ses] convictions".

Voir vidéos de la foule devant le ministère
_http://www.lemonde.fr/afrique/artic...
http://www.2424actu.fr/actualite-in...

Grève générale aujourd’hui et énorme manifestation qui parcourt Tunis.
http://juralibertaire.over-blog.com/ext/http://www.kalimadz.com/fr/
« Ben Ali dégage ! Ben Ali assassin ! »
Les slogans rageurs se succèdent au pied du ministère de l’Intérieur. « Les Tunisiens, des hommes, des femmes, de tous les âges, ont décidé de prendre au mot le président Ben Ali », raconte sous la clameur l’envoyé spécial du Parisien, avenue Bourguiba, non loin du ministère de l’Intérieur. « C’est assez incroyable et bien plus spontané que la manifestation d’hier soir ! Il y a bien des gens sur le toit du ministère qui filment les manifestants mais la parole s’est libérée et les Tunisiens prennent le risque de descendre dans la rue ».
Des scènes de fraternisation entre des soldats et la foule des manifestants ont lieu sous les yeux des journalistes étrangers autorisés à filmer sans autorisation préalable.

Radio Kalima http://www.kalima-tunisie.info/fr/home.html

Tunisie : Les biens de la famille du président Ben Ali attaqués et pillés
Vendredi 14 janvier 2011
Des manifestants ont attaqué et pillé hier et aujourd’hui des magasins des enseignes françaises Carrefour et Casino auxquels sont associés des proches du pouvoir en Tunisie, selon des informations recueillies par l’AFP. A Gafsa (sud-ouest), le dépôt d’un magasin Carrefour, au rez-de-chaussée d’un immeuble de sept étages, a été pillé par des manifestants aujourd’hui alors que le magasin situé au premier étage a été détruit mercredi, selon des témoins.
Les pillages se sont déroulés sous les yeux de militaires postés avec leur blindé près d’agences bancaires dont aucune n’a été visée, selon ces témoins.
A Nabeul, dans le nord-est, un magasin de la même enseigne a été totalement détruit et vidé par des manifestants, a rapporté un correspondant de presse. A Gabès, dans le sud-est, un autre magasin Carrefour a été pillé, selon un correspondant de la radio Chams FM. Il appartient à l’une des filles du président Zine El Abidine ben Ali.
A Bizerte (nord-est), un magasin de la chaîne Monoprix a subi le même sort jeudi, ont indiqué des habitants. Dans le quartier Lafayette, proche du centre ville de Tunis, des manifestants ont tenté de marcher vers un magasin Champion mais ont été dispersés par la police, selon de nombreux témoins.
A Ettadhamen, banlieue proche du nord de Tunis, d’autres manifestants ont tenté de s’approcher de l’hypermarché Géant de la chaîne Casino qui se trouve à quelques kilomètres plus au nord et où est implanté aussi un magasin Conforma appartenant à Imed Trabelsi, l’un des frères de l’épouse du président, Leila Ben Ali, a constaté une correspondante de l’AFP.
Interrogé pour savoir s’il voulait s’attaquer à l’hypermarché Géant parce que c’est une enseigne française, un manifestant a répondu "non, ce n’est pas français, ça appartient à des proches du président".


Jeudi 13 janvier 2011

FIDH
Condamnation de la répression violente du mouvement social tunisien et appel des organisations internationales de défense des droits de l’Homme à une réaction forte de la communauté internationale
http://www.fidh.org/Condamnation-de-la-repression-violente-du
Recrudescence des actes d’intimidation et des arrestations des avocats engagés contre la répression du mouvement de protestation sociale
http://www.fidh.org/Recrudescence-des-actes-d-intimidation-et-des

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Les miliciens de Ben Ali qui ont tout à perdre à la chute du régime font
régner la terreur

Radio Kalima
http://juralibertaire.over-blog.com...

(...)
Une partie de la police de Ben Ali, transformée en milice, fait régner la terreur en s’attaquant aux citoyens. Meurtres, pillages et viols sont signalés dans plusieurs villes. Les miliciens en civils, pourchassent les citoyens, incendient les infrastructures, pillent les biens privés. Selon des informations obtenues par nos correspondants sur place, l’appareil policier qui entoure Ben Ali, a décidé de se maintenir au pouvoir coute que coute. Impliqués pendant des années dans une politique répressive, ( enlèvements, tortures, racket en tous genre) ils savent que la population leur demandera des comptes si le régime change.
Face au hésitations de la communauté internationale, voire dans certains cas, à la complicité de certains dirigeants, notamment le président français, Nicolas Sarkozy qui tente de sauver le régime actuel, l’appareil policier de Ben Ali s’engage dans une guerre totale contre la population.

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Toujours beaucoup de vidéos des manifestations et de la répression sur le jura libertaire :
http://juralibertaire.over-blog.com/

Selon des informations de sources indépendantes sur place en tunisie, plus de 80 personnes ont été tuées depuis le début de la contestation.
La Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH) parle d’un bilan qui s’établit désormais à 66 morts identifiés depuis le début des troubles, mi-décembre. L’organisation affirme détenir une liste nominative de ces 66 personnes tuées.
Parmi les victimes, un universitaire franco-tunisien de 38 ans, professeur à l’université de Compiègne, tué par balles, mercredi, dans la ville de Douz. Jeudi, le ministère des affaires étrangères suisse a de son côté confirmé la mort d’une de ses ressortissantes : selon la Radio suisse romande, il s’agit d’une infirmière d’origine tunisienne de 65 ans, atteinte par une balle alors qu’elle se trouvait sur un balcon dans la ville de Dar Chaabane.

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El Watan
http://www.elwatan.com/une/tunisie-...
Tunisie : La révolte aux portes du palais de Carthage
Le compte à rebours de l’après-Ben Ali a-t-il commencé ? S’il est extrêmement difficile de parier sur une chute immédiate du régime de Ben Ali, les Tunisiens ne jurent en tout cas que par son départ. La contestation est à son apogée.

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Vincent Geisser, sociologue à l’Institut de recherche sur le monde arabe et musulman
Tunisie : les gages de Ben Ali, symbole d’un "régime aux abois"

_http://www.lemonde.fr/afrique/artic...

On peut aussi consulter
http://nawaat.org/portail/, blog collectif indépendant site de la contestation sociale tunisienne animé par des Tunisiens.


Mercredi 5 morts à Douz, 2 morts à Touzer, 1 mort à Sfax, 2 morts à Hammamat, 3 morts à Dar Shaban, soit 13 victimes au total. On parle aussi de tués à Nabeul.

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Douz, aujourd’hui mercredi 12 janvier 2011
15:24

Cinq manifestants abattus par des snipers à Douz - L’armée quadrille Tunis -

Hatem Ben Taher,maître de conférences à l’université de Gabes, assassiné par un tireur d’élite de la police du gouvernement tunisien, pendant des manifestations à Douz.

http://www.youtube.com/watch?v=lF3H...

M. Bettahar, franco-tunisien enseignait régulièrement en Tunisie à la faculté des sciences de Gabès, l’ISG de Gabès. A l’université technologique de Compiègne, il était maître assistant en génie informatique. Il appartenait à une unité de recherche du CNRS. Il était en Tunisie dans le cadre d’un échange universitaire avec un établissement d’enseignement à Gabès. »
Un de ses collègues tunisien raconte sur son blog que l’enseignant a été abattu alors qu’il sortait d’une librairie de Douz.

Après son appel au départ de Ben Ali, Hamma Hammami, porte parole du PCOT (parti communiste ouvrier de Tunisie) a été enlevé à son domicile, aujourd’hui vers midi, par la police politique.

Selon des syndicalistes, des grèves générales sont organisées dans les provinces de Kasserine, Sfax et Gabes aujourd’hui, dans celles de Kairouan et de Jendouba demain jeudi, et dans celle de Tunis après-demain vendredi.

