Une tribune pour les luttes

Grève du 31 janvier

Lettre aux parents - du collectif d’enseignantEs du primaire en colère


- jeudi 31/01/2013  : rassemblement à 9H30 devant l’IA 13
avant de rejoindre la manifestation interprofessionnelle ;
AG du collectif des enseignants en colère à 13H00 à la Bourse du travail ;

- mardi 5/02/2013  : « Clameur des écoles », rassemblement parents/enseignants aux Mobiles, en haut de la Canebière (13001), à 18H00 .

Article mis en ligne le jeudi 31 janvier 2013

GREVE DU JEUDI 31 JANVIER

Madame, Monsieur,
Votre enfant n’aura pas classe le jeudi 31 janvier. Nous serons en grève pour une réforme des rythmes réussie et une loi d’orientation qui traduirait une véritable ambition pour l’école et la réussite pour tous, à la hauteur de ce que fut la loi d’orientation de 1989. Cela nécessite de prendre en compte l’avis des différents acteurs qui la mettront en œuvre. Nous considérons que rien ne permet aujourd’hui, malgré les promesses, de tenir les ambitions affichées.

Nous sommes évidemment favorables à tout ce qui permettrait d’améliorer le fonctionnement de notre école qui a subi des attaques incessantes et dévastatrices depuis presque vingt ans. Mais changer, c’est pour du mieux. Les annonces successives, contradictoires, la précipitation des décisions prises, l’absence de concertation de la communauté éducative, les décisions prises de façon arbitraire, les considérations économiques et les pressions exercées par certains interlocuteurs dont la légitimité éducative est à questionner ne traduisent pas une volonté de changer l’école efficacement pour la réussite de tous les élèves et ne permettent pas de construire une articulation cohérente des temps scolaires et périscolaires de qualité.

Il nous semble important de rappeler que si la journée doit être allégée, cela doit se traduire de manière significative, ce qui en l’état n’est pas le cas. Une demi-heure en moins le soir ou un allongement de la pause méridienne ne traduiront pas un allègement des journées pour atténuer la fatigue des élèves. Un partenariat efficace devrait être mis en œuvre pour articuler temps scolaires et périscolaires, alors que nous apprenons ce week-end par la presse que le caractère gratuit ou payant des activités périscolaires issues de la réforme des rythmes dépendra des collectivités locales et ne seront pas obligatoires, que le taux d’encadrement du personnel d’encadrement dans le cadre des Projet Educatifs Territoriaux passaient de 10 à 14 par animateur pour les moins de 6 ans et de 14 à 18 pour les plus de 6 ans, ce qui pose tout simplement des problèmes de sécurité, et qu’enfin cinq jours d’ école consécutifs, en alourdissant la semaine, risquent fort de compromettre les conditions d’apprentissage des élèves et de travail des enseignants.

Nous serons donc en grève pour l’amélioration du fonctionnement de l’école publique mais également, avec l’ensemble des agents de la fonction publique, pour les créations d’emplois nécessaires à un meilleur fonctionnement des services publics, l’abrogation du jour de carence et leur pouvoir d’achat.

Les services publics sont indispensables pour tous les citoyens. Or, la situation s’est dégradée ces dernières années pour les usagers comme pour les personnels. Il est urgent et indispensable maintenant de changer de cap pour l’amélioration des services publics (santé, sécurité, petite enfance, personnes âgées, l’accès pour tous aux loisirs et à la culture...).

Le président de la République a fait de l’Ecole Primaire une de ses priorités. Les enseignants attendent des mesures concrètes qui ouvriront la voie à de nouveaux fonctionnements dans l’intérêt des élèves et à une transformation des conditions d’exercice du métier.

Il s’agit pour nous d’être entendus pour que l’amélioration de nos conditions de travail contribue à mieux faire réussir les élèves : baisse des effectifs dans les classes, temps pour travailler en équipe, réhabilitation des Rased pour l’aide aux élèves en difficulté, création de postes de remplaçants, formation initiale et continue, …
Nous comptons sur votre compréhension et sur votre soutien.

Les enseignants grévistes


suite à la journée de grève du 22 janvier 2013, lancée par quelques enseignantEs, en dehors des appels syndicaux locaux, mais en lien avec le mouvement parisien, une 50 aine de personnes était réunie devant l’inspection académique, représentant 14 écoles du centre ville de Marseille, dont 2 écoles fermées !

Voici le résultat de l’Assemblée Générale tenue dans le hall de la bourse du travail !

OUI à une VRAIE refondation de l’école !

Nous voulons être acteurs de NOTRE RÉFORME !

Une réelle refondation devrait a minima :
- réduire les effectifs ;
- repenser les programmes ;
- prendre en charge les élèves en difficulté ;
- supprimer les évaluations nationales, le Livret personnel de compétences, outils du socle commun.

