« Sarko dégage ! », tel est le cri du coeur d’une partie croissante de la population. Les autres candidats ne soulèvent pas l’enthousiasme mais
nombreux sont ceux qui s’apprêtent tout de même à voter pour expulser Nicolas Sarkozy de L’Elysée. Il s’agit là d’un rejet de la clique au
pouvoir, de ses connivences entre amis, de ses petites magouilles et de son fric ostentatoire.

Mais plus profondément, c’est aussi une réaction à la montée du totalitarisme, de la xénophobie, du chauvinisme… Voter serait un acte démocratique nécessaire pour barrer la route à toutes ces
idéologies nauséabondes.
Mais pour réellement endiguer la pourriture produite par ce capitalisme en crise, notre arme, à nous les exploités, est-elle vraiment le bulletin de vote ? Ne serait-ce pas plutôt la lutte massive ? Devons-nous défendre la démocratie, individuellement en tant que citoyen dans les isoloirs, ou combattre le capitalisme, ensemble en tant qu’exploités dans la rue ?