Une tribune pour les luttes

Marseille / Collectif Solidarité Maghreb

Rassemblement de solidarité avec les peuples d’Algérie et du Maroc du 20 février 2011

Compte-rendu et photos.

Article mis en ligne le dimanche 20 février 2011

Manifestation à Rabat le 2O février

Des milliers de personnes manifestent en scandant "Liberté, dignité, justice" et "moins de pouvoirs à la monarchie". "Le roi doit régner et non gouverner" ou "le peuple veut une nouvelle Constitution".


MARSEILLE

Dimanche 20 février 2011

A la suite du rassemblement en soutien à l’ensemble des peuples qui se soulèvent et bouleversent les régimes de l’ensemble des pays du sud de la Méditerranée, après les nombreuses prises de parole, les manifestants se sont rendus au Consulat du Maroc où quelques opposants agressifs ont clamé leur soutien inconditionnel au roi.

Khadafi assassin, Sarkozy complice
Solidarité avec le peuple libyen.
Solidarité entre les peuples du Maghreb
Régime dégage
Au Consulat du Maroc


Rassemblement de solidarité avec les peuples d’Algérie et du Maroc

Dimanche 20 février 2011 14 h 30 aux Mobiles (haut Canebière)

Les soulèvements populaires en Tunisie et en Egypte, couronnés par la chute des dictateurs Ben Ali et Moubarak, ouvrent de réelles perspectives pour la libération des peuples de la rive sud de la méditerranée du joug des dictatures en place. Cette quête de liberté et de justice sociale initiée par les peuples d’Egypte et de Tunisie est entrain de s’étendre aux autres pays de la région.

En Algérie, outre les émeutes quasi quotidiennes touchant différentes localités du pays, Une organisation, la Coordination Nationale pour le changement et la Démocratie met en place les outils nécessaires à une contestation pacifique du système mafieux. La marche du 12 février dernier a semé la panique au sein du pouvoir algérien et réussi à faire braquer le regard de l’opinion publique internationale sur l’Algérie. Elle réedite ce samedi 19 février une autre marche à Alger, un meeting à Oran et des initiatives dans plusieurs autres villes du pays. Ces initiatives s’organisent autour des mêmes revendications :
- Levée de l’état d’urgence.
- Ouverture des champs politique et médiatique.
- Libération des personnes arrêtées pour des raisons de manifestations ou de délits d’opinion.
- Système dégage !

Le Maroc n’est pas en reste : le 30 janvier dernier, une grande manifestation est organisée à Tanger par Attac Maroc pour dénoncer la vie chère et l’absence flagrante de perspective pour une jeunesse qui constitue la majorité de la population. Parmi cette jeunesse beaucoup sont diplômés. D’ailleurs l’association nationale de chômeurs diplômés activant depuis déjà plusieurs années a mobilisé près d’un millier de diplômés chômeurs devant le Palais royal à Rabat, jeudi 10 février 2011 dans la soirée, pour dénoncer l’inaction du gouvernement et demander la démission du Premier ministre, Abbas El Fassi. Un appel à une manifestation nationale pour ce dimanche 20 février est lancé à travers internet, auquel plus de 10000 personnes ont répondu favorablement.

La mobilisation qui semble s’installer dans la durée en Algérie et à ces débuts au Maroc, nous incite, nous aussi à demeurer sur la brèche. C’est pour cette raison que le Collectif Solidarité Maghreb appelle à une manifestation le :

Dimanche 20 février 2011 à 14h30 Aux Mobiles (haut de la Canebière) à Marseille.

A cette occasion

- nous proclamons notre soutien aux peuples algérien et marocain en quête de justice sociale et de liberté,
- Nous mettons en garde les pouvoirs algérien et marocain contre tout réflexe répressif et les rendons responsables devant l’opinion publique internationale de la moindre goutte de sang versé par un manifestant.
- Nous maintenons une mobilisation vigilante et une solidarité accrue avec le peuple tunisien dans sa démarche souveraine de la mise en place d’un processus démocratique loin de toute ingérence régionale ou internationale.
- Nous sommes partie prenante de toutes les mobilisations pour soutenir le peuple égyptien dans la consolidation de sa victoire sur le tyran Moubarak.

