Une tribune pour les luttes


Crise du capitalisme : André Gorz avait tout compris

Article mis en ligne le mardi 20 novembre 2012

Mardi, 20 Novembre 2012

Avant de nous quitter il y a cinq ans, le philosophe affirmait que la sortie du capitalisme avait déjà commencé. Dans un même élan, il nous invitait à engager sans tarder sa « sortie civilisée ».

Né en 1923 à Vienne (Autriche) d’un père juif et d’une mère catholique, naturalisé français en 1954 sous le nom de Gérard Horst, André Gorz fut placé dans une pension en Suisse au moment de l’envahissement de l’Autriche par l’Allemagne nazie. En 1946, il rencontra Jean-Paul Sartre venu faire une conférence à Genève : ce fut le début d’une longue proximité au point que Gorz devint l’un des principaux animateurs de la revue "Les Temps Modernes" au début des années 60. En 1958, il fit paraître "Le Traître", autobiographie existentielle préfacée par Sartre. André Gorz devint ensuite un intellectuel très écouté dans les milieux syndicaux, parfois davantage en Allemagne et en Scandinavie qu’en France. Journaliste sous le pseudonyme de Michel Bosquet à L’Express, puis au Nouvel Observateur dont il fut l’un des fondateurs, il développa, sous la double influence d’Ivan Illich, de Herbert Marcuse et des approches théoriques de l’École de Francfort, les premières bases de l’Écologie Politique. Sa dernière œuvre publiée de son vivant, "Lettre à D.", retrace son histoire et dit publiquement tout son amour à sa femme Dorine — avec qui il avait conclu un pacte de fidélité qui les mena jusqu’à leur suicide commun en septembre 2007.

(...)

« Barbare » ou « civilisée » ? Penser la sortie du capitalisme

Il est fondamental de revenir sur l’œuvre d’André Gorz aujourd’hui. L’acuité de sa pensée, la perspicacité de ses analyses nous sont bien utiles alors que notre société est confrontée à une crise sans précédent. Celle-ci nous empêche d’entretenir un rapport clairvoyant avec notre futur. Les campagnes électorales du printemps ont été éloquentes à ce sujet : nous semblons attendre misérablement de l’avenir qu’il nous restitue le passé. « Rendez-nous les frontières ! » ; « rendez-nous la monnaie ! », semblait clamer l’opinion. « Rendez-nous le capitalisme industriel ! » qui permettait, bon an mal an, que le « prolétariat », dans son rapport de force avec le capital, obtienne quelques avancées. « Rendez-nous la société salariale ! » dans laquelle les classes moyennes finissaient par s’épanouir. Etc.

Pour Gorz, il faut oser rompre avec cette société qui meurt et qui ne renaîtra plus.
L’enjeu n’est pas la sortie de la crise : pour lui, ce qui se joue désormais est bien la sortie du capitalisme lui-même. La crise financière actuelle, la crise du travail et la crise écologique forment un tout : elles traduisent l’épuisement du système économique dominant. Il n’est pas possible de les séparer ni de les hiérarchiser. Le capital semble avoir approché au plus près son rêve : celui de faire de l’argent avec de l’argent. Mais la menace d’effondrement du système est telle désormais que tout semble possible, le pire comme le meilleur. Il y a potentiellement, pour André Gorz, une « sortie barbare » ou une « sortie civilisée » du capitalisme. Seuls nos choix collectifs décideront de la forme qu’elle prendra et du rythme auquel elle s’opérera.