Le chef de l’armée qui refusait de faire un usage excessif de la force aurait été limogé et remplacé par le chef du renseignement militaire.

Notre reporter Laure Rémi raconte les émeutes dans une petite ville près de Kasserine.
http://www.bfmtv.com/video-infos-ac...

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Mercredi 12 janvier 2011

http://www.elwatan.com/une/le-vrai-...

Le vrai visage du régime Ben Ali

La situation en Tunisie tourne au carnage. En raison du black-out imposé par la police politique tunisienne, il existe très peu d’images relatant l’effroyable drame quotidien vécu par la jeunesse de ce pays.

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La France refuse de "donner des leçons" à la Tunisie(!!!)
http://www.lemonde.fr/afrique/artic...
Accusée de réagir bien mollement à la répression par le pouvoir des manifestations en Tunisie, la France a affirmé, mardi 11 janvier par la voix de sa ministre des affaires étrangères, refuser de se poser en "donneur de leçons".
La chef de la diplomatie française a même proposé à la Tunisie l’aide de Paris dans le maintien de l’ordre. "Aujourd’hui, la priorité face à cette situation doit aller à l’apaisement après des affrontements qui ont fait des morts. Un apaisement qui peut reposer sur des techniques de maintien de l’ordre (...) puisque nous avons des savoir-faire en la matière."

http://24sur24.posterous.com/video-la-france-dit-alliot-marie-propose-daid//


Mardi 11 janvier 2011


Un journaliste de Radio Kalima enlevé par une unité spéciale en Tunisie

Le journaliste de Radio Kalima, Nizar Ben Hassen a été enlevé à son domicile, dans la ville de Cheba, ce mardi 11 janvier par les unités spéciales de la présidence de la république tunisienne. Il a été conduit à un endroit inconnu. Radio Kalima appelle l’ensemble de la profession, les partis politiques, ainsi que toutes les organisations de la société civile à se mobiliser pour obtenir la libération du journaliste.

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http://www.la-croix.com/article/ind...
En Tunisie, la colère tourne au drame

Tandis que le nombre de morts ne cesse d’augmenter, le président répond par la force et les promesses d’emploi aux manifestants


Internationalistes 13 http://www.internationalistes13.org/

Manifeste des journalistes tunisiens- Tunis, le 10 janvier 2011

Nous journalistes tunisiens, réunis ce 10 janvier 2011 au siège du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT), et eu égard à la tournure dangereuse que prennent les protestations ces derniers jours, représentées notamment par les tirs à balles réelles contre les populations civiles désarmées de la part des forces de sécurité, en flagrante contradiction avec les lois positives, ainsi que les conventions internationales et les instruments pertinents de la légalité internationale, nous exigeons ce qui suit :
L’arrêt immédiat des tirs à balles réelles contre les protestataires et la levée des bouclages des différentes villes et cités
La constitution d’une commission d’enquête nationale indépendante afin de déterminer les responsabilités des tueries, de la répression, de la terrorisation et de traduire leurs auteurs devant la justice

Nous refusons la perpétuation de l’utilisation de l’information nationale publique et privée en tant qu’instrument de propagande, de désinformation et de dénaturation des faits, et en tant que moyen légitimant la répression et les tueries que subit notre peuple, et nous récusons toutes les formes de manipulation de l’opinion publique
Nous appelons nos confrères journalistes à considérer la journée de demain, mardi 11 janvier 2011, une journée de grève générale dans le secteur de l’information
Et nous les appelons également à s’en tenir aux principes de la liberté de presse et de ne pas se compromettre dans la diffusion d’allégations tendancieuses portant atteinte aux luttes de notre peuple, et à respecter la Charte nationale de la déontologie journalistique.

Source : Radio Kalima

Tunisie. Les dernières videos

VIDEOS :

 

 

Manifestation à Fériana :

http://www.youtube.com/watch?v=qkWBCncQ7xM&feature=youtu.be&a

Kasserine :

http://24sur24.posterous.com/-sidibouzid-video-kasserine-todays-clashe-wit

L’effigie de Ben Ali brûlée à Kasserine :

http://24sur24.posterous.com/video-kasserine-protesters-taking-off-huge-be

Sousse :

http://24sur24.posterous.com/-video-todays-clashes-with-police-in-sousse-s

Devant l’hôpital de Sfax :

http://24sur24.posterous.com/-video-todays-proptest-in-sfax

Rgueb : grève générale :

http://24sur24.posterous.com/video-todays-general-strike-in-ar-reqab-sidib

Manifestation à Gafsa :

http://www.youtube.com/watch?v=EnmzPt6qsz0&feature=youtu.be&a

Manifestation de lycéens à Tabarka :

http://24sur24.posterous.com/-sidibouzid-vid-tabarka-college-students-toda

Manifestation de lycéens à Bizerte :

http://24sur24.posterous.com/sidibouzid-video-todays-protest-in-bizerte-co


http://rebellyon.info/Contre-la-vie-chere-et-les.html
Alors que le bilan des vic­ti­mes ne cesse de s’alour­dir, il sem­ble­rait que les balles uti­li­sées soient celles des Steyr-Aug, des fusils d’assaut d’une portée de 300 à 500 mètres équipés de lunet­tes. D’après les vidéos, on voit bien qu’il ne s’agit pas d’affron­te­ments phy­si­ques, mais de jets de pierre d’un côté, de très loin, et de l’autre d’un véri­ta­ble « tir au lapin », à la lunette.

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http://juralibertaire.over-blog.com/
Lundi 10 janvier 2011 16:53
Manifestations à Tunis - Affrontements sanglants à Kasserine, Thala et Regueb -
Des dizaines de manifestations à Tunis

La capitale entre dans le cercle des manifestations. Aujourd’hui 10 janvier 2011, plusieurs quartiers de Tunis ont vu des manifestations, à Bab Jdid, Bab Eljazira, Boumendil, Bab Laassel, Bardo, au campus universitaire de la Mannouba, au lycée Khaznadar, au lycée de la Mannouba, au lycée de Den Den. Une grosse manifestation issue du campus universitaire est arrivée à l’École Nationale des Ingénieurs.

À Kasserine, les avocats sont encerclés par la police et ils risquent des tirs à balles réelles.

À Jendouba, il y a eu de violents affrontements dans tous les quartiers de la ville. Hier des locaux du RCD y avaient été incendiés. Les manifestants contrôlent toute la ville ; ils sont maintenant en train d’incendier le local du Comité de coordination du parti au pouvoir de Jendouba. La police tire à balles réelles en l’air. Les manifestations s’étendent à la délégation de Bou Salem et Ghardimaou.

2000 personnes ont fait un sit in aujourd’hui à Ben Guerdane.

À Nabeul, ce matin les lycéens (du lycée Mahmoud Messadi) ont fait un sit in et refusé d’entrer pour les cours.

Des sources d’Assabilonline affirment que Raouf Ben Tahar Kaddoussi (27 ans), est mort hier à l’hôpital de Rgueb après avoir essuyé un tir à balles réelles. Chaher Labidi et Nassim Jellali sont dans un état critique. […]

Hier à Kasserine, est décédée madame Manal Bent Brahim Bouallagui (mariée et mère de famille) des suites d’un tir à balles réelles alors qu’elle se trouvait devant son domicile. Chadi Ben Mohammed Salah a reçu une balle dans la cuisse, Larbi Kadri à la tête, il est gravement touché. Nassim Jallali et Ghazi Ben Kamel ont été gravement touchés.

