http://www.youtube.com/watch?v=qwo2XF0bjPA&feature=player_embedded#at=62

Avec une autre vidéo :

http://www.halemfrance.org/spip.php?article79

Un prisonnier politique à Toulouse

il a pris 3 mois ferme en défendant Tom et Léa

jeudi 24 février 2011

MARCHE DE SOUTIEN

VENDREDI 25 FEVRIER RDV PLACE DE LA LIBERATION à Seysses A 13H

Au rassemblement de soutien de Tom et Léa devant le tribunal place du Salin, il y a eu une véritable agression policière, injustifiée puisque les manifestants n’étaient ni agressifs ni menaçants. Les policiers ont matraqué et gazé la foule amassée devant les grilles de la cour d’appel. Au moment où les personnes présentes protestaient contre le fait que l’accès à l’audience publique était refusée le drame à éclaté.

Les forces de l’ordre ont repoussé loin des grilles les militants, puis un véritable acharnement physique s’est produit contre l’une des personnes venue soutenir Tom et Léa, conduisant à son arrestation. Le commissaire présent a orchestré cette injustice et à produit de fausses accusations mettant en cause cette personne. Les conditions de son interpellation et de sa mise en garde à vue l’ont conduit à une comparution immédiate puis à une condamnation à la prison ferme : 3 mois !

UNE TELLE ARRESTATION EST UN ACTE POLITIQUE. Nous exigeons la libération immédiate de notre frère et ami Bruno, prisonnier politique en France depuis le 17 février dernier.

VENEZ NOUS REJOINDRE POUR LE SOUTENIR !!

Témoignage

Je voudrais témoigner de l’agression policière que j’ai vécue hier, lors du rassemblement de soutien pour le procès de Tom et Léa à la cour d’appel de Toulouse.

On nous a tout d’abord interdit l’entrée d’une audience publique.

Puis, alors que nous étions rassemblés pacifiquement devant les grilles du tribunal, sur ordre du commissaire, nous nous sommes fait chargés par la compagnie de CRS qui bloquait l’entrée. Ils ont entrepris de s’occuper de manifestants à coups de matraque.

À ce moment, nous nous sommes assis au sol, à l’image de notre pacifisme et de notre non-violence, l’état d’esprit dans lequel nous étions venu soutenir Tom et Léa.

Les CRS ont quand même lancé une grenade à déflagration et deux lacrymos.

Je tiens à signaler que des enfants, même des nourrissons, étaient présents et jouaient tranquillement pendant ce rassemblement pacifiste. Notamment les deux filles d’un couple d’amis avec qui nous étions venus.

Je reste très choquée d’avoir vu ces enfants terrorisés par la violence de la scène, de les avoir vu pleurer en demandant pourquoi ? De voir des parents essayer d’expliquer à leurs enfants que la peur a changé de camp.

Depuis quand s’en prend-on à des enfants ?

Peut-être depuis que les forces de l’ordre se permettent de passer leurs nerfs sur le peuple.

Frustration mal gérée ou manœuvre planifiée visant à inverser les rôles en troublant l’ordre public ? Et faire pencher la balance d’un jugement…

Marie

Vendredi 18 février 2011.

Le procès de Léa et Tom et/ou de leur pertinente yourte sur la commune d’Arrout, hier jeudi 17 février 2011.

Voir l’article complet avec les photos :
http://deconstruire.babylone.over-b...

Seulement voilà, la réalité la voilà toute simple, nous étions pacifique nous l’assurons, et un petit groupe d’entre nous attendait de pouvoir entrer pour assister au procès (public), mais voilà :
Les CRS ont laissés passer au compte goutte, les avocats, noël Mamère, les médias, les prévenus puis finalement les 2 parents et le maire, et quelques 5 autres personnes à peine et aucune des associations présentes n’a pu assister au procès, pourtant public !
Plus de 200 personnes présente malgré tout pour les soutenir...

