Après la réflexion, l’action.

Je vous invite à rejoindre toutes les forces (partis politiques, syndicats, associations, ..) autour de la contre-réforme sur l’assurance maladie pour défendre ce magnifique projet imaginé au siècle dernier par des communistes, des socialistes, des gaullistes : offrir aux salariés et à leur famille une sécurité matérielle. " Qu’en toutes circonstances les salariés jouissent de revenus suffisants pour assurer la subsistance famliale ". Ces assurances sociales sont un élément important de notre projet de société. La sécurité sociale est un élément clé qui protège chacun d’entre nous, les salariés ! Car elle nous permet de ne pas dépendre des seules forces du marché. C’était cela la révolution dont avaient tant rêvé les résistants.

La prochaine réunion est trés importante, car elle doit déterminer le contenu de la journée de Mars, les intervenants ainsi que la date et le lieu (Conseil Régional ?).

Souvenons nous du sort des salariés avant l’existence de la sécurité sociale ! Souvenons nous des secours mutuels et des assurances sociales d’avant 1945. Souvenons nous des méfaits de la mutualité, des anciennes sociétés de secours mutuels de l’ancien régime, des 1071 caisses d’assurances privées qui existaient en 1945, avant notre sécurité sociale, sans plan d’ensemble, s’ignorant les unes les autres, incapables d’assurer correctement l’immatriculation, le recouvrement et la "surcompensation" que l’Etat doit finalement reprendre à sa charge. Quémander un rendez vous, une prise en charge au guichet de l’assurance maladie solidaire, à l’accueil de l’hôpital ! Etre déclaré répertorié par l’assistance publique pour bénéficier de son secours.

Souvenons nous du fonctionnement discrétionnaire des systèmes de retraites d’entreprises les retraites 1910. Nos grands parents se souviennent du manque de transparence, et surtout de l’anéantissement des réserves capitalisées dans les faillites des avoirs en dépôt. C’est pour cela aujourd’hui ce que le Plan d’Epargne Retraite Progressive fait peur aux anciens.

Nos grands parents ont su ce qu’il se passe lorsque la santé n’est pas prise en charge par la collectivité. La maladie qui représente un moment redouté, de misère, d’endettement, de chute vers l’exclusion. Etre vieux, malade est une chose que l’on appréhende avec effroi. Et nous y sommes avec cette loi DOUSTE BLAZY qui prive de l’accès aux soins les populations migrantes, les sans domicile fixe, tous les exclus de notre société de consommation.

Il n’est pas loin le service contentieux lorsque l’on a affaire à un assureur privé ! Pour l’assureur privé, seule compte la logique financière ! Le médecin expert qui estime que votre maladie est juste un peu moins grave que le prévoit votre contrat d’assurance, puis les courriers du service juridique qui vous expliquent que vous n’avez droit à rien. On ne peut demander à une entreprise de remplir une fonction antinomique avec sa vocation première : le profit.

Merci de venir rejoindre cette mobilisation essentielle pour notre sécurité et nos droits, et ceux de nos enfants.