À une heure quarante hier dimanche, 7 personnes blessées par balles sont arrivées à l’hôpital local de Rgueb, Mohammed Jabelli a rejoint les morts en martyrs, Moncef Ben Naceur Zini a reçu une balle dans la cuisse. Ali Oumhéni, Karim Ben Ammar Oumhéni, Zyed Ben Mohammed Tahar Karaoui, Abdelkarim Ben Boubaker Hajji (instituteur) sont blessés. L’armée a encerclé la ville de Rgueb et a pénétré la ville de Menzel Bouzaïene. Nizar Slimi a rejoint le cortège des martyrs.

À Meknassi, le couvre feu a été décrété hier, à compter de 7 heures du soir. Mouadh Khelifi a rejoint les martyrs.

Traduit de l’arabe (Assabilonline),

Nawaat’s Posterous, 10 janvier 2011.

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Tunisie : découverte de cinq corps ce lundi à Thala

Dans une déclaration de la ville de Thala à Radio Kalima, l’avocate Maître Mania Bouali, a annoncé la découverte de cinq nouveaux cadavres de jeunes de la ville ce lundi matin, tués par la police tunisienne. Trois corps sont toujours à l’intérieur d’un centre de la police qui refuse toujours de remettre les corps aux familles. Deux autres corps de jeunes tunisiens ont été découvert dans une petite colline non loin de la ville. Les recherches se poursuivent pour identifier les victimes.


A Haffouz (Kairouan, Centre Tunisie), il y a eu des affrontements ce matin entre les Haffouzi sortis dans la rue et les force de l’ordre.
Usage intensif du gaz lacrymogène contre des collégiens. Suite à ce déséquilibre de force les adultes se sont joints au cortège. Bilan des affrontements :
- Destruction du siège de la mairie, du siège de la délégation
- Un pillage ciblé de la recette des finances
- Mise en feu et destruction de la BNA banque
A noter que les manifestants se sont attaqué à tout symbole de l’état pour exprimer leur soutien aux habitant de kasserine et de sidi bou zid ainsi que pour montrer leur deuil quant aux morts pour la patrie.
Heureusement qu’il n’ya pas eu de mort à Haffouz mais on a des informations qu’il a y a de nouvelles victimes des tirs de la police à Sousse (centre), Meknessi (sidi bouzid) et chebba (Mahdia, centre est).


http://www.lemonde.fr/idees/article...

Editorial du "Monde"
Le silence de Paris sur la tragédie tunisienne

Mais, depuis plusieurs années déjà, Paris est à l’égard de Tunis dans le déni de réalité. Au prétexte que le régime Ben Ali préserverait la Tunisie de l’islamisme, tout est toléré. Or, la Tunisie est une dictature où les gens ont peur de parler politique dans la rue, où la presse est muselée et toute opposition interdite.

La France ferme les yeux, quand elle ne donne pas des signes d’acquiescement aussi déplacés que surréalistes : "Aujourd’hui, l’espace des libertés progresse en Tunisie", disait le président Nicolas Sarkozy en 2008…


Video : Tunis / Discours de DSK devant Ben Ali ….

http://video.filestube.com/watch,84...

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http://www.youtube.com/watch?v=Jpon...


Tunisie. La situation à Kasserine

Internationalistes 23

Mis en ligne à 13h le 10 janvier 2010

5 personnes ont été tuées par balles ce matin à Kasserine, hier dans la nuit 18 autres ont été également tuées.

Il semble qu’en plus des brigades de BOP (certaines sont arrivées du kef, de Mednine et d’autres gouvernerats) qui tirent à balles réelles, il y a des snippers postés sur les toits et tirent sur les manifestants.

les blessés se comptent par centaines tous les hopitaux, les cliniques, de la région ne peuvent plus recevoir de blessés, les ambulances mêmes sont interdites de circuler.

De même plusieurs centaines de personnes sont arretées.

Les ouvrier de la cellulose sont en grève


Source Radio Kalima
http://www.kalimadz.com/fr/News-sid...


URGENT : Ben Ali massacre son peuple, plus de 50 morts en Tunisie.


Dimanche 09 janvier 2011

De violents affrontements se sont poursuivis entre la nuit de samedi et ce dimanche matin ayant entrainé plus de 50 morts dans les villes de Thala (16), Kasserine (22), Meknassi (2), Feriana (1) et Reguab (8).

Les forces spéciales et des milices parallèles (escadrons de la mort) ont utilisé des balles réelles pour venir à bout des manifestations qui ont duré jusqu’à l’aube de la matinée d’aujourd’hui. Des témoins sur place ont qualifié ce qui s’est passé de « massacre des civils. ». Les forces spéciales ont tiré sur les cortèges funèbres et empêché les cérémonies d’ensevelissements.

Kalima a appris que la police a tiré à balles réelles sur le cortège funèbre d’un manifestant tué par balles, obligeant à l’abandon du cercueil de ce dernier sur la route menant au cimetière.

Des sources ont déclaré que le nombre de morts définitif n’a pas pu être déterminé. Néanmoins vingt deux personnes auraient été tuées par les forces de l’ordre durant les affrontements d’hier à Kasserine. A la cité Ennour dans la ville de kasserine, cinq manifestants ont été tués. Il s’agit de Raouf Bouzidi, Salah al Fridhi, Mounir Mbarki, Mohammed Lassoudi et Abdelkader Boulaabi. Dans la cité Ezouhour, trois personnes sont mortes. L’identité de seulement l’un d’entre eux a été révélée, il s’agit de Salah El Boughanmi.
16 personnes au moins ont été tuées et plusieurs autres grièvement blessées par balles dans des affrontements entre manifestants et forces de sécurité à Thala. Il s’agit de Marwan Jomli, Ahmed Boulaabi, , Nouri Boulaabi, Marwane Mbarek , Nouri Boulaabi, Marawne Anemri, Ghassane Ben Taib Cheniti, Mohamed Omri, et un vielliard âgé de 90 ans, de nom de Bechir El Mbarki asphyxié par les gaz lacrymogènes.
Les mêmes sources ont fait état de trois cadavres jetés dans l’oued proche de l’hôpital régional de Kasserine.
Dans la ville de Feriana, des sources ont fait état d’un bilan provisoire de plusieurs blessés et de la mort d’un jeune de 13 ans dont l’identité n’a pas été encore révélée ; une vingtaine de personnes grièvement blessées ont été transférés vers l’hôpital Habib Bourguiba de Sfax et vers celui de Kasserine.
Dans la ville de Meknassi, les affrontements qui se sont poursuivis ont fait deux morts, Chihab Alibi et Youcef Fitouri, et sept blessées graves ont été transférés vers l’hôpital de Gafsa.
A Reguab (au centre,90 km de Sfax), des affrontements ont fait plus de 8 morts et 7 blessés graves dans la nuit du samedi à dimanche.

Par ailleurs, le consulat de Tunisie à Pantin, a connu, le dimanche 9 janvier, un explosif qui a causé des dégâts légers sur le portail. Suite à cet incident, l’ambassadeur de Tunisie, Raouf Najar, a déclaré que l’ambassade était victime d’un attentat terroriste qui serait dû à l’amplification des événements de protestation sociale qui secouent le pays.


Marseille Joignez vous aujourd’hui dimanche 9 janvier à la manif prévue pour le soutien à l’Algérie
à 15h. en haut de la Canebière


Photos et vidéos sur le site du Jura Libertaire
http://juralibertaire.over-blog.com/


Le gouvernement a reconnu dans un communiqué, dimanche 9 janvier, la mort de huit civils tués par balles lors d’affrontements avec la police, cinq dans la ville de Thala et trois autres dans la ville de Kessarine.
L’opposition, qui s’est réunie en urgence à Tunis, avance pour sa part le chiffre de 20 morts

http://www.lemonde.fr/afrique/artic...