Contact : solidarite.maghreb chez gmail.com ou 06.33.04.55.91

Collectif Solidarité Maghreb  : Alternative Libertaire-Marseille (AL) – Association des Pieds Noirs Progressistes et leurs Amis (ANPNPA-Marseille) - Association des Tunisiens en France (ATF) - Confédération Nationale du Travail (CNT 13) - Fédération pour une Alternative Ecologique et Sociale (FASE) - Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) - Ligue des Droits de l’Homme (L.D.H.13) - Mouvement ETTAJDID de Tunisie - Nouveau Parti Anticapitaliste (N.P.A.13) - Parti des Indigènes de la République (P.I.R Marseille) - Quartiers Nord/Quartiers Forts (QNQF) - Rassemblement pour une Algérie Progressiste (RAP- Marseille) - Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD-Marseille) - Radio Kalima

Soutenu par : Association des Travailleurs Maghrébins de France(ATMF) - ATTAC Marseille - Cap Méditerranée - Europe Ecologie-Femmes en noir - Gauche Unitaire - Parti Communiste Français (PCF13) - Parti de Gauche (PG) - Rouge Vif 13 - Solidaires 13 - Survie 13

Vous voulez vous informer sur la situation en Afrique du Nord ? Ecoutez chaque lundi de 18hà 19h et vendredi de 18h à 20h Radio Kalima Algérie et Radio Kalima Tunisie sur Radio Galère (88.4Mhz ou www.radiogalere.org)

Retour en haut de la page

Vos commentaires

  • Le 17 février 2011 à 16:51, par le journal de personne En réponse à : Rassemblement de solidarité avec les peuples d’Algérie et du Maroc

    Au suivant !

    Et maintenant… A qui le tour ?
    Bonjour, bonsoir !
    Au suivant… au suivant… au suivant !
    Avec ces révolutions à la chaîne… les internautes veulent en finir avec la gangrène…
    Et pour nos autres démocrates à la traîne, il ne s’agit plus de casser la baraque,
    mais de briser tous les dictats de tous les empires financiers.
    A vos blogs citoyens du monde entier !
    http://www.lejournaldepersonne.com/2011/02/au-suivant/

  • Le 17 février 2011 à 17:42, par Christiane En réponse à : Tunis : création du Comité pour le Congrès National de Sauvegarde de la Révolution

    Le vendredi 11 février toutes les forces d’opposition au gouvernement Ghannouchi se sont retrouvées pour mettre sur pied un Comité pour le Congrès National de Sauvegarde de la Révolution. Il s’agit d’un nouveau pas d’importance majeure dans le développement de la révolution tunisienne. Ces forces regroupent les 10 partis de gauche, démocratiques et nationalistes déjà rassemblés dans le « Front du 14 janvier », mais aussi d’autres partis comme le parti islamiste Ennadha et le Congrès pour la République, ainsi que – c’est fort important - la centrale syndicale UGTT. Des associations telles que celle des Avocats, des Journalistes, des Écrivains, sont également parties prenantes de l’initiative.

    En tout, 28 organisations ont signé la plate-forme.

    Celle-ci demande que le président par intérim actuel reconnaisse la légitimité du Comité et donc du Congrès qui sera convoqué et son droit de regard sur toutes les décisions du gouvernement et le droit de les rejeter.
    Il revendique également la dissolution des 3 commissions mises sur pied par le gouvernement Ghannouchi, qui doivent enquêter, une sur les violences, une deuxième sur la corruption et les malversations sous Ben Ali et une troisième sur les réformes politiques. Ces commissions sont maintenant dirigées par des proches … précisément de l’ancien dictateur Ben Ali et de son parti RCD (entretemps dissous). Le Comité exige quelles soient remplacées par 3 commissions créées par le Congrès de Sauvegarde de la Révolution.