(on va dire "200 ou +" !! mais c’est pour ne pas trop leur faire peur, car la réalité c’est que :
45 000 personnes ou organisations ont signés la pétition en moins de 2 mois !)
, car ALORS ... )

Comment expliquer la charge soudaine de ces gars en costumes de Robocop alors que des enfants, même des nourrissons, étaient présent et jouaient tranquillement pendant ce rassemblement pacifiste.!!! (attention âmes sensibles)

"En marge de l’audience, une altercation opposant les Policiers devant le tribunal et une dizaine de personnes qui souhaitaient malgré les instructions du procureur, assister à cette audience, a éclaté aux alentours de 16h." dit AriègeNews..!!
Or, Personne, PERSONNE ne nous a jamais fait parvenir cette info : les CRS à l’entrée de la grille nous ont demandé d’attendre ... (d’abord "14h", puis "ça a pas commencé", pi "y a plus de place") sans jamais nous donner plus d’informations.

Et alors que n’était passé que 5 personnes à peine, et puis, sans prévenir, ce sont bien eux seuls (et non la foule) qui ont chargé et donné avec forces les coups..

Il n’y a JAMAIS eu aucun mouvement de provocation qui puisse justifier une telle charge !

Dans les cris, la pagaille, mains en l’air nous nous sommes alors assis, demandant le calme...

Et alors que nous tentions de consoler les enfants et rassurer les personnes choquées, ils ont tiré une bombe lacrymo qui fait : "Bang" !

...et le vent à retourné les gaz vers eux !
(dans la salle d’audience aussi le gaz se sentait, nous ont raconté Léa et Tom)..
Il n’y a JAMAIS eu aucun mouvement de provocation de la part des Manifestants qui puisse justifier une telle charge ! Au contraire ! Cette violence est inexplicable, démesurée et complètement inutile.. (entendre les cris sur DailyMotion)
Retour au calme, indigné, choqué, déterminé...

Une plainte au procureur sera déposé.

La porte restera close.

Compte rendu rapide du procès, délibéré prévu le 19 mai : à suivre...

Un groupe est parti manifester devant chez la police, une personne ayant été emmenée en garde à vue.

Reste la question...

Loppsi 2 : La Yourte d’Arrout sera elle détruite ?

http://www.dailymotion.com/video/xh...

Procès en appel de Tom et Léa : délibéré prévu le 19 mai

http://www.ariegenews.com/ariege/de...

17/02/2011

Plus de deux cents personnes venues du grand Sud-Ouest s’étaient données rendez-vous cet après-midi devant la Cour d’Appel de Toulouse pour soutenir Tom et Léa le jeune couple installé depuis 2007 dans une yourte sur la commune d’Arrout (Ariège).

Dans la foule, des anti-loopsi2, des représentants d’associations pour le droit au logement ou de mouvances alternatives, mais aussi beaucoup d’anonymes qui depuis plus de deux ans suivent pas à pas l’histoire de la « Yourte d’Arrout »

« Nous sommes solidaires, précise Alain et son épouse venus de Clermont-Ferrand, tout le monde n’a pas envie d’habiter en ville, il faut pouvoir continuer à avoir le choix »

Frédérique n’a pas hésité à se déplacer de Bordeaux : « j’ai moi aussi le projet d’acheter un terrain et d’y installer un habitat léger […] cette loi Loppsi2 m’a révoltée, je suis venue les soutenir »

Quant à Paul, l’Ariégeois de l’étape : « Tom et Léa ont un projet économique, ils n’embêtent personne, sont respectueux de l’environnement […] on a besoin de gens comme eux pour faire vivre un territoire qui se meurt ! »

Preuve de la portée politique de ce procès, Noël Mamère, député Europe Ecologie qui vient de soutenir à l’assemblée une proposition de loi visant à reconnaitre l’habitat coopératif s’était déplacé de sa mairie de Bègles pour être entendu en tant que témoin dans cette affaire.

Affaire qui rappelons-le oppose la Direction départementale de l’équipement et de l’agriculture (DDEA) à Tom et Léa accusés d’avoir installé une yourte sur un terrain privé avec l’assentiment du propriétaire sans avoir demandé de permis de construire .

L’avocate parisienne Caroline Macary a développé dans sa plaidoirie que la yourte étant une tente, elle relève d’un régime juridique exempté d’autorisation préalable.

De plus selon elle, on peut qualifier juridiquement une yourte d’habitation légère de loisir, excluant toute demande de permis de construire.