Morts et blessés dans un hôpital de Thala
http://24sur24.posterous.com/sidibouzid-des-mots-et-blesses-dans-un-hopita

NUIT SANGLANTE EN TUNISIE

Le Collectif de Solidarité avec les Luttes des Habitants de Sidi Bouzid - Tunisie

HALTE AU MASSACRE des CIVILS EN TUNISIE

10 MORTS PAR BALLES RÉELLES DANS LA RÉGION DE KASSERINE

Les affrontements dans les villes de la région de Kasserine (Tela, Kasserine, Feriana…) durant la nuit du 08 au 09 janvier ont fait au moins 10 morts suite aux tirs à balles réelles des forces de l’ordre. Un jeune de 17 ans s’est suicidé en s’immolant à Kasserine. D’autres affrontements violents durant la même nuit entre la police et les habitants ont eu lieu dans la ville de Meknassi (Région de Sidi Bouzid).

Paris le 09 Janvier 2011

JOURNÉE INTERNATIONALE DE DEUIL

RASSEMBLEMENT AUJOURD’HUI

DIMANCHE 9 JANVIER 2011

14 HEURES MÉTRO COURONNES (ligne2)

AC ! - ACHR - ACORT - AFASPA - AMF - ASDHOM -ATF- ATF Paris - ATMF - ATTAC - CAPJPO-EuroPalestine - CEDETIM - CFDA - CISA - CNT - Comité National de Soutien au Mouvement du Bassin minier - Courant Nationaliste Progressiste - CORELSO - CPR - CRLDHT - DAL - Etoile Nord Africaine - Europe Écologie Les Verts - FASE (Fédération pour une alternative Sociale et Écologique) - FDLT (Forum démocratique pour la liberté et le Travail) - FSQP - FTCR - FMVJ-France ( Forum Marocain Vérité et Justice) - La pelle et la pioche - Les Alternatifs - LDH - Le MOUVEMENT POUR UNE ALTERNATIVE SOCIALE ÉCOLOGIQUE ET DÉMOCRATIQUE - LUTTE OUVRIÈRE - Manifeste des Libertés - Le Mouvement de Soutien à la Résistance du Peuple Palestinien (MSRPP) - Mouvement Nahdha - Mouvement Tajdid France - MRAP - NO-VOX - NPA - partenia 2000 - PCF - PCOF - PCOT - PDP - PG - Le Parti Socialiste Unifié (Maroc) - Réseau Stop la Précarité - SOLIDAIRES - Solidarité Tunisienne - SORTIR DU COLONIALISME – SYNDICAT DES ECRIVAINS DE TUNISIE – UNEF - UTIT - Voie Démocratique Maroc - Voix Libre



9 janvier 2011

Quatre personnes au moins ont été tuées et six autres grièvement blessées hier soir par balles dans des affrontements entre manifestants et forces de sécurité à Tala, dans le centre-ouest de la Tunisie, apprend-on de sources concordantes,
Marwane Jomni, 2O ans, Ahmed Boulaabi, 30 ans, Mohamed Omri, 17 ans et Nouri Boulaabi, 30 ans.

Des affrontements sanglants ont été en outre signalés dans le nuit de samedi à dimanche dans la ville de Kasserine, où un enfant de 12 ans aurait été tué d’une balle à la tête dans la cité Ennour.


http://juralibertaire.over-blog.com...


Tunisie, dictature en sursis

C’est au moment où, en Tunisie, une vague de révolte populaire sans précédent ébranle le pouvoir de la clique sanguinaire des Trabelsi et des Ben Ali que Le Jura Libertaire publie le fichier PDF du livre de Moncef Marzouki : Dictateurs en sursis, Une voie démocratique pour le monde arabe (Ivry-sur-Seine, éditions de l’Atelier, septembre 2009). « Mis gratuitement en ligne par l’auteur » dès sa parution (cf. Tunisia Watch), cet ouvrage était malheureusement devenu introuvable sur Internet et les réseaux P2P en dépit de son intérêt … et de son actualité.


Jeudi 6 janvier 2011

A Marseille comme dans toute l’Europe un rassemblement spontané a eu lieu jeudi 6 à 18 h. devant le Consulat de Tunisie. Contrairement à des rassemblements antérieurs en soutien aux luttes et contre la répression, le consulat n’a pas pu organiser avec ses sbires et ses mouchards une contre-manifestation.


Que se passe-t-il en Tunisie ?


8 janvier 2011

Un nouveau marchand ambulant s’est immolé par le feu, samedi 8 janvier, à Sidi Bouzid, en Tunisie.

Depuis la mi- décembre, plusieurs autres cas de suicides ont été signalés. Samedi, la ville de Metlaoui, dans la région minière de Gafsa, enterrait un jeune qui s’était également immolé par le feu.

Deux personnes ont été tuées par balles lors d’affrontements avec la police depuis la mi-décembre. Trois autres personnes ont été blessées par armes à feu au cours de nouveaux heurts avec la police à Regueb et Saïda, près de Sidi Bouzid, vendredi.

Tunis, devant quelques centaines de personnes strictement encadrées par des centaines de policiers en civil et des unités anti-émeutes, le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Abid Brigui, a proclamé son appui aux revendications « légitimes ».

« Nous soutenons les revendications de la population de Sidi Bouzid et des régions intérieures », a-t-il déclaré à la foule depuis les locaux de la centrale, sur la place Mohamed Ali.

« Il est contre nature de condamner ce mouvement, il n’est pas normal d’y répondre par des balles », a-t-il lancé sous les applaudissements, appelant plutôt au « dialogue avec les jeunes ».

La foule a observé une minute de silence à « la mémoire des martyrs » du mouvement social, entre hymne national et chansons engagées diffusés par hauts-parleurs.


Voir vidéos et articles sur :
http://juralibertaire.over-blog.com...

Troubles et répression en Tunisie - 6 janvier
Les troubles sociaux et les arrestations se multiplient en Tunisie


Au lendemain de l’enterrement de Mohamed Bouazizi, la Tunisie continue d’être le théâtre de manifestations, grèves et arrestations. À Ben Arous, près de Tunis, Ayoub Hamdi, un lycéen, s’est aspergé de produits chimiques ce matin avant de mettre le feu à ses vêtements dans la cour de son établissement. Gravement atteint, il a été admis à l’hôpital des Grands brûlés de la ville. La scène aurait été filmée par un témoin et fait actuellement le tour de la toile
.
Arrestation des blogueurs Slim Amamou et Azyz Ammami


Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH)

Décès de Mohamed Bouazizi

5 janvier 2011

La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) déplore la mort de Mohamed Bouazizi, mardi 4 janvier, à 19h, à la suite de ses graves blessures après son immolation par le feu survenue il y a deux semaines. Ce mercredi 5 janvier, des manifestations ont par ailleurs eu lieu à Kebili, suite à une nouvelle immolation par le feu d’un jeune tunisien, Zakaria Ben Mahdi, 35 ans, expulsé il y a quelques mois de France. Selon nos informations, cette personne a été transportée à l’hôpital de Sfax.
« Ces jeunes tunisiens qui se suicident par désespoir nous interpellent tous. Les gouvernants tunisiens ont répondu par le musellement et la répression à des jeunes qui ont cru à leurs promesses », a déclaré la présidente de la FIDH, Souhayr Belhassen. « Ce mouvement qui se développe aujourd’hui en Tunisie, c’est celui d’une société civile surprenante, nouvelle, diverse, jeune qui revendique haut et fort sa place. Nous devons en être solidaire et ne pas la décevoir », a-t-elle ajouté.

Mohamed Bouazizi a été enterré ce mercredi 5 janvier dans la localité de Sidi Bouzid. Il s’était immolé par le feu le vendredi 17 décembre 2010 devant le gouvernorat de cette même localité, pour protester contre la décision des forces de l’ordre de lui confisquer sa marchandise. Ce geste a été le point de départ d’ un mouvement social sans précèdent à travers tout le pays.