« On a beau accuser la spéculation, les paradis fiscaux, l’opacité et le manque de contrôle de l’industrie financière, la menace de dépression, voire d’effondrement qui pèse sur l’économie mondiale, n’est pas due au manque de contrôle ; elle est due à l’incapacité du capitalisme de se reproduire. Il ne se perpétue et ne fonctionne que sur des bases fictives de plus en plus précaires. Prétendre redistribuer par voie d’imposition les plus-values fictives des bulles (spéculatives) précipiterait cela même que la crise financière cherche à éviter : la dévalorisation de masses gigantesques d’actifs financiers et la faillite du système bancaire. » (Revue EcoRev’, automne 2007)

Parues dans son ultime texte plus d’un an avant la faillite de la banque Lehman Brothers, ces phrases prennent cependant un relief plus saisissant encore lorsqu’on les met en regard des propos tenus par Gorz dans un entretien du début des années 1980 : « En ce qui concerne la crise économique mondiale, nous sommes au début d’un processus long qui durera encore des décennies. Le pire est encore devant nous, c’est-à-dire l’effondrement financier de grandes banques, et vraisemblablement aussi d’États. Ces effondrements, ou les moyens mis en œuvre pour les éviter, ne feront qu’approfondir la crise des sociétés et des valeurs encore dominantes ».

Vous avez bien lu. Qui pouvait seulement imaginer de tels scénarios il y a trente ans ? « Cassandre ! » s’écrieront certains. Pas du tout. Ce registre n’aura jamais été celui d’André Gorz. Pour s’en convaincre, quelques lignes supplémentaires de ce même entretien suffiront : « Pour éviter tout malentendu : je ne souhaite pas l’aggravation de la crise et l’effondrement financier pour améliorer les chances d’une mutation de la société, au contraire. C’est parce que les choses ne peuvent pas continuer comme ça et que nous allons vers de rudes épreuves qu’il nous faut réfléchir sérieusement à des alternatives radicales à ce qui existe. »

S’agissant de la crise écologique, qu’il avait anticipée dès le début des années 1970, il aurait aussi pu trouver une certaine satisfaction à voir confirmées ses prédictions. Mais l’écologie était, à ses yeux, inséparable d’une perspective de transformation des rapports sociaux visant l’abolition d’une organisation sociale qui poursuit la croissance pour la croissance.

Au moment où il écrivait ces lignes, la critique d’André Gorz semblait excessive. Mais aujourd’hui, ne sommes-nous pas invités à y porter plus d’attention ?

La gauche peine en effet à redonner une boussole à une société désorientée. L’exercice n’est pas facile et les obstacles semblent défier l’imagination. La « sortie barbare » ? Nous pouvons déjà nous en faire une idée en Europe avec la montée de l’extrême-droite. Elle prévaut dans certaines régions d’Afrique dominées par des chefs de guerre, les massacres et les trafics d’êtres humains. Pour en connaître les prolongements, il suffit, nous disait André Gorz, de revoir la série « Mad Max », ce film australien de George Miller dont le premier épisode paru en 1979 était, selon lui, un récit d’anticipation. Pour éviter un tel scénario, il nous faut élaborer une vision d’un avenir qui soit désirable par le plus grand nombre. Ce patient travail consiste avant tout à reconstruire ce que Gorz appelait « une culture du quotidien », c’est-à-dire des relations sociales et un milieu social qui favorisent le respect et l’entretien du bien commun. Car les évolutions des dernières décennies font que nos concitoyens ne se sentent nulle part chez eux.

Ils ne se sentent plus chez eux dans leur travail (quand ils ont la chance d’en avoir un), de plus en plus synonyme de pression et de menaces permanentes ; ils ne sentent plus chez eux dans leur quartier, qui ne correspond bien souvent ni à la localisation de leur emploi, ni à celle où ils consomment et peuvent se distraire ; ils ne se sentent plus chez eux dans leur rapport aux institutions, puisque celles-ci leur apparaissent comme des machineries toujours plus complexes dont ils ne subissent que les contraintes sans pouvoir en percevoir le sens. On pourrait d’ailleurs étendre cette litanie à l’échelle de la planète toute entière, puisque même la terre leur semble de moins en moins habitable !