En l’état actuel, la réforme proposée par notre ministre qui était censée alléger la semaine, ne fait que l’alourdir.
Il ne s’agit pas de jouer avec les horaires, mais de repenser la place de l’École.

L’État pousse à une décentralisation de nos missions en creusant le fossé des inégalités entre les communes.

Actions :

jeudi 31/01/2013 :
rassemblement à 9H30 devant l’IA 13 avant de rejoindre la manifestation interprofessionnelle ;
AG du collectif des enseignants en colère à 13H30 à la Bourse du travail ;

mardi 5/02/2013 : « Clameur des écoles », un rassemblement parents/enseignants aux Mobiles, en haut de la Canebière (13001), à 18H00 afin de réaliser un concert de casseroles pour faire entendre notre mécontentement.


Appel 23 janvier 2013
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De nombreux collègues commencent à lire le texte du projet de loi d’orientation sur l’école. Les analyses syndicales se mettent à fleurir et il s’avère qu’en fait de refondation, il est plutôt question de continuité et d’aménagement de l’existant sarkozyste.

Dors et déjà certaines écoles du centre ville prévoient de débrayer dès le mardi 22 janvier contre le volet « rythmes scolaires » du projet de loi. Des préavis couvrent ces personnels (notamment celui de SUD Education en pièce jointe), mais dans le premier degré il est pour cela impératif de le déclarer 48h à l’avance, soit demain vendredi, dernier délai.

Par ailleurs, l’intersyndicale éducation des Bouches du Rhône propose une journée d’action contre ce projet de loi le mercredi 23 janvier devant l’inspection académique à 10h30 (voir seconde pièce jointe)

Enfin, SUD Education13, la CGT et d’autres collègues syndiqués ou non appellent à une assemblée générale éducation après ce rassemblement à la bourse du travail pour envisager les suites à donner à cette journée.


tractagdegrevebis

TELECHARGER LE TRACT EN PIECE JOINTE ET CI-DESSOUS :

http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?article724

DECLARATION PREALABLE D’INTENTION DE GREVE :

http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?article220

Contre la réforme des rythmes scolaires pour une école émancipatrice tous en grève le mardi 22 janvier

Nous, enseignants grévistes, réunis à cinquante-cinq en assemblée générale le jeudi 17 janvier, non syndiqués, syndiqués à la CGT, à SUD, au snudi-FO, au snuipp-FSU nous condamnons toujours le décret réformant les rythmes scolaires, pris sans aucune consultation ni concertation des enseignants, professionnels de terrain.
Le mouvement s’amplifie dans les Hauts-de-Seine, au moins 150 collègues de 8 communes différentes étaient en grève aujourd’hui.
Nos revendications n’ont pas changé, pas plus que notre avis sur le décret. Supprimer une demi-heure de classe tous les jours ne favorise pas les apprentissages pas plus qu’ajouter une demi-journée le mercredi ou le samedi matin (au choix des mairies !!!).
Cette réforme ne vise en aucun cas à une amélioration.
―Elle allonge le temps et détériore les conditions de travail des enfants comme des enseignants.
―C’est un instrument de division des personnels !
―Elle désengage l’Etat à la charge des communes, ce qui aggrave les inégalités.
―Elle a pour but de nous obliger à appliquer sans discuter la logique du socle commun.
―Enfin, elle s’attaque au statut de la fonction publique.
Nous refusons de travailler plus pour gagner moins, nous voulons lutter plus pour gagner plus.

Le décret découle du projet de loi d’orientation et de programmation de l’Ecole, récemment annoncé par le ministre, Il confirme et renforce l’école du socle et multiplie les mesures visant à territorialiser l’école, à briser le cadre national.
Pour améliorer les conditions d’apprentissage et de travail, nous exigeons aussi :
―le retrait du projet de loi d’orientation et de programmation ;
―des embauches massives (classe, RASED, remplaçants) ;
―une école populaire et émancipatrice (sans socle commun ni programmes de 2008).

C’est pourquoi nous appelons à une nouvelle journée de grève (avec possibilité de reconduction à décider en assemblée générale) pour amplifier la mobilisation :

le mardi 22 janvier 2013

Nous avons choisi cette date, car elle correspond à la grève de nos collègues de Paris contre le décret réformant la semaine scolaire (avec le soutien des syndicats CGT, SUD, CNT, UNSA, snudi-FO, snuipp-FSU).
Nous appelons aussi les grévistes à participer massivement à l’assemblée générale parisienne qui aura lieu à 9 h 30 à la bourse du travail de Paris, rue du Château d’eau, pour coordonner le mouvement. A l’issue, nous nous réunirons pour décider de la suite du mouvement.

L’assemblée générale appelle enfin à une grève nationale reconductible pour obtenir le retrait du décret, le 1er février, à discuter dans l’AG commune du 22.

l’Assemblée Générale des personnels enseignants grévistes avec le soutien des syndicats CGT Educ’Action, SUD Education


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