Une tribune pour les luttes

« Association Jean ZAY en Provence – Pédagogie, Mémoire et Histoire »

Le 16 février 1943 l’Etat français institue le Service du Travail Obligatoire (STO)

+ Au pied du FORT SAINT-NICOLAS

Article mis en ligne le samedi 16 février 2013

Le 16 février 1943, une loi de l’État français institue le Service Obligatoire du Travail, rebaptisé très vite Service du Travail Obligatoire (STO) en raison des moqueries suscitées par ses initiales.

Dès le début de l’Occupation allemande, des Français se sont portés volontaires pour aller travailler en Allemagne dans les fermes ou les usines d’armement, en échange d’une bonne rémunération. On en comptera au total 240.000, dont 70.000 femmes. Ces travailleurs volontaires ne suffisant pas à colmater les manques de main-d’oeuvre occasionnés par la mobilisation, Fritz Sauckel, responsable de l’emploi dans le IIIe Reich hitlérien, presse le gouvernement de Vichy de lui fournir 350.000 travailleurs qualifiés supplémentaires.

Le 22 juin 1942, Pierre Laval met donc en place la « Relève », promettant qu’au départ de trois travailleurs répondrait la libération d’un prisonnier français. L’opération se solde par un fiasco. Il se résout alors à organiser le STO. C’est le seul exemple d’un gouvernement européen qui ait livré ses travailleurs à l’Allemagne. On comptera jusqu’en juin 1944 un total de 650.000 départs au titre du STO. Mais beaucoup de jeunes Français désireux d’y échapper vont aussi entrer dans la Résistance et prendre le maquis.

Cette information est rappelée par “Les amis d’Herodote.net”
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Bien cordialement

Jacques MISGUICH

Président « Association Jean ZAY en Provence – Pédagogie, Mémoire et Histoire »


L’ « Association Jean ZAY en Provence – Pédagogie, Mémoire et Histoire »
vous informe :

Dans le cadre des Marquages au sol à Marseille :
“ICI-MEME 2013” :
(Les lieux de mémoire des années 1940-1945)

“ICI-MÊME 2013” retrace par des marquages au sol dans le centre-ville, l’histoire des lieux significatifs de cette période, que les Marseillais côtoient tous les jours et que l’usure du temps tend peu à peu à effacer.

Au pied du FORT SAINT-NICOLAS, on peut lire :

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Le Commissaire scientifique de cette manifestation est Robert MENCHERINI.

Les différents sites répertoriés sont indiqués sur le plan de Marseille http://www.mp2013.fr/ici-meme-2013/ avec renvoi aux notes plus complètes :

Ce site correspondant à la fiche N°P 20 :

N° 20_1940-1942/ Boulevard Charles Livon, Haut-Fort Saint-Nicolas, qui rappelle l’incarcération de Jean ZAY le 7 décembre 1940 :

_ “De nombreux résistants de toutes tendances sont emprisonnés dans le Haut-Fort Saint-Nicolas. Certains sont en instance de jugement ou récemment condamnés par le tribunal militaire de la XVe région militaire. D’autres y sont incarcérés à l’occasion d’un transfert vers l’Outre-mer. C’est le cas, entre autres, des députés communistes en transit vers l’Algérie, ou de Jean Zay.

En octobre 1940, l’ancien ministre de l’Éducation nationale du Front populaire, faussement accusé de désertion, est condamné à la déportation à vie par le tribunal militaire de Clermont Ferrand. Il est conduit à Marseille, le 7 décembre 1940, pour être envoyé en Guyane. _ C’est à cette occasion qu’il connait les geôles du Haut-Fort Saint-Nicolas. La description qu’il en donne dans son journal intime est tout à fait conforme aux autres témoignages : des cellules glaciales dans lesquelles règne une semi-obscurité, une nourriture très insuffisante, des conditions de vie qui détériorent rapidement la santé des détenus.

Le départ pour la Guyane ne pouvant avoir lieu, Jean Zay est transféré, le 7 janvier 1941, à la prison de Riom. Il en est extrait le 20 juin 1944, par des miliciens qui l’assassinent dans les bois.”

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