Bref, comme le soulignent avec pertinence les réflexions récentes de Patrick Viveret ou d’Alain Caillé sur le « convivialisme », l’issue de la crise de société que nous subissons depuis des décennies doit être cherchée dans à la fois moins de marché, moins d’Etat et plus d’échanges qui ne sont commandés ni par l’argent, ni par l’administration mais fondés sur des réseaux d’aide mutuelle et les initiatives de la société civile organisée.

Dans un texte de 2005 retrouvé dans ses archives laissées à l’Imec (Institut Mémoires de l’édition contemporaine), Gorz s’interrogeait sur le processus de vieillissement, celui des personnes comme celui des sociétés. « Le vieillissement, écrivait-il, gagne les sociétés de la même façon que les individus sociaux : par l’engluement dans une pratico-inertie de plus en plus encombrante. Les recommencements, les changements de cap, les refondations "radicales" sont interdites aux sociétés vieillies par la complexité pesante de leur machinerie et la nature de leurs connaissances. Elles ne sont plus capables de se penser par l’union de tous leurs membres ni de se projeter vers un avenir commun à tous. »

Puis il ajoutait un peu plus loin : « Nous savons que le moment est proche où le dernier quintal de combustible fossile sera consommé ; que notre mode de vie n’est ni généralisable ni durable ; et qu’il faudra inventer une civilisation planétaire radicalement nouvelle. Sciemment ou non, nous sommes en rupture avec notre passé. Nous sommes moins vieux que quarante ans plus tôt, et beaucoup plus jeunes par notre conviction qu’"un autre monde est possible". »

(...)

(Source : Le Nouvel Obs)

http://bibliobs.nouvelobs.com/essai...

A lire => André Gorz, un penseur pour le XXIème siècle de Christophe Fourel (La Découverte)


Où va l’écologie ?

C’était en décembre 2006. Le fondateur de l’écologie politique et ancien journaliste au « Nouvel Observateur » revenait sur trente ans de réflexion et de combat

Le Nouvel Observateur. - « Ecologiste avant la lettre », comment définissez-vous l’écologie ?

André Gorz.- De toutes les définitions possibles, j’aimerais privilégier d’abord la moins scientifique, celle qui est à l’origine du mouvement écologiste, à savoir le souci du milieu de vie en tant que déterminant de la qualité de la vie et de la qualité d’une civilisation. Les premières grandes manifestations de ce souci se sont développées en Amérique du Nord, puis au Japon, puis en Allemagne, d’où elles ont gagné le reste de l’Europe. Elles ont pris la forme de mouvements de protestation, souvent violemment réprimés, contre la confiscation de l’espace public par des méga-industries, des aéroports, des autoroutes qui venaient bouleverser, bétonner, techniciser le peu de milieu « naturel » qui restait et répandre des polluants et des nuisances.

La résistance des habitants à cet envahissement de leur milieu de vie n’était pas une simple « défense de la nature ». C’était une lutte contre la domination, contre la destruction d’un bien commun par des puissances privées, soutenues par l’Etat, qui déniaient aux populations le droit de choisir leur façon de vivre ensemble, de produire et de consommer.

N. O. - En 1972, lors du grand débat organisé par « le Nouvel Observateur » sur le thème « Ecologie et révolution », vous écriviez : « L’écologie est une discipline foncièrement anticapitaliste et subversive. » Le pensez-vous toujours ?

A. Gorz.- L’écologie politique ne peut rien être d’autre. Elle est née en 1972 précisément, à la suite d’un rapport de scientifiques britanniques, « Blueprint for Survival », et d’un rapport commandité par le Club de Rome. Il avait en français pour titre « Halte à la croissance ». Il soulignait l’urgente nécessité d’une rupture avec l’industrialisme et cette religion de la croissance qui est inhérente au capitalisme. Dans l’excellent petit livre, purement factuel et richement documenté, « le Développement durable. Maintenant ou jamais », que Dominique Bourg et Gilles-Laurent Rayssac viennent de publier chez Gallimard, vous pouvez lire des phrases comme celle-ci : « L’ampleur du changement environnemental tout autant que l’épuisement des ressources fossiles imposent une transformation rapide et radicale de nos modes de production et de consommation, mais aussi de notre organisation sociale. »

Ils « imposent » une réduction drastique de la production et de la consommation matérielles. Or, comme le notent les auteurs un peu plus haut, « la création de valeur, condition du dynamisme de nos sociétés, est nécessairement liée à la croissance des flux de matières et d’énergies ».

