19 h à l’espace Cézanne (CRDP) - 31 bis Bd Athènes 13001 Marseille
19 h à l’espace Cézanne (CRDP) - 31 bis Bd Athènes 13001 Marseille
Projection du film espagnol :
de GUTIERREZ Chus (2002-35mm)
A la suite du Buffet qui suivra le film un débat sera animé par Marc OLLIVIER d’ATTAC-Méditerranée avec
Nicolas DUNTZE de la Confédération Paysanne ;
Nicholas BELL du Forum Civique Européen ;
le Codétras ;
Ian DUFOUR (Inspecteur du Travail) et des Témoins ...
Cette soirée a lieu dans le cadre du Forum Social Méditerranéen (FSMéd) dont la 5e ASSEMBLEE PREPARATOIRE INTERNATIONALE se déroule à Marseille les 14,15 et 16 janvier 2005.
Vous pouvez télécharger l’appel de Marseille à rejoindre le Forum Social Méditerranéen (incluant le programme) (PDF 68 Ko) :
www.local.attac.org/13/marseille
Et prendre connaissance de l’état d’avancement du processus sur le site du Forum : www.fsmed.info/
En Andalousie, dans la région d’El Ejido, un ancien désert a été recouvert en quelques dizaines
d’années par l’une des plus importantes concentrations de cultures sous serres de la planète. Les légumes produits sont exportés massivement dans toute l’Europe.
Le film aborde le revers de ce miracle économique : l’exploitation à outrance d’une main d’oeuvre immigrée sans droits et subissant un racisme latent.
Les travailleurs migrants dans les secteurs agricoles :
Salariés non déclarés ou sous contrats OMI (office des migrations internationales), souvent clandestins et sans papiers, pas payés ou sous-payés, vivant dans des conditions d’hygiène et sanitaires inhumaines, les travailleurs migrants dans les secteurs agricoles font partie des « nouveaux esclaves » à l’heure de l’Europe libérale.
Venus du Sud, de l’Est, et d’ailleurs, ils constituent cette main d’oeuvre délocalisée et flexible à
merci dont l’agriculture intensive et productiviste a besoin pour assurer sa rentabilité maximale en
Espagne, en France, en Italie, aux Pays Bas, etc...
Etrangers, ils sont désignés comme la cause de
l’augmentation du chômage et de l’insécurité.
La situation des travailleurs migrants dans les secteurs agricoles doit par conséquent nous interpeller à bien des égards. Leur surexploitation, en violation constante des lois, préfigure déjà de ce qui pourrait résulter de la généralisation du processus de démantèlement du droit du travail et des acquis sociaux, à savoir la précarisation et la paupérisation de l’ensemble des salariés.
Leurs conditions de vie sordides montrent que les droits de l’homme les plus élémentaires (logement, santé, éducation) sont loin d’être des acquis intangibles dans nos pays « riches » et « démocratiques ».
La situation des travailleurs migrants dans les secteurs agricoles doit également nous amener à nous interroger sur le modèle de production agricole dominant et sa finalité, sur les rapports inégalitaires dans le monde, et sur la construction de solidarités ici et ailleurs.
Nous avons en outre à nous préoccuper des conséquences de l’agriculture intensive et productiviste sur
l’environnement, sur la souveraineté alimentaire, et sur les produits destinés à la consommation.
Participation aux frais