    Pour Samir Hammouda, un représentant du PCOT en France , «  il s’agit dans les faits de la création d’un contre-pouvoir. Ce n’est pas encore ce que revendique le ‘Front du 14 janvier’, notamment la nomination d’un gouvernement populaire provisoire par ce Congrès. Mais c’est un compromis entre les 28 forces d’opposition qui permet de développer la révolution.
    Soit le président accepte et cela permettrait dans les faits d’imposer des mesures pour aller de l’avant. Soit le président refuse la légitimité du Congrès et de sa plate-forme. Mais alors cela aiguiserait encore plus les contradictions et raviverait également la révolution. Car la réunion du 11 février a également décidé la création de Comités de Sauvegarde de la Révolution à tous les niveaux, régionaux et locaux. Les locaux de l’UGTT seront les secrétariats de ces comités.
    Alors que les grèves, manifestations et rassemblements continuent à se multiplier en Tunisie, la plate-forme du Comité pour le Congrès de Sauvegarde de la Révolution est popularisée, les gens sont invités à s’organiser dans un comité local. La révolution se structure de plus en plus ! »

    Le samedi 12 février le « Front du 14 janvier » a tenu son premier grand meeting à Tunis, au palais des Congrès, une grande salle de 5.000 places. Non seulement elles étaient toutes occupées, mais plus de 1.000 personnes n’ont pas pu entrer…. Alors que la salle débordait d’enthousiasme et n’arrêtait de scander des slogans, les porte-paroles des différentes composantes du Front appelaient leurs militants et sympathisants à s’investir dans la mise sur pied des Comités pour la Sauvegarde de la Révolution, ainsi que des Comités locaux et régionaux du Front du 14 janvier.

  • Le 17 février 2011 à 17:48, par Christiane En réponse à : 4 17 /02 /Fév /2011 10:54 Maghreb et Moyen-Orient : bordel partout - 17 février

    http://juralibertaire.over-blog.com...

    Le point sur les contestations au Moyen-Orient, pays par pays jeudi 17 février.

    Répression sanglante à Bahreïn et en Libye.

  • Le 17 février 2011 à 18:22, par Christiane En réponse à : Egypte On dit “Dégage Moubarak !” mais pas “Casse-toi pauvre con !”

    .
    http://www.telerama.fr/monde/dites-...

    Pour marquer sa solidarité avec les manifestants de la place Tahrir, il a brandi une pancarte “Casse-toi pauvre con !”. Résultat, ce professeur du lycée français du Caire a été rapatrié par le Quai d’Orsay et sanctionné. Il aurait mieux fait de passer ses vacances en Dordogne…

  • Le 18 février 2011 à 08:53, par Christiane En réponse à : Vidéos des manifestations en Lybie

  • Le 18 février 2011 à 09:07, par Christiane En réponse à : Le monde en révolte

    Suivez en direct les manifestations dans le monde arabe

    http://www.lemonde.fr/proche-orient...

  • Le 19 février 2011 à 14:21, par Christiane En réponse à : Ebauche des revendications du Mouvement du 20 Février VERSION 1.0 du 13.O2.2011

    Nous, Jeunes Marocains appartenant au Mouvement du 20 Février, signataires du Traité du comportement exemplaire et de la bonne conduite, après plusieurs discussions et délibérations notamment à travers les réseaux sociaux sur Internet (Facebook, Twitter, Youtube, etc…), nous sommes parvenus à une ébauche de revendications que nous avons élaboré et classé comme suit :
    revendications politiques,
    revendications sociales et revendications économiques.

    Les revendications politiques sont comme suit :
    1. Dissolution du Gouvernement actuel.
    2. Dissolution du Parlement.
    3. L’organisation d’élections équitables et transparentes, managés par des instances indépendantes et non gouvernementales.
    4. Amendement de la Constitution visant à réduite les pouvoirs du Roi, et à donner plus de prérogatives au Parlement.
    5. Les Marocains sont égaux devant la Loi. Personne n’est au dessus de la Loi, y compris la personne du Roi et de la famille royale.
    6. Amendement de la Constitution permettant le vote au suffrage universel d’un Premier Ministre ayant toutes les prérogatives pour choisir les membres du Gouvernement. Il est élu pour une durée de 5 ans, renouvelable une seule fois.