L’avocate a expliqué que Léa et Tom se sont installés par nécessité dans cette yourte car ils n’avaient pas de revenus suffisants pour louer un logement autre que les logements sociaux déjà occupés sur la commune et ne pouvaient continuer à vivre dans leur camion.

Selon l’avocate, le couple avait un véritable projet de vie sur ce territoire : Léa, l’installation de sa propre exploitation de maraichage biologique et Tom, une entreprise artisanale en tant que cordiste spécialisé dans les travaux de hauteur.

Selon Caroline Macary, qui a demandé la relaxe de ses deux clients, ses arguments sont difficiles à contourner « je compte sur la sagesse de la Cour d’Appel […] j’ai bon espoir en l’avenir »

Noël Mamère indique ne pas comprendre l’acharnement du ministère public dans cette affaire bien antérieure à Loppsi2 et son « insupportable article 32 ter qui fait la chasse aux précaires » demandait à la sortie de l’audience qu’on laisse un peu tranquille ces deux jeunes gens qui ont fait ce choix de vie et celui de cet habitat dans une zone de forte déprise agricole.

« L’administration serait bien plus inspirée de lutter contre ceux qui contribuent au mitage de nos campagnes et qui construisent contre tout système légal en défigurant les paysages plutôt que de s’attaquer à ceux qui redynamisent les territoires ruraux »

Rendez-vous le 19 mai pour le délibéré de la Cour d’Appel.

En marge de l’audience, une altercation opposant les Policiers devant le tribunal et une dizaine de personnes qui souhaitaient malgré les instructions du procureur, assister à cette audience, a éclaté aux alentours de 16h.

Les forces de l’ordre ont utilisé les gaz lacrymogènes pour éloigner les manifestants.

Léa et Tom sont condamnés par l’État à devenir des SDF !

http://www.halemfrance.org/spip.php...

APPEL À SOUTIEN POUR LE DROIT À UN HABITAT CHOISI MODESTE ÉCOLOGIQUE ET CITOYEN ! LE DROIT DE VIVRE ET TRAVAILLER LOCALEMENT !

L’audience en appel est fixée au 17 février prochain à 14 heures au tribunal de Toulouse. Pour se rendre au procès, voir l’agenda de Toulouse.

Signez, si ce n’est déjà fait la pétition sur le site de HALEM (texte mis à jour).
http://www.halemfrance.org/spip.php...

http://antiloppsi2.net/antiloppsi2-toulouse-prairie-des

Antiloppsi2 Toulouse - Prairie des Filtres

Cette vidéo a été co-signé par différents collectifs de média alternatifs français. Elle traite également de l’engagement ( ou non ) des médias dans une lutte.
Vidéo :
http://regardeavue.com/campement-anti-loppsi-2-de-toulouse/

www.toulouse.antiloppsi2.net

Le campement de la Prairie des Filtres à Toulouse est un espace de vie et une base pour la mobilisation contre la loi LOPPSI2. (voir vidéo)
Venez nous rencontrer autour d’une boisson chaude, vous informer, participer à la vie du camps, aux assemblées, aux actions... !

Chaque jour une action est prévue. Vous trouverez l’information sur la page "action quotidienne".

Toute aide financière pour le camp est la bienvenue. Cela nous permettra de mieux nous organiser et de répondre à quelques besoins sur le lieu. Nous accueillerons également volontiers une aide matérielle du type : matelas, couvertures, peinture...

Merci à vous !

La rue a rarement la parole, elle est confisquée par une minorité d’intellectuelLEs. Il est urgent de se réapproprier la parole et la politique !

C’est pourquoi ce site est ouvert à toutes et à tous, quelle que soit l’origine, l’implication ou non dans des mouvements militants, la maîtrise de la langue.

Nous n’avons pas honte de nos fautes de français, elles sont le reflet de la diversité au sein de notre mouvement !

8 février : Quelques infos des derniers jours !

c’est très long, mais bon...

y’a le tract de lundi, puis les compte-rendus de samedi et de dimanche !

MOINS DE JUSTICE SOCIALE
PLUS DE CONTROLE SOCIAL !

