Une tribune pour les luttes

collectif DZ parents, enseignants, ATSEM...

Carton rose pour la mairie

MARSEILLE rassemblement du mercredi 6 février 12h.

Article mis en ligne le jeudi 7 février 2013

Un chouette rassemblement mercredi 6 février à midi du collectif parents/enseignants/Agents municipaux des écoles “DZ (des aides) pour les écoles de Marseille”.

Le ROSE, symbole de la blouse des ATSEM, était à l’honneur.

Les responsables des écoles en mairie n’ayant pas daigné répondre à la demande d’audience formulée par le collectif DZ, la centaine de parents, enseignants et agents municipaux sont allés les trouver, en manifestation, aux bureaux de la Vie Scolaire rue Fauchier 13002.
Il a même fallu que les manifestants montent dans les étages et haussent le ton collectivement pour voir sortir d’un bureau M. Bertin (responsable Vie Scolaire) puis Mme Casanova (adjointe à l’Education) et obtenir ce qu’ils étaient venus chercher : une réunion pour tenter d’avancer sur la question récurrente du manque de personnel municipal statutaire dans les écoles marseillaises.

Photos et textes relatant tout ça ici http://www.facebook.com/Collectif.dz

Une délégation sera donc reçue mercredi 6 mars à 11h par Mme Casanova (et probablement M. Bertin) au 38 rue Fauchier.

Un nouveau rassemblement du collectif est d’ores et déjà prévu .

Il doit se préparer très activement afin qu’il y ait un maximum de monde ce jour là.

Source : Florimond Guimard


La marseillaise
« C’est la sécurité des enfants qui est en jeu »

http://www.lamarseillaise.fr/social...

07-02-2013

Blouses et cartons roses pour dénoncer devant la mairie le manque cruel de personnel au sein des écoles. photo Patrick di domenico

Les «  tatas » des écoles ont une nouvelle fois revendiqué mercredi 6 février le respect de leur statut, sans avoir été entendues par leur hiérarchie.

On les appelle volontiers les «  tatas ». Un mot affectueux qui témoigne certes de leur dévouement et du sentiment chaleureux qu’elles témoignent aux enfants mais pas de la réalité de leur vie quotidienne professionnelle. Les Agents territoriaux spécialisés (Atsem), qui oeuvrent au sein des écoles publiques, ne sont pas récompensées à la mesure de leur dévouement. Et pire encore, elles se sentent, déconsidérées, dévalorisées, voire humiliées.
C’est la réalité de leur fonction qu’elles ont portée une fois de plus mercredi matin devant l’opinion publique en espérant être entendues par une mairie de Marseille qui fait, depuis des années, la sourde oreille à leurs préoccupations. A l’appel du collectif parents, Atsem, enseignants, « des aides pour la maternelle », regroupant les principales organisations syndicales représentatives de ces trois composantes et bien au-delà.

Non reconnaissance du statut et de la formation

Ce n’est pas que Mireille ait sa langue dans sa poche mais cette «  tata » d’une école marseillaise préfère garder l’anonymat. Elle est venue pourtant, dans sa blouse rose, manifester son mécontentement sous les fenêtres de Jean-Claude Gaudin. « Et de tous ses adjoints qui refusent de nous recevoir, de nous entendre et de prendre en considération nos inquiétudes, malgré nos appels successifs. » Elle en a pourtant des choses à dire, Mireille sur ses conditions de travail, sur le sentiment d’inutilité qui l’envahit parfois. « On reproche toujours aux agents territoriaux de ne manifester que pour obtenir de meilleurs salaires. Facile pour noyer le poisson et éviter de parler des choses qui nous préoccupent. Celles pour lesquelles nous sommes là aujourd’hui : la non reconnaissance de notre statut réel, de la formation qui est la nôtre et de la responsabilité qui nous incombe vis-à-vis des enfants dont nous avons la charge. »
La plupart des « tatas » des écoles marseillaises publiques vivent la même situation. « On nous oblige à être des agents d’entretien, alors qu’ailleurs, cela ne se fait que sur la base du volontariat. Non pas que nous méprisions cette tâche mais la formation que nous recevons est destinée à faire de nous des auxiliaires des professeurs des écoles. » L’accueil des enfants, l’animation suivant les consignes et l’hygiène des petits incombent à ces agents que l’on considère comme bons à tout faire. Essentiellement par un manque cruel de personnel. «  Dans les écoles élémentaires, le taux d’encadrement à la cantine est d’un adulte pour cinquante enfants, déplore Françoise Risterucci (CGT), Atsem au sein du groupe scolaire les Caillols. C’est pourquoi nous revendiquons le remplacement de toutes les absences du personnel municipal des écoles, en créant un corps de remplaçantes volantes car le malaise social est bien réel. Et lorsque les enfants sont dans les classes, il doit y avoir un agent parmi eux. »