    Les revendications sociales peuvent être résumées comme suit :
    1. La priorité des priorités est l’organisation d’une journée nationale pour la démolition des bidons villes dans tout le territoire national, et le relogement temporaire des familles dans des pensions et des maisons secondaires non occupées. L’Etat se charge de subventionner les frais de loyer, en attendant la construction de logements économiques, offrant ainsi un habitat digne aux marocains lésés.
    2. Garantir le droit du Travail pour tous, et création d’une caisse d’indemnisation des chômeurs.
    3. Réforme profonde de l’éducation et la lutte contre l’abandon scolaire par la création d’un fond exclusif de soutien scolaire, permettant d’aider les familles lésées.
    4. Eradication définitive du fléau de l’analphabétisme dans une durée ne dépassant pas cinq années, avec la participation de tous les acteurs du Gouvernement, des organismes internationaux et de la Société Civile.
    5. Réforme profonde de la Justice, garantir son autonomie vis-à-vis du Gouvernement. Poursuivre tous ceux qui sont impliqués dans le détournement du denier public.
    6. Sont considérés comme une Trahison à la Patrie, passibles de la peine maximale, les crimes suivants : La corruption, l’industrie et le trafic de stupéfiants. Le trafic d’êtres humains, cette section comprend l’immigration clandestine organisée et la prostitution organisée.
    7. La mise en place de ‘comités populaires’ dans le but d’alléger le fardeau de l’Institution judiciaire, en traitant des conflits au niveau des quartiers. Les comités populaires sont composés de Sages de quartiers élus démocratiquement, examinent les plaintes des habitants des quartiers et rédigent des rapports envoyés à l’Institution Judiciaire Indépendante.
    8. Réforme en profondeur du secteur de la Santé, sous le slogan « Santé pour tous ».

    Les exigences économiques peuvent être résumées comme suit :
    1. La mise en place d’un impôt sur la fortune, à réinvestir totalement dans la construction de logements économiques, des hôpitaux, des écoles et des universités.
    2. Lutte contre l’évasion fiscale. Punir les fraudeurs fiscaux.
    3. La mise en place de moyens de financement alternatifs, y compris le financement islamique.
    4. Octroi de prêts aux jeunes porteurs de porteurs de projets à des taux de 0%. Les encadrer et les encourager.

  • Le 19 février 2011 à 14:31, par Christiane En réponse à : Nouvelles le 19 février à midi

    41 morts depuis le début des protestations en Libye.

    LEMONDE.FR avec AFP et Reuters |

    19.02.11 | 12h56

    Les autorités ont, vendredi, réprimé dans le sang des mouvements de protestation sporadiques dans différents pays arabes.

    Yémen. Un étudiant a été tué par balle et cinq autres ont été blessés dans des heurts samedi avec des partisans du régime autour de l’Université de Sanaa.
    Il s’agit du premier mort à Sanaa depuis le début de la contestation contre le régime du président Ali Abdallah Saleh il y a une semaine. Les violences à Sanaa n’avaient fait que des blessés jusqu’ici, généralement des manifestants battus par des gourdins ou atteints par des armes blanches. La répression des manifestations est plus violente à Aden, grande ville du sud du pays, où neuf personnes ont été tuées depuis mercredi.

    Algérie. Aux cris de "Algérie libre et démocratique", "pouvoir assassin", "le peuple veut la chute du régime", quelque 200 personnes ont bravé samedi l’important dispositif policier déployé dans le centre d’Alger pour manifester.
    D’importantes forces de sécurité et des véhicules blindés quadrillaient samedi la place du 1er-mai, au centre d’Alger, lieu de rendez-vous d’une marche de l’opposition prévue pour exprimer son ras-le-bol du système politique. Tout comme samedi dernier, des cars avec des policiers casqués, munis de matraques et de boucliers, ainsi que des véhicules blindés ont pris position en plusieurs endroits du centre de la capitale. La place du 1er-mai était entièrement bouclée et les forces de l’ordre étaient postées quasiment à chaque mètre, un dispositif similaire à celui qui attendait la semaine dernière les manifestants ayant répondu à l’appel de la CNCD.
    Les manifestants sont censés emprunter à partir de 11 heures (10 heures GMT) un parcours délimité jusqu’à la place des Martyrs, soit environ quatre kilomètres plus loin. Les autorités n’ont "pas reçu" de demande formelle d’autorisation pour la marche, a affirmé, vendredi à Madrid, le ministre algérien des affaires étrangères, Mourad Medelci. Les manifestations dans la capitale sont interdites depuis 2001.