La LOPPSI2 (Loi d’Orientation et de Programmation pour la Performance de la Sécurité Intérieure) sera votée définitivement demain par les 2 assemblées, dans l’ignorance la plus totale de la population alors qu’elle représente une des plus fortes attaques contre nos libertés individuelles et publiques. Ce recul social est une véritable agression envers les populations les plus précaires.

Cette loi aux 46 articles, revient sur le décret d’application de 2008 sur « le train de vie des allocataires du R.M.I. ». Celui-ci donnait des « nouvelles » prérogatives aux agents des services sociaux et de pôle emploi (anciennement ASSEDIC) pour « croiser les fichiers » (CAF, sécurité sociale, trésor public, contrôleurs du travail…). En cas de suspicion de fraude, ou pour acter d’un travail non-déclaré le « secret professionnel » était levé. Cette demande obsessionnelle à déclarer nos revenus n’a d’autres buts que de baisser les allocations (déjà « minimales ») et à multiplier les radiations pour augmenter la performance et la rentabilité de ces services.

Le secret professionnel des travailleurs sociaux reste pour les personnes bénéficiaires des services d’aide un rempart au contrôle social. Déjà remis en question dans la loi de « prévention de la délinquance » les professionnels s’étaient mobilisés pour le conserver argumentant sur le fait qu’ils n’étaient pas des socios-flics et que la relation de confiance était le socle de leur intervention sociale !
Malgré cette première bataille « gagnée », Sarkozy poursuit sa guerre aux « pauvres » et remet ça avec la LOPPSI2

Parce qu’un autre monde est possible, il est grand temps de résister à ces attaques du pouvoir et de refuser ces lois sécuritaires gouvernementales !
Depuis 3 semaines maintenant un camp d’occupation s’est monté à la Prairie des Filtres de Toulouse afin de dénoncer cette loi liberticide, celles passées et celles à venir (loi Besson, loi sur la psychiatrie…).
Ce village de résistance est composé de nombreuses personnes venant de toute la France et de tous horizons. Chaque jour de nouvelles personnes viennent occuper l’espace public, prendre la parole pour créer le débat qui s’impose aujourd’hui. Les réseaux militants convergent de plus en plus afin que le constat du « plus jamais ça » ne soit pas que de simples mots mais un mouvement de résistance capable de fédérer la population afin de s’opposer à un état totalitaire !

Parce que nous sommes acteurs de notre propre vie, rejoignez les réseaux de ré-existence qui se créent partout, chaque jour en France.

www.toulouse.antiloppsi2.net Contact : 06 30 94 85 71

Dans la nuit du vendredi 4 au samedi 5 février nous oeuvrons pour que le soleil fasse son apparition à la mobilisation du lendemain…
Chants militants, danse de la joie, unions de nos cœurs… rien ne manque pour qu’il nous accompagne tout au long de la journée !
Des copains arrivent de partout en France, les bordelais sont au rendez-vous, les bretons devraient arriver dans la nuit…

Samedi 5 février c’est avec bonheur que le village s’éveille sous un soleil de plomb et un immense ciel bleu !
Pas un nuage à l’horizon, la journée promet d’être magnifique !
Les frangins du sud Aveyron font une première arrivée, suivie d’une deuxième avec poids lourd rempli de bois, de palettes, de la bouffe et des couvertures ! Ils assurent les potos !

Le soleil est à son zénith mais pas la mobilisation ! Les personnes continuent à arriver en masse ! Des jongleurs de ça de là, la battucada qui s’échauffe, les occupants tout en couleur, maquillés, pailletés dansent sur les rythmes de la grosse caisse. Une armée de clowns activistes font des attentats aux bisous ! La bonne humeur règne sur le camp, une belle énergie plane sur notre petit village de résistants. Nos oreilles bourdonnent des rires d’enfants qui courent tout autour des habitants…

14h30 après un dernier rappel du « manifestant pacifiste » nous partons joyeusement dans les rues de Toulouse en nous trémoussant aux rythmes de la Battuc’
87,88,89…243,244,245…467,468,469…712,713,714… (en comptant les toutous et les bicyclettes, il y a un monde fou à cette manif’estive !)

