Une tribune pour les luttes

Plus belles les luttes newsletter N°117

113e et 115e épisodes consacrés une nouvelle fois aux Fralib

850 jours de lutte pour leur emploi et permettre au thé l’éléphant de rester en Provence !
Le gouvernement doit passer aux actes !

Article mis en ligne le samedi 9 février 2013

Newsletter plus belles les luttes N°117

Salut à toutes et à tous

Notre aventure continue en compagnie des Fralib qui haussent le ton. Cette semaine lors d’une conférence de presse qu’ils ont organisé à l’intérieur même des locaux de production, ils ont expliqué que leur projet était viable et qu’il ne restait qu’une étape à franchir : Unilever doit céder la marque Éléphant et donner des volumes de production pour aider au démarrage de la Scop TI. Et c’est le Gouvernement et la Présidence qui ont les clés pour ouvrir cette porte. Ils l’avaient d’ailleurs affirmé lors des élections présidentielles et législatives. OLivier Leber l’a rappelé. Il faut maintenant passer aux actes… Assez de paroles !

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N’oubliez pas également notre épisode 114, consacré à la bataille de la médecine sociale et mutualiste pour continuer d’exister :

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Retrouvez toute l’actualité sur notre site internet http://www.plusbelleslesluttes.org


Fralib : il faut passer aux actes

Episode 115-
Les Fralib ont dit lors d’une conférence de presse que désormais la balle est dans le camp du Gouvernement, et même de la Présidence de la République. Unilever n’a toujours pas fait un pas en direction du projet alternatif. Hollande et Montebourg avaient affirmé que lorsqu’ils seraient élus, ils contraindraient Unilever à céder la marque Éléphant… 9 mois ont passé et aucun signe tangible n’est perceptible dans ce sens, ni aucune loi en préparation. les Fralib haussent le ton : désormais il faut passer aux actes…


Newsletter Plus belles les luttes n°116

Bonsoir à toutes et à tous

Oui nous sommes encore là. Nous avons travaillé tout le mois dernier à trouver de nouveaux projets. Nous sommes (on l’espère et touchons du bois) sur le point d’aboutir… C’est pourquoi ce long silence.

En attendant, voici notre 113e épisode consacré une nouvelle fois aux Fralib qui fêtaient dans la joie te la bonne humeur la nouvelle année. 850 jours de lutte pour leur emploi et permettre au thé l’éléphant de rester en France et plus précisément en Provence. Une surprise vous attend à la moitié du feuilleton.

Sinon et avec beaucoup de retard, une belle année 2013 à vous toutes et tous. Très bientôt nous allons donner de nos nouvelles sur un projet ambitieux et nous l’espérons qui devrait vous plaire

A bientôt Amicalement Thierry et jiPé

Retrouvez toute l’actualité sur notre site internet http://www.plusbelleslesluttes.org


Complément :

Fralib:Déclaration au comité d’engagement.
http://cgt.fralibvivra.over-blog.co...

Encore et toujours :

continuons le Boycott de LIPTON !

ET DE TOUTES LES MARQUES DU GROUPE UNILEVER !!!

NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE

Le thé de l’Eléphant est né il y a 120 ans à MARSEILLE,

L’Eléphant est Français, en Provence il doit rester.


La Marseillaise

Le thé vire à l’amertume

06-02-2013

Le comité d’engagement de Fralib s’est réuni mardi en préfecture sans grande avancée. Unilever restant arc-bouté sur la propriété de la marque et des volumes... Provençaux depuis 120 ans.

Créé pour revitaliser Fralib, le comité d’engagement semble dans l’impasse. Le 16 janvier 2013, les salariés de Fralib porteurs du projet Scop TI avaient décidé de ne pas participer à la réunion. Mardi, ils se sont contentés de lire la déclaration des syndicats CGT, CFE-CGC Fralib qui précise leur position avant de tourner les talons.
Heureux d’afficher des résultats « exceptionnels » de progression de 10,5% pour son chiffre d’affaires et de 7% de bénéfice net, les représentants d’Unilever n’ont pas bougé d’un yota. Déjà forcé de laisser pour un euro symbolique l’outil de production, le groupe n’entend céder ni marque ni volumes. Or, question légitimité, si le groupe a racheter l’usine de Gémenos en 1970, l’Éléphant est bien né en Provence il y a plus d’un siècle.

Et c’est là que le bât blesse. Si le préfet Hugues Parant a pour sa part indiqué qu’il « réaffirmait la priorité donné au projet des salariés, dès lors que sa viabilité serait avérée ». Or, parmi les nouveaux éléments apportés par les Fralib, «  le projet, soutenu par les collectivités locales, est d’autant plus réaliste qu’il a été confirmé par une note remise par l’Union régionale des Scop », précise Olivier Leberquier, représentant CGT.
Une réalité à laquelle le préfet objecte cependant : « Le projet de Scop présenté jusqu’à présent repose sur l’hypothèse d’une attribution de la marque et des volumes par Unilever, hypothèse envers laquelle le groupe a réaffirmé de manière constante depuis huit mois son opposition ». Une réserve qui contrarie le sens des engagements pris, au long de ces 860 jours de lutte, par François Hollande et Arnaud Montebourg. Sans marque ni volume, le projet est réduit à l’artisanat. Or il s’agit de préserver une industrie dans la région. Freddy Huck, secrétaire fédéral CGT de l’agro-alimentaire est amer : «  La préfecture joue un double jeu en ignorant le départ des salariés lors de ces réunions pour faire croire que le processus de discussion est bien engagé ».

(...)http://www.lamarseillaise.fr/social...

Myriam Guillaume

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