    Libye. Un bilan non officiel faisait état de 41 morts depuis le début des protestations en Libye. Un bilan revu à la hausse par l’organisation Human Rights Watch qui a avancé, samedi matin, le chiffre de 84 morts, en s’appuyant sur des témoignages de personnel hospitalier et de témoins.
    L’accès à Internet a été coupé dans la nuit de vendredi à samedi dans le pays, où le régime tente d’empêcher les manifestants anti-gouvernementaux de s’organiser et de communiquer entre eux, selon Arbor Networks, société spécialisée dans la surveillance du trafic internet, basée aux Etats-Unis.
    D’importantes manifestations pour réclamer le départ de Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 1969, ont eu lieu vendredi dans plusieurs villes de la côte est de la Libye, notamment à l’appel de groupes constitués sur Facebook. Le bilan des émeutes a dépassé les 40 morts depuis le début des protestations mardi.

    Bahreïn. Samedi matin, l’armée s’est retirée de la place de la Perle, à Manama, épicentre de la contestation. L’opposition avait exigé au préalable ce retrait avant tout dialogue avec le pouvoir. Mais aussitôt après le retrait des chars et véhicules de l’armée, la police a dispersé à coup de gaz lacrymogènes des manifestants qui convergeaient sur la place. Au moins trois manifestants ont été interpellés.
    Les opposants, qui ont rejeté l’offre de dialogue du prince héritier, exigent la démission du gouvernement et ont appelé à manifester mardi.

  • Le 19 février 2011 à 20:26, par Christiane En réponse à : Algérie / manifestations : un député du RCD grièvement blessé

    Un député du RCD, Tahar Besbes, a été grièvement blessé samedi lors de la marche regroupant les opposants au régime de Bouteflika à Alger.

    Le député du Rassemblement pour le culture et la démocratie souffrirait d’un traumatisme crânien, lequel serait consécutif à un coup reçu lors d’un affrontement avec la police.

    Tahar Besbes "a reçu un coup au ventre donné par un policier. En tombant, sa tête a heurté le trottoir", a raconté Mohsen Belabbas, porte-parole du RCD. Selon lui, le député avait l’air d’être dans le coma.

    Selon le Dr Rafik Hassani qui se trouvait à ses côtés à l’hôpital de Mustepha, Tahar Besbes semblait souffrir d’un traumatisme crânien.

    Ces évènements interviennent alors que la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) a appelé à une marche de la place du 1er mai à la place des Martyrs samedi à Alger. Objectif affiché : réclamer un changement de "système" politique.

    Pour faire face aux manifestants les forces de sécurité, dotées de véhicules blindés, quadrillaient le secteur samedi. Toutes les voies menant à la place ont été bouclées, des barrières métalliques empêchant l’arrivée des manifestants tandis que la police était postée quasiment à chaque mètre.

    Selon Reuters, un demi-millier de manifestants ont été dirigés dans la cour d’un ensemble d’immeubles résidentiels où ils ont été encerclés par des centaines de membres de forces de l’ordre casqués et en tenue anti-émeute. Selon le quotidien algérien El-Watan, comme le samedi précédent , les autorités ont une nouvelle fois déployé un dispositif policier impressionnant dès les premières heures de la matinée dans toutes les rues de la capitale du pays, Alger.

    Les gares ferroviaires ont, une nouvelle fois, été fermées et aucun train n’a quitté les quais d’Alger. Les barrages routiers ont été multipliés notamment sur l’autoroute qui relie Tizi-Ouzou, Boumerdes et Béjaia à Alger. Des contrôles policiers ont été effectués au niveau des différents carrefours de la capitale. Selon le journal, en vue d’effrayer la population et de la dissuader d’aller manifester, les forces de l’ordre, ont usé à maintes reprises d’un ton menaçant en direction des Algériens.

    A noter par ailleurs que Fodil Boumala, un des fondateurs de la Coordination, s’en est pris une nouvelle fois aux autorités. "Il faut une rupture définitive avec ce régime incarné depuis 1999 par le pouvoir lui-même, composé de forces militaro-civiles, parmi lesquelles le président Abdelaziz Bouteflika", a-t-il ainsi déclaré samedi.