Vous ne pouvez pas avoir un capitalisme sans croissance ni, a fortiori, un capitalisme de décroissance. Le profit, la « valeur » sont impossibles sans la circulation de marchandises substantielles, détachables de leurs producteurs. La décroissance, dans « nos » économies, a un nom : la dépression. Vous ne pouvez pas vouloir la réduction des flux de marchandises matérielles sans vouloir une économie radicalement différente de celle-ci, une économie dans laquelle le but premier n’est pas de « faire de l’argent » et dans laquelle la richesse ne s’exprime ni ne se mesure en termes monétaires.

Ceux qui, comme Serge Latouche, appellent la « décroissance » ne veulent ni l’austérité ni l’appauvrissement. Ils veulent avant tout rompre avec l’économicisme, attirer l’attention sur le fait qu’à la base de toute société, de toute économie il y a une non-économie, faite de richesses intrinsèques qui ne sont échangeables contre rien d’autre, de dons sans contrepartie, de gratuité, de mises en commun. L’informatisation, l’automatisation, l’élimination du travail matériel par l’immatériel annoncent un avenir qui pourrait être celui de la non-économie. C’est dans cette optique qu’il faut saisir l’importance des conflits dont les échanges gratuits sur le Net sont l’objet.

N. O. - Est-ce que l’écologie est à vos yeux porteuse d’une éthique ?

A. Gorz.- C’est ce que soutient Hans Jonas quand - je simplifie grossièrement - il écrit que nous n’avons pas le droit de compromettre la vie des générations futures dans l’intérêt à court terme de la nôtre. Je n’aime pas l’approche kantienne de Jonas. Il en appelle au sens de la responsabilité de chacun, individuellement. Mais je ne vois pas comment des choix individuels changeront « rapidement et radicalement » notre modèle de consommation et de production. D’autant que ce modèle a été conçu et imposé précisément pour étendre la domination du capital aux besoins, aux désirs, aux pensées, aux goûts de chacun et nous faire acheter, consommer, convoiter ce qu’il est dans l’intérêt du capitalisme de produire.

Il y a longtemps que la production de l’utile et du nécessaire a cessé d’être le ressort de la croissance. Les besoins sont limités, les désirs et les fantasmes ne le sont pas. Dans les années 1920 d’abord, les années 1950 ensuite, le besoin qu’avait l’industrie de produire plus l’a emporté sur le besoin des gens de consommer plus et motivé le développement d’une pédagogie - le marketing, la publicité - qui « crée de nouveaux besoins dans l’esprit des gens et fait augmenter leur consommation au niveau que notre productivité et nos ressources justifient ». Ce texte est de 1957.

Les consommateurs et la production doivent être mis au service du capital et non l’inverse. Le lien entre la création de valeur et la création de richesse est rompu : n’est reconnu comme richesse que ce qui peut s’exprimer et se mesurer en argent. Les biens communs ne sont évidemment pas dans ce cas. Les services collectifs sont à abolir dans la mesure où ils freinent ou empêchent la croissance de la consommation individuelle. Celle-ci s’adresse, par le marketing, au désir secret de chacun d’échapper au lot commun, de se distinguer des autres et non d’avoir et de satisfaire des besoins communs à tout le monde. Edward Bernays, le neveu de Freud, qui a inventé le marketing moderne dans les années 1920, avait bien compris que le consommateur individualisé est le contraire du citoyen qui se sent responsable du bien commun, et que les couches dominantes pourraient être tranquilles aussi longtemps que les gens se laisseraient persuader que les biens de consommation individuels offrent des solutions à tous les problèmes.

