19 h 30 Salles de réunion, avenue du Maréchal Leclerc (entre le n° 101 et 111, porte bleue, proximité du parking de la Charité), 84120
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Documentaire de 52 mn, de Dominique Hennequin et Pascal Lorent qui ont enquêté pendant 18 mois sur les conséquences de l’exploitation de l’uranium au Gabon et au Niger.
Rencontre avec des mineurs, des victimes, des expatriés, etc, souffrant de maladies induites par la pollution radioactive notamment des cancers du poumon dues à cette exploitation démentielle à ciel ouvert ou galeries souterraines dans des conditions inhumaines.
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http://www.millebabords.org/spip.ph...
L’uranium est la matière première indispensable à la production de l’énergie nucléaire militaire ou civile.
Le premier « feu d’artifice » fut l’explosion de la bombe d’Hiroshima le 6 août 1945 suivie le 9 août par celle de Nagasaki, triste expérience !! Malgré les centaines de milliers de morts irradiés immédiatement (c’était la guerre) et des suites, les scientifiques ont continué dans la voie « atomique ». La réussite « militaire » s’est tournée vers l’ère atomique civile industrielle.
Dès 1946, la prospection de recherche de minerai uranifère a été lancée sur le territoire français, 210 sites miniers ont été exploités de 1948 à 2001. Des milliers de tonnes de roches uranifères ont été retournées, triées... La teneur en uranium est très variable de 0,4 kg à 40 kg par tonne de roche extraite, aujourd’hui la teneur serait plutôt de 1 à 4 kg ce qui justifie la quantité énorme de tas de stériles à proximité des lieux d’extraction contenant encore des éléments radioactifs qui vont irradier l’environnement pendant plusieurs milliards d’années. La diffusion de « Pièces à conviction » sur FR3 début 2009 « URANIUM, LE SCANDALE DE LA FRANCE CONTAMINEE » nous a remémoré cette situation.
En 1960, sentant que ce minerai ne serait pas éternel et qu’il en faudrait de plus en plus pour alimenter les installations nucléaires, des prospections ont été effectuées par la COGEMA hors de France dans les anciennes colonies françaises : Le Gabon et le Niger.
L’indépendance énergétique de la France fait partie du passé puisque actuellement 100 % de l’uranium nécessaire au fonctionnement de nos réacteurs est importé du Niger, du Kazakhstan, du Canada, d’Australie.
Les mines du Niger sont exploitées par AREVA qui oublie moralité et éthique dans son entreprise d’extraction du minerai au détriment des populations autochtones qui ont été spoliées de leurs terres, certains ont été recrutés comme mineurs à des salaires misérables, et renvoyés en cas de plaintes. Les situations « d’exploitation de l’homme » ne manquent pas, exemple criant : un système de collèges a été instauré particulièrement discriminatoire en matière d’habitation :
MAB (maisons pour agents blancs) prise en charge totale des frais de l’énergie et de l’eau.
RA (résidence africaine) 2 pièces étroites avec de moindres commodités.
DA (dortoirs africains) espace très réduit dépourvu d’électricité et d’eau.
En ce qui concerne la protection santé, pour les privilégiés un petit masque, les milliers de tonnes de stériles entassés depuis 40 ans sont balayés par les vents, les poussières radioactives sont très supérieures aux « normes ». La CRIIRAD et Greenpeace ont effectué des mesures en 2003 et 2006 non reconnues par l’exploitant Areva qui ne sensibilise pas les populations sur l’utilisation des ferrailles contaminées ni sur les précautions à prendre sur les sites miniers. Une association locale Aghir in Man se bat pour le droit des populations locales à préserver leur environnement et à conserver leur mode de vie.
Un cri de son porteparole « il faut protéger les populations locales des conséquences de la radioactivité ».
D’autres solutions et des choix meilleurs que l’énergie nucléaire existent pour sortir du nucléaire. Disons non à ce pillage organisé mortifère.