Nous faisons sensation dans les rues, les passants s’arrêtent tantôt étonnés, tantôt amusés mais toujours avec un très bon accueil, surtout de nos « tracteurs » en folie (non, non ce ne sont pas les tracteurs des champs, ici ce sont les tracteurs des villes !), les tracts partent à une vitesse incroyable, les quelques milliers sont distribués avant même notre arrivée au capitole !
Dans une grande avenue le cortège prend l’espace, tambours et couleurs émerveillent les gens qui restent par groupe un peu scotchés en regardant le spectacle !
Nos coloristes crayonnent sur les murs et les trottoirs « non à la vidéosurveillance, oui à la bienveillance ! », devant les groupes médusés on dessinent des cœurs à la craie sur le bout de trottoir devant eux, ils sont touchés souris, nous lancent des baisers !
Ah ! Le pouvoir de l’Amour !!
Même au détour d’un jardin public un policier aura droit au petit cœur à ses pieds, bleu comme son uniforme ! Il sourit ! Ne mentez pas Monsieur l’agent on vient de vous décocher une flèche en plein cœur ! Vous êtes touché ! ;0)

Arrivés vers Jean Jaurès les «  men in green » (troupe de théâtre) nous font « assis, couchés, debout, couchés ! » tout le monde est à terre ! Les toutous en profitent pour venir nous faire des câlins ! Les « men in green » dessinent à la craie les contours de nos corps… Ci-gît nos libertés !

L’action se poursuit place du capitole, prise de parole des manifestants, chacun y met son cœur et ses tripes ! Puis retour sur le camp où on décide de faire un petit débrif’ de la journée, un immense cercle s’organise sur la place centrale du village de la résistance. Chaises, rondins de bois, palettes, tout le confort pour assister à la prise de parole !
Qu’il est beau ce cercle !
On apprend qu’un collectif antiloppsi2 vient de naître dans le Tarn, dans le sud Aveyron, qu’un camp vient de se monter à Montpellier pour le weekend… que les copains de Limoges tiennent toujours le camp devant la préfecture (presque 3 semaines !)…

On se redonne rendez-vous lundi 7 février à midi à la prairie des filtres pour refaire une action déambulatoire ! Préparation de la manif’ et départ à 14h ! _ Le thème ? Les institutions !!…
Ca promet de beaux moments !

DIMANCHE 6 FEVRIER

un nouveau jour se lève sur le village de la résistance à la prairie des filtres…

Levés aux aurores pour l’action du jour, les premiers habitants/résistants se retrouvent dans la brume matinale autour du feu, café chaud, brioche à la main.

9h30 un premier appel pour partir à l’action. Nous allons distribuer les tracts pour soutenir Fredo, nomade devenu éleveur, qui risque d’être expulsé. Le procès aura lieu le 22 février prochain. Quelques jours avant le Maire avait rédigé une lettre/tract diffamante concernant la famille LIEVY qu’il avait fait mettre dans la boîte aux lettres de tous les habitants de Frouzins par les policiers municipaux.
A 10h une joyeuse équipe de 15 occupants part en covoiturage pour la petite commune avoisinante. Nous retrouvons sur place une autre quinzaine de militants regroupés autour de Fredo au marché de Frouzins. Nous apprenons que le Maire est venu un peu plus tôt, avec la police municipale (encore présente à notre arrivée) et qu’un arrêté préfectoral datant de 2005 à été affiché pour rappeler l’interdiction de distribuer des tracts sur le marché !

Qu’à cela ne tienne ! Nos équipes de tracteurs chocs se dispersent dans le village, bientôt nous inondons littéralement les passants avec les 1.500 tracts prévus pour l’action. Pas une personne n’entre ou ne sort du marché, de la ville sans un fly. L’accueil est chaleureux à la hauteur de nos sourires et de notre joie de communiquer notre solidarité.

A midi, « chômage technique », « mission accomplie » une équipe se dirige au marché pour la récup’ du jour. Le reste du groupe repart sur le village de la résistance pour accueillir les voisins à un grand repas de quartier suivi d’un bal folk.