Vous voyez donc qu’une éthique de la responsabilité suppose beaucoup de choses : elle suppose une critique radicale des formes insidieuses de domination qui s’exercent sur nous et nous empêchent de nous constituer en sujet collectif d’un refus commun, d’une action commune. Il faut évidemment que la critique radicale ne s’accompagne - comme chez Naomi Klein dans son « No logo » - d’actions militantes mobilisatrices : boycott des marques, campagnes de Casseurs de Pub, arrachages de semis d’OGM, etc.

N. O. - Au début des années 1970, vous meniez campagne dans les colonnes du « Nouvel Observateur » contre l’industrie nucléaire. Un vaste mouvement vous accompagnait. Face aux périls du réchauffement climatique, vous semble-t-il que le nucléaire est aujourd’hui un moindre mal ?

A. Gorz.- Le nucléaire a englouti en France des sommes si démesurées, souvent en pure perte - pensez à Superphénix -, que nous avons négligé les économies d’énergie et les énergies renouvelables. Les réserves d’éléments fissiles sont limitées et restreignent l’avenir du nucléaire. Le problème des déchets n’est pas résolu. Mais surtout le nucléaire est une énergie très concentrée qui demande des installations géantes, des usines de séparation isotopique et de retraitement à la fois très dangereuses et vulnérables. Le nucléaire exige donc un Etat fort et stable, une police fiable et nombreuse, la surveillance permanente de la population et le secret.

Vous avez là tous les germes d’une dérive totalitaire. Les énergies renouvelables, au contraire, se prêtent à une production locale, ne se laissent pas monopoliser ni utiliser pour asservir leurs usagers. Il est vrai qu’elles ne suffiront pas pour faire fonctionner de grands complexes industriels. Mais on aura déjà compris que ceux-ci sont incompatibles avec les « transformations rapides et radicales » dont dépend la survie de l’humanité. Si vous lisez « l’Urgence de la métamorphose », à paraître le 15 janvier, de Laurence Baranski et Jacques Robin, vous verrez que la révolution informationnelle annonce la disparition de l’industrialisme : nous sortons de l’ère de l’énergie pour entrer dans celle de « l’information » et de « l’immatériel ».

N. O. - Avez-vous des héritiers intellectuels aujourd’hui ?

A. Gorz.- C’est une question amusante. Les Britanniques me considèrent comme un héritier de Sartre ; les Allemands, comme un descendant de l’école de Francfort (Adorno et Marcuse) ; en France, je passe plutôt pour un disciple d’Illich. Je n’ai pas fondé d’école et ne peux prétendre avoir des héritiers. Contrairement à la légende, je ne suis pas un des fondateurs des Amis de la Terre. J’ai sympathisé avec eux, notamment avec Brice Lalonde à ses débuts, mais c’est surtout « la Gueule ouverte » qui, à mes yeux, exprimait le mouvement écologiste.

A partir de 1980, j’ai préféré traiter d’autres thèmes. Je n’avais rien de neuf à dire sur l’écologie politique. Elle s’est développée grâce à des protagonistes dont certains publient de temps en temps dans « EcoRev’ » (trimestriel) et dans « la Décroissance » (bimestriel) de vieux textes de moi qui n’ont pas vieilli. Ils font partie de l’histoire. J’ai eu de la chance.

Ce qui m’intéresse depuis quelques années est la « Nouvelle Interprétation de la théorie critique de Marx » publiée par Moishe Postone chez Cambridge University Press. Si je peux faire un voeu, c’est de la voir traduite en même temps que les trois livres publiés par Robert Kurz (1).

Propos recueillis par Gilles Anquetil.

(1) Editions Reclam, Horlemann et Tiamat.

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