Hier, de violents affrontements ont opposé la police aux lycéens, à Thala, dans le gouvernorat de Kassrine. Le local du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), parti actuellement au pouvoir, a été incendié au cours de ces incidents.

Par ailleurs, le Conseil de l’ordre des avocats tunisiens a lancé un appel à la grève dans l’ensemble des tribunaux tunisiens demain jeudi 6 janvier. Cette décision fait notamment suite à l’arrestation, la semaine passée, des avocats, Me. Abderraouf Ayadi et Me. Chokri Belaïd, et à l’agression de plusieurs avocats le vendredi 31 décembre 2010 par la police. Enfin, le syndicat de l’enseignement secondaire a décidé de respecter 20 minutes de silence dans tous les lycées et collèges du pays en solidarité avec le mouvement de protestation social.

La FIDH condamne ces nouveaux incidents, et réitère son appel aux autorités tunisiennes de se conformer aux dispositions des instruments régionaux et internationaux relatifs aux droits de l’Homme ratifiés par la Tunisie.


Appel commun

jeudi 6 janvier 2011 : Journée internationale de soutien aux luttes populaires tunisiennes

RASSEMBLEMENT A PARIS

JEUDI 6 JANVIER 2011

18 HEURES

PLACE de la FONTAINE DES INNOCENTS

(Près du métro Châtelet / les Halles, ligne 4 ou RER A)

* Nous affirmons notre solidarité sans faille avec le formidable mouvement de contestation que connait la Tunisie ainsi qu’avec les mots d’ordre de la révolte initiée à Sidi Bouzid ;

* Nous dénonçons l’attitude du pouvoir qui répond aux Tunisiennes et aux Tunisiens par les balles, les arrestations, l’intimidation et la répression.

* Nous appelons à la libération immédiate et à l’arrêt des poursuites à l’encontre de tous les emprisonnés de ce mouvement comme de ceux qui l’ont précédé, notamment celui des révoltés du bassin minier de Gafsa, ainsi que les étudiants emprisonnés en raison de leur activité syndicale.

* Nous réclamons que les responsables de la répression, des violences à l’encontre de la population qui ont causé la mort et des blessures graves parmi les manifestants soient traduits en justice.

* Nous appelons à une mobilisation nationale et internationale d’ampleur en soutien à la révolte du peuple tunisien initiée par les habitants de Sidi Bouzid.

* Nous faisons nôtres les mots d’ordre scandés dans les manifestations à travers toute la Tunisie : Pour le droit au travail et le droit de gagner sa vie dignement ; Pour une juste répartition des richesses ; contre la corruption et le népotisme.

* Nous maintiendrons une mobilisation vigilante pour soutenir toutes les victimes de la répression, pour faire échec à l’entreprise de criminalisation de la contestation, pour répondre aux agressions qui visent les syndicalistes, les avocats, les média indépendants du pouvoir, les associations et partis solidaires de la révolte tunisienne.

Solidarité totale avec les luttes du peuple tunisien.

Premiers signataires :

AC ! - ACHR - ACORT - AFASPA - AMF - ASDHOM -ATF- ATF Paris - ATMF - ATTAC - CAPJPO-EuroPalestine - CEDETIM - CISA - CNT - Comité National de Soutien au Mouvement du Bassin minier - Courant Nationaliste Progressiste - CORELSO - CPR – CRLDHT - DAL - Etoile Nord Africaine - Europe Écologie Les Verts - La pelle et la pioche - FASE (Fédération pour une alternative Sociale et Écologique) - FDLT (Forum démocratique pour la liberté et le Travail) - FTCR - Les Alternatifs - Le MOUVEMENT POUR UNE ALTERNATIVE SOCIALE ÉCOLOGIQUE ET DÉMOCRATIQUE - LUTTE OUVRIÈRE -Manifeste des Libertés - Mouvement Nahdha - Mouvement Tajdid France - MRAP - NO-VOX - NPA - PCF - PCOF - PCOT - PDP - PG – Réseau Stop la Précarité - SOLIDAIRES - Solidarité Tunisienne – SORTIR DU COLONIALISME - UTIT - Voie Démocratique Maroc - Voix Librea

D’autres rassemblement doivent avoir lieu dans d’autres villes de France et dans plusieurs pays du monde.


http://www.afrik.com/article21645.html

Tunisie : les lycéens dans la rue

Les autorités jouent les cartes de la répression et de la communication

mardi 4 janvier 2011 / par Franck Salin

Retour de vacances mouvementé en Tunisie. Des centaines de lycéens étaient ce mardi, pour la deuxième journée consécutive, dans les rues de Thala, une ville située à environ 250 km de Tunis. Selon plusieurs témoins qui se sont confiés aux agences de presse AP et AFP, des chômeurs se sont joints à la manifestation qui s’est transformée en affrontements violents avec la police. Les forces de l’ordre, appuyées par des renforts venus de régions voisines, ont dispersé la foule à l’aide de la matraque et d’abondants gaz lacrymogènes.

« La police s’est introduit dans un lycée en maltraitant élèves et enseignants », a témoigné un syndicaliste joint au téléphone par l’AP. Plusieurs blessés ont été transférés à l’hôpital de Kasserine, chef-lieu de la région, a précisé ce syndicaliste qui a requis l’anonymat. Il a également fait état de nombreuses interpellations. Les établissements scolaires de Thala ont été fermés l’après-midi.

La veille, la manifestation avait aussi tourné à l’émeute dans cette localité. Les manifestants avaient incendié le siège du parti au pouvoir et mis le feu à des pneumatiques. Dans d’autres villes, mais à une moindre échelle, les lycéens avaient répondu aux messages de mobilisation circulant via les réseaux sociaux sur internet. Ils se sont mobilisés dans plusieurs villes : à Sfax, à Sidi Bouzid, à Tunis, à Grombalia et à Bizerte. A Jbeniana, deux jeunes auraient été interpellés. A Sousse il y aurait eu des heurts entre les étudiants et les forces de l’ordre, selon RFI.

Place à la communication ?

Le gouvernement, qui accuse l’opposition de manipuler ces manifestations, a néanmoins décidé de réagir politiquement mardi. Après qu’il lui a été reproché son mutisme et le silence des médias officiels face au malaise exprimé par les jeunes protestataires, le président Zine el Abidine Ben Ali, au pouvoir depuis 23 ans, a nommé un porte-parole officiel du gouvernement. Une fonction qui n’existait pas jusqu’alors en Tunisie. Selon l’agence de presse gouvernementale TAP, elle a été confiée au nouveau ministre de la communication Samir Laâbidi.

Depuis le 17 décembre, la Tunisie connaît d’importants troubles sociaux. Ils ont éclaté après que de jeunes chômeurs de Sidi Bouzid ont tenté de se suicider. Mohammed Bouazizi, un jeune vendeur de fruits et légumes, s’est immolé ce 17 décembre après la confiscation de sa marchandise par la police. Houcine Néji, lui, s’est tué le 22 décembre en montant sur un pylône électrique pour dénoncer le chômage. Des actes de détresse dans lesquels la jeunesse tunisienne, largement désœuvrée, se retrouve.

Suite aux troubles – qui à Sidi Bouzid ont fait trois morts et un blessé grave –, le président Ben Ali a limogé le gouverneur de Sidi Bouzid et annoncé des mesures « urgentes » pour le lancement de projets et la création d’emplois dans les régions de l’intérieur du pays. Des déclarations qui ne sont pas parvenues à restaurer la paix sociale en Tunisie. Les avocats appellent à la grève générale le 6 janvier, pour dénoncer l’attitude des autorités à leur égard et soutenir l’action des jeunes.


http://www.citoyensdesdeuxrives.eu/...

