Une tribune pour les luttes

Lettre d’information de la coordination antinucléaire du Sud-Est

Quelques extraits

Article mis en ligne le jeudi 4 octobre 2012

Séisme à 30km du site nucléaire de Cadarache le 19 septembre 2012 à 21h

La terre a tremblé mercredi soir dans la région de Manosque à une trentaine de kilomètres du Centre atomique de Cadarache (Bouches-du-Rhône) implanté sur la faille sismique de la moyenne Durance. Plusieurs secousses sismiques ont été ressenties le 19 septembre, peu avant 21h, dans la région de Manosque (Alpes de Haute Provence) et dans une grande partie sud-ouest du département comme à Forcalquier et Villeneuve qui serait le centre du séisme. Il s’agit d’un séisme de magnitude 3,5 sur l’échelle de Richter.

Plusieurs secousses ont été ressenties mercredi 19 septembre au soir un peu partout à Manosque. Il était exactement 20h56 quand ce séisme a eu lieu. Mais apparemment, la ville de Manosque n’a pas été la seule à être touchée par ces tremblements de terre qui ont duré quelques secondes, puisque les secousses ont été ressenties également sur Villeneuve, Volx, Lurs, Oraison, Forcalquier, Les Mées ou encore Vinon. Il s’agit d’un séisme de magnitude 3,5 sur l’échelle de Richter.

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12 sept 2012, un an après l’accident nucléaire de Centraco (Socodei) à Marcoule, où en sommes-nous ?

Dans un communiqué de Presse, la Coordination antinucléaire du sud-est entend briser le mur du silence qui entoure la mort de José et les atteintes physiques et psychiques des autres salariés victimes de l’accident nucléaire de la Centraco (Socodei) à Marcoule du 12 septembre 2011.

Rappel des faits : Le 12 septembre 2011, l’unité de fusion de déchets radioactifs métalliques Centraco était le théâtre d’une explosion qui a entraîné la mort d’un salarié, d’origine espagnole âgé de 51 ans, brûlé à 85% un autre salarié dont les jours étaient en danger, blessé plusieurs autres personnes.

Les autorités ont déclaré qu’il s’était agi d’un accident industriel et non nucléaire, le four ne traitant à ce moment là que des matériaux faiblement contaminés, et qu’il n’y avait donc pas eu de rejets radioactifs.

Les mensonges : Il est apparu rapidement qu’on avait trompé le public en diffusant de fausses informations. Sous la pression de la Criirad, il a fallu reconnaître que le four accidenté contenait en fait 500 fois plus de radioactivité que l’exploitant ne l’avait déclaré ce qui avait été validé aussitôt par les autorités ! De son coté des militants du CAN 84 ont pu mesurer une augmentation significative de la radioactivité à Avignon et alentours pendant quelques heures (plusieurs fois le fond continu habituel).

Par ailleurs c’est dans un cercueil plombé qu’a été enfermée la malheureuse victime, et c’est à l’hôpital militaire de Paris, celui de Percy-Clamart, pouvant traiter les victimes de la radioactivité qu’a été transféré le blessé grave.

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Après ses retards en Finlande et en France : nouveaux déboires (anglo-saxons) d’EDF avec son EPR

Après le revers de l’EPR aux Etats-Unis de la semaine passée, EDF et Areva, constructeur du réacteur, rêvent encore d’un rebond outre-Manche. Mais là aussi, les cieux se couvrent pour les tenants hexagonaux de la destruction atomique. Que d’argent et d’efforts déployés dans une vision passéiste et criminelle alors que tous les regards se tournent depuis plusieurs années vers d’autres options énergétiques plus sûres, plus indépendantes, moins polluantes, plus respectueuses du vivant et de la planète.

Pour pouvoir prendre pied sur le sol britannique, EDF a racheté en 2008 la "British energy" et annonçait son objectif de construire deux réacteurs EPR en Angleterre (l’un dans le Somerset pour 2018, l’autre dans le Suffolk d’ici 2020). L’annonce se voulait historique car il s’agissait des deux premiers projets de ce type depuis trente ans.

Les ambitions industrielles de l’électricien atomique français étaient portées par la stratégie énergétique du gouvernement de David Cameron d’augmenter la place de l’atome dans un mix énergétique, agissant ainsi à contre-courant de la tendance mondiale qui est au déclin de l’atome. Chantre du libéralisme débridé et de la déréglementation/casse sociétale, le gouvernement conservateur anglais mettait ainsi en examen au parlement britannique un projet de loi réformant le marché de l’électricité.

Sous couvert fort discutable et faux que le nucléaire serait « faible en carbone » ce projet vise à garantir aux producteurs d’électricité, tant de renouvelable que atomique, un prix d’achat minima et suffisant ("contrats de différence") payé, évidement, par le contribuable. Pour EDF, ce tarif garanti, supporté par le public, représente une source de financement de ses projets d’EPR. Sans lui : pas de salut et de possibilité de quoi que ce soit. Libéralisme d’accord mais fonds publics pour le risque certainement.

Mais vient de surgir un "hic" alors que le projet d’EPR de Hinkley Point est en négociation entre le gouvernement britannique et EDF Energy. : la commission "Energie et changement climatique" de la Chambre des communes s’inquiète de l’opacité des discussions en cours. « Le processus proposé pour fixer le tarif d’achat pour le nucléaire manque de transparence » affirment les parlementaires dans un rapport. Pire : ils exigent la nomination d’un comité d’experts indépendants pour surveiller la négociation. Le gouvernement refuse comme si il avait quelque chose à cacher.

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Augmentation des cancers près des centrales et installations nucléaires

Le Dr. Christian Linard (Biochimiste clinique, Biologiste moléculaire, Professeur à l’Université du Québec à Trois-Rivières (Qc - Canada)* vient de faire le point sur les atteintes à la santé par les activités nucléaires. Ainsi, aux Etats-Unis, l’incidence du cancer de la thyroïde et celui du cancer du foie augmentent plus rapidement que n’importe quelle autre tumeur maligne. De 1980 à 2006, l’incidence du cancer de la thyroïde a presque triplé. Il en est de même dans les autres pays qui possèdent des sites nucléaires. En Allemagne, une étude publiée en 2009, montre une augmentation de 60% de tous les cancers et une augmentation de 120% des leucémies chez les enfants à moins de 5 km des centrales nucléaire. Alors qu’elle se refuse toujours à mettre en place une étude épidémiologique nationale, comment la France échapperait-elle à ce terrible constat ?
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Vos commentaires

  • Le 4 octobre 2012 à 12:02, par mirabelle En réponse à : un message d alerte

    chers amis,

    j ai recu hier dans ma boite au lettre, un message me prevenant du passage dun train castor dans la gare St Charles de Marseille, aujourd hui meme dans les environs de midi, meme si le gouvernement socialiste joue sur la transparence, ce genre de transport devrait necessité un encadrement tres important et la presse locale informé l’ensemble des citoyens.
    Ne laissons pas la question du nucleaire a quelques elites.
    merci

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