    Rappelons que la CNCD, coalition de partis, de membres de la société civile et de syndicats autonomes, a été créée le 21 janvier dernier à la suite des émeutes meurtrières du début de l’année en Algérie, lesquelles sont à l’origine du décès de 5 personnes, 800 blessés étant par ailleurs officiellement dénombrés. Ces mouvements de révolte avaient été déclenchés par une brusque flambée des prix des produits de première nécessité.

    Sources : AFP, Reuters, Le Parisien, ElWatan

  • Le 20 février 2011 à 11:59, par Christiane En réponse à : Les dictatures sanglantes / La Lybie de Khadafi : au moins 104 morts à ce jour.

    Dimanche matin, Human Rights Watch (HRW) faisait état d’un nouveau bilan, relayé par la BBC, d’au moins 104 manifestants tués.

    Combien de blessés et d’emprisonnés.

  • Le 20 février 2011 à 19:11, par ALI En réponse à : Ebauche des revendications du Mouvement du 20 Février VERSION 1.0 du 13.O2.2011

    Good Day,
    its seems u forgot that Morocco have no enough resource like many other countries
    also if u check situation in many european countries in addition to Usa u will find that many peoples suffer from what u have listed in ur below message.
    For us we are 36 m Moroccan and we love our country and we will not give chance to few peoples to talk on our behalf and also we will survive to make the well groing of our economice and we will support our King,
    if u check the situation in Morocco and u compare it with many other countries in M East and N Africa u will understand that we are on the right way and we dont need any new mouvment netwrok like the one u are representing to change things to bad way.

  • Le 20 février 2011 à 19:56, par Christiane En réponse à : TUNISIE Des milliers de manifestants réclament la démission du gouvernement de transition

    Quelque 4.000 Tunisiens manifestaient dimanche à Tunis devant la Kasbah, siège de la Primature, pour réclamer la démission du gouvernement de transition dirigé par Mohamed Ghannouchi, l’élection d’une assemblée constituante et un système parlementaire.

    "Démission du Premier ministre, Assemblée constituante, Indépendance de la justice", "Dissolution du Parlement", "Système parlementaire", "La tunisie est à nous et pas aux autres, non à l’ingérence française", pouvait-on lire sur des banderoles au milieu d’une multitude de drapeaux tunisiens.
    "Gouvernement de Ghannouchi dégage", scandaient les manifestants en faisant le geste de la main.
    "La population veut la chute du régime", "La population doit se révolter contre les vestiges de l’ancien régime", "Génération de colère, génération qui a provoqué la révolution", criaient les manifestants rassemblés après un appel lancé sur Facebook.

    "Nous sommes contre l’Etat de Ghannouchi parce que notre révolution n’a abouti à rien avec ce Ghannouchi, cette équipe de Ben Ali n’a rien changé. Le RCD (Rassemblement constitutionnel démocratique, ex-parti au pouvoir) existe toujours même s’ils ont promis de le dissoudre après sa suspension. C’est du bluff", a déclaré Samia Mahfoudh, enseignante de 50 ans.
    "Ils nous prennent pour des dupes. Tous les membres du Parlement et des conseils de région ont été élus par l’ancien régime, la Constitution a été réformée par l’ancien régime. Le RCD veut semer la terreur", a dit de son côté Sami Ben Moumen, médecin de 30 ans.
    - Mohamed Ghannouchi a été le Premier ministre de Ben Ali de 1999 jusqu’à sa chute le 14 janvier sous la pression populaire.

  • Le 21 février 2011 à 10:43, par Christiane En réponse à : Maroc le 20 février 2011

    LA REPRESSION ETAIT BIEN PRESENTE AUJOURD HUI DANS LES VILLAGES LOIN DES MEDIAS INTERNATIONAUX

    http://www.youtube.com/watch?v=pqHKbl2QXKU

Soutenir Mille Bâbords

Pour garder son indépendance, Mille Bâbords ne demande pas de subventions. Pour équilibrer le budget, la solution pérenne serait d’augmenter le nombre d’adhésions ou de dons réguliers.
Contactez-nous !

Thèmes liés à l'article

Manif/rassemblements c'est aussi ...

0 | 5 | 10 | 15 | 20 | 25 | 30 | 35 | 40 | ... | 1120