CRLDHT : Les anciens prisonniers du Bassin Minier en sit-in / occupation au local de l’UGTT de Redeyef

Lundi, 03 Janvier 2011

Les anciens prisonniers du Bassin Minier ont entamé ce matin (03 Janvier 2010), une occupation illimitée du local de l’UGTT de Redeyef. Leurs revendications sont les suivantes :

· La Libération de Hassen ben Abdallah et Fahem Boukaddous ainsi que la libération des jeunes de Redeyef arrêtés dernièrement.

· La réintégration des anciens prisonniers dans leurs postes de travail.

· De réelles solutions pour les problèmes du chômage et du développement dans la région.

· Une enquête sur les évènements de 2008 qui ont fait deux morts par balle et un jeune électrocuté ainsi que des poursuites contre les responsables de ces actes.

Le CRLDHT, soutient les militants du bassin minier et exige une réponse favorable à leurs revendications légitimes.


Que se passe-t-il en Tunisie ?

2 janvier 2011

Dans les médias européens, l’absence quasi totale d’information sur ce qui se passe en Tunisie est révoltante, quoi qu’elle soit prévisible. Des discussions avec des contacts fiables en Tunisie me permettent de faire le résumé suivant des évènements, pour les camarades qui n’ont pas tout suivi :

Mohamed Bouazizi, jeune diplômé, chômeur, était contraint à travailler comme marchand ambulant de fruits et légumes à Sidi Bouzid ; orphelin, il avait 8 frères et sœurs à charge. Les agents de la municipalité ont refusé de lui accorder l’autorisation de vendre au souk et il vend donc sa marchandise de manière illégale. Sa marchandise lui a été confiquée plusieurs fois et il a fini par se retrouver sur-endetté. La dernière fois qu’il a essayé de négocier pour récupérer sa marchandise, les agents de la municipalité l’ont frappé et humilié devant les passants. Son cas est représentatif d’une jeunesse humiliée et sans avenir.

Par désespoir, suite aux humiliations qu’il a subies, il s’est immolé le 17 décembre devant le gouvernorat (équivalent d’un conseil régional), et la révolte à Sidi Bouzid s’est déclenchée.

Le premier jour, les habitants ont manifesté leur soutien à Mohamed dans une manif où ils criaient : birrouh biddam nifdik ya mouhammed ! (par notre âme et notre sang, nous te vengerons, Mohamed !). Dès le lendemain, c’était carrément une révolte contre la pauvreté et le chômage dans la région !

Confrontations avec la police, vraie rébellion, elle s’est ensuite propagée à tous les villages voisins, avec des postes de police brûlés, des statues du 7 novembre (symboles du coup d’état de Ben Ali, qui a eu lieu le 7 novembre 1987) brûlées, et la police a ouvert le feu le troisième jour, tuant deux personnes avec un grand nombre de blessés.

On rapporte que des suicides en public auraient eu lieu depuis, il y en aurait 10, à Gafsa, Nabeul, Monastir...

En quelques jours la rébellion a atteint toutes les régions du pays et la police a ouvert le feu un peu partout, avec un couvre feu visant plusieurs localités. Les slogans des manifestants ont grimpé d’un échelon, c’est devenu une protestation contre la corruption, puis contre les Trabelsi (belle-famille de Ben Ali, et véritables détenteurs du pouvoir économique dans le pays), pour toucher la tête du pouvoir.

Quelques exemples de slogans (désolée pour les traductions approximatives) :

التشغيل استحقاق يا عصابة السراق Un travail est un droit, bande de voleurs ! التشغيل موش مزيّة يا عصابة الطرابلسية_ Trabelsi ! Bandits ! Un travail n’est pas une aumône !
يا بوليس فيق فيق Policier, réveille-toi ! Et rejoins la lutte. حريات حريات لا رئاسة مدى الحياة_ Liberté ! Liberté ! Pas de présidence à vie ! et le fameux : Au pain et à l’eau, mais sans les Trabelsi (slogan symbolique de la révolte du 26 janvier 1978 contre Hédi Nouira, premier ministre de l’époque).

La peur serait entrain de changer de camp ! Tout le monde se met à insulter le pouvoir et les Trabelsi en public (dans un Etat policier où tout le monde était sensé fliquer tout le monde, c’est une nouveauté), il n’y a pas une région qui n’a pas manifesté, malgré le couvre feu ; Ben Ali a été contraint de faire un discours sur la situation pour calmer le jeu. Une première depuis 23 ans de BenAlisme, et peut-être une «  deuxième » depuis les émeutes du pain de 84 (sous Bourguiba). «  Nous comprenons la situation, le chômage » mais « nous serons sans merci avec les perturbateurs de l’ordre » Il a jeté de l’huile sur le feu avec cette intervention télévisée. Les gens se sont mis à l’insulter et il a ravivé les protestations ! Et il y a eu un remaniement ministériel comme réponse à la situation, en plus des violences policières !

La direction de l’UGTT (Union Générale des Travailleurs Tunisiens), avec Jrad à la tête, a été d’une traîtrise prévisible. Elle a dispersé les dates des grèves au possible ; les syndicalistes sont sortis manifester sans couverture du bureau exécutif partout dans le pays, et là, le conseil de l’ordre des avocats a décidé de prendre la relève pour conduire les manifs dans tout le pays. Du coup, depuis le 29/12/2010, les avocats sont arrêtés en masse, tous les tribunaux du pays sont assiégés.

Il y a eu, enfin, une brèche dans la censure, puisque ces évènements ont fait l’objet d’une émission télévisée sur une chaîne tunisienne privée.

Mais la situation s’aggrave. L’état de siège imposé à plusieurs villages donne des situations dramatiques. Les épiceries se vident, les populations commenceront bientôt à manquer de nourriture si le siège se poursuit.

Depuis dimanche soir, la rumeur du décès du jeune Mohamed Bouazizi circule.

Lundi aura aussi lieu la rentrée des étudiants et lycéens. Une rumeur de prolongation des vacances a aussi circulé et le gouvernement a dû la démentir dans un communiqué. On s’attend à de grands mouvements.

source : http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article19653


Communiqués FIDH

30 décembre 2010

Décès d’un des blessés des manifestations de Menzel Bouzaiene

La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) déplore le décès d’un des blessés des manifestations de Menzel Bouzaiene du 24 décembre dernier (Voir communiqué du 28 décembre ci-dessous). Chawki Belhoussine El Hadri, 44 ans, est décédé aujourd’hui des suites de ses blessures par balles.

Par ailleurs, d’autres manifestations ont été organisées aujourd’hui dans le centre et dans l’est de la Tunisie. A Monastir, la manifestation a été dispersée pacifiquement. A l’inverse, les manifestations à Sbikha (gouvernorat de Kairouan) et à La Chebba (gouvernorat de Mahdia) ont été violemment dispersées par les forces de l’ordre. A la suite de cette dernière, un manifestant a dû être hospitalisé.

La FIDH condamne de nouveau fermement l’utilisation des armes à feu par les forces de l’ordre tunisiennes, et appelle à une enquête impartiale pour faire toute la lumière sur ces événements, à juger les responsables et à garantir le droit de manifester pacifiquement.


Halte à la répression en Tunisie

Rassemblement à Paris à la Fontaine des Innocents (métro « Les Halles / Chatelet) aujourd’hui jeudi 30 décembre à 18h.

Soyons nombreux et nombreuses.

Le vendredi 17 décembre 2010 a démarré un mouvement de protestation à Sidi Bouzid dont le déclenchement fut un évènement grave : un jeune chômeur qui a eu recours pour faire vivre sa famille à la vente ambulante de fruits et légumes s’est vu interdire cette activité par les autorités et s’est immolé par le feu.

Par cet acte de désespoir, il voulait signifier qu’il ne restait aucun espoir pour vivre dans la Tunisie des « miracles » économiques, dont le résultat est un chômage endémique qui touche aujourd’hui en particulier la jeunesse, sans épargner aucunement les titulaires d’un diplôme supérieur.