Par notre « correspond » sur place :
«  Sous un soleil printanier, on lâche les écharpes et les bonnets pour se retrouver en T-shirt autour d’une tambouille avec les voisins. Des tables, des chaises pour accueillir une centaine de personnes, des fleurs et de la décoration faite avec les petites mimines de nos créateurs/trices sont posés deci delà. Notre cuisinier adoré a encore une fois assuré comme un chef ! Après avoir bien mangé, quelques musiciens s’accordent et c’est parti pour le bal ! On apprend les pas, on garde le rythme, on tape dans les mains et on change de partenaires !
Quelques voisins et de nombreux toulousains ont répondus à l’appel des résistants et viennent guincher avec nous. Des badauds s’arrêtent, les anciens souris en voyant la bourrée, rappel de leur jeunesse !
Quoi de mieux qu’une fête de quartier pour s’unir et s’amuser ? »

La journée s’achève par l’assemblée générale.
Nous recevons l’info que la loge (squat toulousain) a réussi à récolter 350 euros au concert de soutien organiser la veille pour le campement.
50 personnes au tout début puis très vite 75, 90 pour faire tous ensemble le bilan de nos actions, de l’occupation…
Bilan très positif concernant les actions, information à la population (plus de 50.000 tracts distribués), des centaines de personnes sont passées sur le camp. Les réseaux militants toulousains s’activent pour se féderer.
Le bilan concernant l’occupation à été plus mitigé du fait de la présence de nombreuses personnes notamment de nuit, ne participants pas en journée au action, consommant uniquement notre énergie à contenir la nuit !
Demain lundi, une nouvelle journée d’action est prévu ; déambulation dans les rues et occupations de lieux institutionnels stratégiques (CAF, Sécu…)
On entame une quatrième semaine d’occupation à la prairie, des actions se poursuivent (invitation à prendre la parole dans des squats, émissions de radio, de télé…) plus tout ce qui concerne la communication en générale à l’égard de la population toulousaine.

«  La lutte est comme un cercle, elle peut commencer à n’importe quel point mais elle ne s’arrête jamais ! » Sous-commandant insurgé Marcos.

Bref de quoi suivre encore les aventures de la petite yourte dans la prairie un bon moment !

HASTA LA VICTORIA SIEMPRE !!!

Léa et Tom sont condamnés par l’État à devenir des SDF !

http://www.halemfrance.org/spip.php...

APPEL À SOUTIEN POUR LE DROIT À UN HABITAT CHOISI MODESTE ÉCOLOGIQUE ET CITOYEN ! LE DROIT DE VIVRE ET TRAVAILLER LOCALEMENT !

L’audience en appel est fixée au 17 février prochain à 14 heures au tribunal de Toulouse. Pour se rendre au procès, voir l’agenda de Toulouse.

Signez, si ce n’est déjà fait la pétition sur le site de HALEM (texte mis à jour).
http://www.halemfrance.org/spip.php...

LEA ET TOM CONDAMNES PAR L’ÉTAT A DEVENIR DES SDF !!!

En pleine crise du logement ! En pleine crise économique !

La situation du logement en Ariège est catastrophique ; impossible de trouver des locations dans le département ; alors que les zones rurales se désertifient, des touristes fortunés font main basse sur l’immobilier. Des jeunes qui travaillent, intégrés socialement ! Des jeunes qui ont choisi de vivre en milieu rural, donc qui revitalisent les campagnes ! Des jeunes fortement impliqués dans une démarche d’habitat écologique et de préservation de la nature !

Ont été CONDAMNES par l’ÉTAT devant le Tribunal Correctionnel de Foix à la DESTRUCTION DE LEUR HABITAT, une amende de 600€ et 10€ par jour de PÉNALITÉS de retard.

Leur DÉLIT : avoir choisi d’habiter une tente (une yourte) plutôt que de crever de froid dehors !

Ils ont comparu en première instance le 9 février 2010 suite à une plainte de la DDEA* (un service public !), sur le fondement d’articles du code de l’urbanisme pour infraction au permis de construire. Ils font APPEL et réclament la RELAXE et le droit à un habitat MODESTE ÉCOLOGIQUE ET CHOISI ! le droit de vivre, le droit de travailler localement !