Enseignants et parents d’élèves sur la même longueur d’onde

Les enseignants partagent pleinement les revendications des Atsem. Cyrille Trignac dénonce « cette spécificité de la ville de Marseille qui veut qu’ils soient considérés davantage comme des agents d’entretien que comme de véritables auxiliaires des enseignants ». Et de confirmer que dans d’autres villes et régions où il a exercé son métier, les conditions étaient très différentes.
Quant aux parents d’élèves, pleinement associés à ce mouvement, ils déplorent que la municipalité refuse le dialogue et la concertation malgré l’urgence de la situation. La mairie doit réagir rapidement avant que les habitants ne soient forcés de s’emparer de ce dossier qui nuit à l’image de la ville. « C’est la sécurité de nos enfants qui est en jeu, déplore Jean-Philippe Garcia, président de la FCPE 13. Que penser du fait qu’à la cantine, les enfants allergiques ne bénéficient pas d’une attention particulière, alors qu’ils ont un régime spécifique. L’absence de vigilance, par manque de personnel, pourrait entraîner un jour un accident grave... »

Faute d’avoir été entendus à la mairie, c’est au service de la Vie scolaire que se sont rendus les manifestants, conscients que le mépris dont ils font l’objet touche en premier lieu les enfants. Et leur insistance a payé puisqu’ils seront reçus le 6 mars par Mme Casanova, adjointe au maire de Marseille. Un premier pas a été franchi.

Gérard Lanux


Depuis des années et particulièrement depuis la rentrée de septembre 2012, quoiqu’en dise Mme Casanova (adjointe à l’Education du Maire), on ne compte plus les jours d’absence non remplacés. Et 2013 ne commence pas mieux.

Dans les écoles élémentaires, le taux d’encadrement à la cantine est d’1 adulte pour 50 enfants !

Dans les écoles maternelles, les Agents Territoriaux Spécialisés (ATSEM, communément appelées « TATAS »), sont souvent occupées à des tâches d’entretien, ce qui leur laisse peu de temps de présence en classe avec les enfants.

Forcément, le travail des enfants s’en ressent. Les plus fragiles (dans les apprentissages mais aussi affectivement) en sont les premières victimes.

FAUT-IL CONTINUER À FAIRE DES ECONOMIES SUR L’ÉDUCATION ET LA SECURITÉ DES ENFANTS À MARSEILLE ?

A Marseille comme ailleurs, il faut :
- remplacer toutes les absences du personnel municipal des écoles, en créant un corps de remplaçantes (volantes)
- une ATSEM dans chaque classe durant le temps de présence des enfants

Cela pose donc la question de l’emploi. La mairie doit embaucher !

Monsieur le Maire, l’éducation des enfants est un investissement, pas un coût !

RASSEMBLEMENT MERCREDI 6 FEVRIER à 12h

DEVANT LA MAIRIE DE MARSEILLE

Apporter son pique nique et surtout sa blouse rose (rappelant la tenue des ATSEM) et son carton rose…

FAUT-IL CONTINUER À FAIRE DES ECONOMIES SUR L’ÉDUCATION ET LA SECURITÉ DES ENFANTS À MARSEILLE ?

CONTACT : dz.pour.la.maternelle chez gmail.com

Tract rassemblement 6 février mairie Marseille-1
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