A partir de ce moment, ce sont d’importantes manifestations de jeunes chômeurs, de précaires et de travailleurs qui sont descenduEs dans la rue. De nombreuses villes des alentours de Sidi Bouzid ont rejoint le mouvement dans un premier temps, puis des villes du nord au sud du pays jusque la capitale, Tunis, ont donné à ce mouvement un caractère de ras-le-bol généralisé contre le chômage, la cherté de la vie, la corruption, l’injustice des politiques sociales et économiques qui se sont étendue à toutes les régions de la Tunisie. Les slogans les plus répandus y mettent en cause directement la légitimité du pouvoir et de l’administration.

Le régime tunisien dans une attitude caractérisée par l’autisme a refusé d’entendre ces cris de désespoir. Sa seule réponse à ce mouvement pacifique dans un premier temps a été l’utilisation des forces de répression. Il en est résulté la mort par balles d’un jeune de 18 ans, et de nombreux blessés.

Le président Ben Ali s’est adressé à la population, ce mardi 28 décembre, reconnaissant pour la première fois la gravité de la crise et des souffrances qui frappent les couches les plus larges de la population. La manière inédite qu’il a choisi pour répondre aux évènement montre clairement que l’ampleur du mouvement ébranle sérieusement le pouvoir. Pourtant, aucune mesure concrète et crédible n’y est annoncée, et —surtout— le Président y formule des mises en garde claires contre les "manipulateurs", les "mercenaires" et les "media étrangers" qui seraient à l’origine des troubles. L’élément le plus concret de son discours est une menace inquiétante et à peine voilée aux journalistes et à la presse indépendante, aux associatifs, syndicalistes et militants politiques autonomes engagées dans le soutien à la population.

Les arrestations se sont ensuite multipliées. A l’issue d’un sit-in des avocats à Tunis, maîtres Raouf El Ayadi et Choukri Belaïd ont été arrêtés, dans la soirée du mardi 28 décembre avant d’être libérés ce mercredi matin. Ammar Amroussia, porte parole du PCOT et correspondant du site albadil.org, a été arrêté ce matin à Gafsa pour ses publications et ses déclarations dès le début de ce mouvement de colère des déshérités ; ainsi qu’Attia Athmouni, porte parole du comité de soutien de sidi bouzid et membre du pdp et le journaliste Mouldi Zouabi.Les autorités tunisiennes n’ont pas hésité comme à l’accoutumée à fermer les derniers espaces de liberté de la presse en empêchant la distribution des seuls journaux indépendant : El Tarik el Jadid et El Mawkef et en menant une campagne de dénigrement contre la chaine d’El Jazira qui a couvert les évènements et organisé des débats contradictoires incluant un ministre en exercice. Ce mouvement contestataire est soutenu par de nombreux tunisiennes et tunisiens, par les partis politiques indépendants du pouvoir par les associations démocratiques ; les avocats ont organisé des rassemblements de soutien dans plusieurs villes.

Nous soutenons ce mouvement populaire contestataire et autonome auquel la jeunesse participe en très grand nombre.

Nous dénonçons cette attitude qui ne répond pas à la dégradation sans précédent des conditions de vie dans le pays bien loin des « miracles » tant vantés par les officines de la propagande du régime.

Nous appelons à la libération de tous les emprisonnés de ce mouvement et de ceux qui l’ont précédé.

Nous appelons à une réelle prise en compte de la précarité qui touche des pans entiers de la société.

Nous réclamons que les responsables de la répression soient traduits en justice.

Nous demandons aux autorités exécutives françaises et européennes de prendre position et de s’exprimer publiquement et promptement sur la répression en cours en Tunisie et de recevoir une délégation du collectif. Leur silence vaudrait complicité voire approbation et chacun saurait s’en souvenir.

Nous réclamons comme ce fut scandé dans les manifestations : « du travail pour tous », « une répartition des richesses entre tous et toutes », « l’arrêt de la corruption et du népotisme ».

Solidarité totale avec les populations en lutte pour la satisfaction de leurs revendications !

Premiers signataires : AC ! - ACHR - ACORT - AFASPA - AMF - ASDHOM – ATF- ATF Paris - ATMF - ATTAC - CEDETIM – CISA - CNT - Comité National de Soutien au Mouvement du Bassin minier - Courant Nationaliste Progressiste - CORELSO - CPR - CRLDHT - Etoile Nord Africaine - Europe Ecologie Les Verts - FASE (Fédération pour une alternative Sociale et Ecologique) - FDLT (Forum démocratique pour la liberté et le Travail) - FTCR - Les Alternatifs - LUTTE OUVRIERE -Manifeste des Libertés - Mouvement Nahdha - Mouvement Tajdid France - MRAP - NO-VOX - NPA - PCF - PCOF - PCOT - PDP - PG - SOLIDAIRES - Solidarité Tunisienne - UTIT - Voie Démocratique Maroc - Voix Libre


Mouvement social de Sidi Bouzid (Tunisie) :
Les syndicats français expriment leur solidarité

Trois ans après les événements de Gafsa, la région de Sidi Bouzid, dans
le centre de la Tunisie, est depuis le 17 décembre en proie à une
flambée de colère dont les causes, comme à Gafsa, sont principalement le
chômage et l’absence de développement.

La tentative de suicide d’un jeune diplômé vendeur ambulant qui s’est
immolé par le feu a été l’élément déclencheur d’une vague de
manifestations dans la région qui ont donné lieu à des arrestations en
masse.

Les affrontements les plus violents se sont produits à Manzil Bouziane
où un jeune manifestant a été tué par balle et ont provoqué une dizaine
de blessés.

Le 27 décembre, des centaines de syndicalistes de l’UGTT, principalement
de l’enseignement, des services se santé, de la poste et des
télécommunications se sont rassemblés devant le siège de la centrale à
Tunis. Les manifestants étaient cernés par un important dispositif de
sécurité dont des unités anti émeutes.

Le déséquilibre du développement entre les régions côtières et le centre
du pays est à l’origine de la détresse sociale de régions laissées pour
compte, comme celle de Sidi Bouzid. L’investissement pour la création
d’emplois, dans ces régions est une nécessité, particulièrement en
direction des jeunes diplômés dont le taux de chômage atteindrait le
double du taux global estimé à 14%.

Le collectif syndical français formé après les événements de Gafsa
(CFDT, CGT, FSU, Unsa et Solidaires), soutient les efforts du mouvement
syndical tunisien pour empêcher l’usage de la manière forte face à ces
mouvements de protestation spontanés.

Il soutient la revendication de l’UGTT pour l’ouverture d’une négociation
pour un développement durable créateur d’emplois de qualité et
géographiquement équilibré.

Avec les syndicalistes de l’UGTT, la CGT, la CFDT, la FSU, l’UNSA et
Solidaires exigent :
- la non intervention des forces de police contre les mouvements sociaux,
- la libération de toutes les personnes arrêtées,
- sans oublier la libération des militants emprisonnés suite aux
mobilisations passées de la région de Gafsa, comme Fahem Boukadous et
Hassan Ben Abdallah,
- l’amnistie et la réintégration dans leur emploi des ex-prisonniers du
bassin minier de Gafsa et de tous les condamnés.

Face à cette politique caractéristique d’un Etat policier, les
organisations françaises exigent enfin du gouvernement français qu’il
cesse son soutien systématique à ce régime.

Paris, le 30 décembre 2010

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Vos commentaires

  • Le 3 janvier 2011 à 21:19, par Christiane En réponse à : Carte des manifestations

    Tunisie : Répression des mouvements sociaux

    Publié le 30 décembre 2010 par alinkad

    Les bules rouges indiquent les regions Tunisens qui se manifestaient contre la politique réactionnaire du régime.

    http://alinkad.wordpress.com/2010/1...

  • Le 5 janvier 2011 à 10:23, par Christiane En réponse à : Tunisie : affrontements entre la police et des manifestants à Thala

    http://juralibertaire.over-blog.com...

    Avec la reprise des cours après les vacances d’hiver, de violents affrontements ont opposé mardi, pour la deuxième journée consécutive, la police à des centaines de manifestants, en majorité des lycéens, dans la ville de Thala, à 250 km de Tunis.

  • Le 5 janvier 2011 à 11:20, par Christiane En réponse à : Maroc. luttes populaires à Tinghir / Communiqué d’Attac-Maroc

    Toute notre solidarité avec la lutte populaire à Tinghir

    Pour la libération des détenus et la satisfaction des revendications

    Le 26 Décembre plus de 20 000 citoyennes et citoyens de différentes couches populaire à tinghir sont descendu dans la rue. Ouvrier, pauvres agriculteurs, petits artisans, chômeurs, étudiants, lycéens et femmes, des gents humbles dans une marche historique et sans précédent dans la région, un cri de ras-le-bol contre les politiques de l’état qui n’a produit que misère et exclusion en plus de l’étouffement des mouvements sociaux. L’état a accueillis cette marche par des arrestations des militants sont une partie a été relâchée le même jour tant que 10 ont été présenté au juge.

    Les populations de tinghir rejoignent leurs frères d’IFNI, TATA Bouaarfa et d’autres poches de résistance contre les conséquences des politiques néolibérales qui détruisent tout ce qui est social ou plutôt ce qui en reste.
    L’après 26 décembre 2010 ne sera pas comme avant à Tinghir où cette marche incarne le rejet populaire de l’oppression, la famine et la répression dans un mouvement organisé de lutte collective avec des objectifs clairs.

    Nous à ATTAC Maroc - Membre du Réseau CADTM, nous saluons vivement ce mouvement de résistance à Tinghir dont nous sommes une partie à côté de tous ceux qui réclament leurs droits sociaux et leurs droit à s’organiser et de former des associations. Nous considérons aussi que la préservation de l’unité de la lutte, dans la lutte qui s’est manifestée dans cette marche est notre principale mission eu égard des manœuvres des ennemies des populations qui essayent aujourd’hui de détruire le mouvement de l’intérieur après leur échec à le cantonner ou le réprimer.

    Nous nous engageons en tan qu’Attac/Cadtm Maroc à faire notre mieux pour faire connaître nationalement et internationalement la lutte des populations de Tinghir, en solidarité avec les détenus et unissons nos forces avec toutes les organisations militantes qui luttent pour un autre Maroc possible, le Maroc du travail, de la santé, de l’éducation, du logement et les droits des femmes et de tous les droits culturels.

    Non à l’asservissement du Maroc aux intérêts des multinationales et recette de la banque mondiales !

    Vive la lutte populaire des habitants de Tinghir !

    Plus d’unité dans la lutte !

    Secrétariat national

    31 décembre 2010

  • Le 6 janvier 2011 à 17:00, par Agora En réponse à : Solidarité internationale

    Soldarité ... Soldaridad .. Solidarity .. Solidarietà ...

    Le peuple Tunisien bravant la répression omnipresente se révolte contre le régime arbitraire du despote Ben Ali.

    Solidarité internationale avec le peuple Tunisien qui lutte pour sa liberté et sa dignitée.

    Tout savoir sur la situation en Tunisie :

    Faite circulez l’information....

  • Le 6 janvier 2011 à 17:34, par La Marsa En réponse à : Solidarité internationale

    Article Rue89

  • Le 7 janvier 2011 à 09:25, par Christiane En réponse à : Le monde diplo Le réveil tunisien

    jeudi 6 janvier 2011

    Jean-Pierre Séréni

    http://www.monde-diplomatique.fr/ca...

  • Le 7 janvier 2011 à 15:49 En réponse à : Soutien aux luttes populaires tunisiennes. Paris

    Brisant le mur du silence sur la
    situation en Tunisie.

  • Le 7 janvier 2011 à 16:33, par liberta amore mia En réponse à : Soutien aux luttes populaires tunisiennes. Paris

    Tout savoir sur la situation en live :

  • Le 7 janvier 2011 à 18:19, par A En réponse à : Soutien aux luttes populaires tunisiennes. Paris

    Les dernières nouvelles du front :

    De violents affrontements ont éclaté, vendredi 7 janvier 2011, à 15h, entre les forces de l’ordre et les jeunes du quartier des Genêts, au centre ville de Tizi Ouzou. Aucun mot d’ordre n’a été scandé par les manifestants qui sont descendus spontanément dans la rue.

    Le boulevard Lamali Mohamed, qui longe l’hôpital Nedir Mohammed a été fermé à la circulation automobile ainsi que la rue qui longe la cité des Eucalyptus, mitoyenne de la caserne militaire. Les jeunes se sont servis des bacs à ordure, de blocs de béton, de barres de fer ainsi que d’autres objets hétéroclites pour dresser des barricades sur les venelles qui mènent au centre ville.

    Les manifestants se sont pris, notamment à la 1ère sûreté urbaine située au cœur de la ville avec des jets de pierre et de différents projectiles. La riposte des forces anti-émeutes ne s’est pas faite attendre pour disperser les manifestants à coup de bombes lacrymogène.

    Jusqu’à 16h, la situation n’était pas encore maîtrisée. Un autre groupe de jeunes ont barricadé le boulevard Abane Ramdane, à hauteur Du siége de la CNEP qui est attaquée par des jets de pierres.

    D’autres manifestations et affrontements dans d’autres localitées
    ce jour.

    Grande manifestation demain(samedi)
    a Tunis.

  • Le 11 janvier 2011 à 10:34 En réponse à : Contre la censure : diffusion des videos de Tunisie

    Vous pouvez récuperez une grande quantité de vidéos sur la Tunisie pretes a etre diffusées sur internet sur :
    http://w0ofer.net/mirrorlist/

    Le gouvernement Tunisien ne pourra plus censurer !!!

  • Le 12 janvier 2011 à 16:11, par Liberta En réponse à : Contre la censure : diffusion des videos de Tunisie

    mercredi 12 janvier : 15h
    Emeutes,manifestations,affrontements a Tunis,Gabes,Bizerte,Nabeul,Douz...
    Plusieurs morts et blessés.
    Chars a Tunis..
    Le peuple Tunisien crie sa colere et
    demande la demission de Ben Ali et de sa caste.

    Pour plus d’infos live :

  • Le 12 janvier 2011 à 17:44 En réponse à : Contre la censure : diffusion des videos de Tunisie

    Le Matin (suisse)

  • Le 14 janvier 2011 à 08:52, par libertad En réponse à : Contre la censure : diffusion des videos de Tunisie

    Ne soyons pas dupes du discour du
    despote Ben Ali continuons la lutte jusqu’a sa démission.

    Article Nawaat

  • Le 14 janvier 2011 à 11:16 En réponse à : Contre la censure : diffusion des videos de Tunisie

    Grade manifestation a Tunis,des milliers de personnes demande la demission de Ben Ali

  • Le 14 janvier 2011 à 13:41 En réponse à : Contre la censure : diffusion des videos de Tunisie

    Sousse / 13/1/2010

  • Le 14 janvier 2011 à 14:49, par libertad En réponse à : Contre la censure : diffusion des videos de Tunisie

    Derniere minute 14h30 la police charge violament les manifestants a Tunis,nombreux bléssés.
    Le régime arbitraire est aux abois.

  • Le 15 janvier 2011 à 08:43 En réponse à : Contre la censure : diffusion des videos de Tunisie

    Article Nawaat

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