Une tribune pour les luttes

ZAD - Zone à défendre

Notre-Dame-des-Landes : Suite aux violences de lundi
Rassemblement bruyant devant la préfecture à Marseille Samedi 20 avril à 15 h

Apportez vos casseroles, vos sifflets, trompettes et votre voix !!!

Article mis en ligne le lundi 15 avril 2013

Violences et répressions policières n’ont pas cessées sur le site du futur
Aéroport de notre Dame Des Landes près de Nantes !

Après l’opération pacifique de remise en culture du site « Sème Ta Zad »,
les forces de l’État ont ressorti leurs lacrymos et bombes assourdissantes
lundi dernier. Pour cette raison et bien d’autres encore :

Le collectif Marseillais de soutien aux opposant e s à l’Ayraulport et le
monde qui va avec appelle à un :

Rassemblement bruyant à 15h Samedi 20 avril 2013
devant la préfecture des Bouches du Rhône (Marseille)

Apportez vos casseroles, vos sifflets, trompettes et votre voix !!!

Informez-vous sur la lutte des Zadistes qui s’opposent à cet aéroport
inutile sur zad.nadir.org



Communiqué de l’équipe médic 15.04.2013

par zadist https://zad.nadir.org/spip.php?arti...

Dans la presse vous entendrez beaucoup parler des trois gendarmes blessés mais, peu des personnes subissants les violences physiques et psychologiques de cette opération militaire.

En tant qu’équipe medic on voulait transmettre ce que l’on a vu aujourd’hui. Alors qu’hier on celebrait la libération du carrefour de la Saulce deux jours plus tôt par un pique-nique festif sans autres blessures que des coups de soleil, ce matin les gendarmes sont révenus en nombre reprendre le carrefour, réinstaurer leur occupation militaire. Dans ce cadre là, on a vu de nombreux tirs tendus de flashball et grenades assourdissantes a courte distance, qui ont infligé de nombreuses blessures dont certaines pris en charge par l’équipe médic :

- impacts par flashball :

oedèmes et hématomes :
- trois personnes dans les jambes
- une personne dans le bras
- une personne dans les épaules
- trois personnes dans le thorax
- une personne dans le dos
un impact dans la tête entrainant une plaie ouverte du crâne nécéssitant cinq points de suture
un impact dans le visage provocant un arrachement important de l’arcade et un enfoncement des sinus accompagné par une hémoragie importante nécéssitant une prise en charge par les pompiers

- impacts par des grenades assourdissantes :

plaies, brulures et corps étrangers faits par les éclats de grenade :
- trois personnes dans les jambes
- une personne dans une fesse

blaste :
- multiples personnes choquées (désorientations, acouphènes)
- une personne plus gravement atteinte malgré la présence d’une palette la protégant des impacts des éclats

- des nombreuses intoxicationes liées à l’emploi massif de gaz lacrimogène et poivré

Les pompiers ayant evacué la personne ont eté bloqué par les gendarmes qui leur ont refusé l’accès et ne les ont laissé passer qu’après l’insistance d’occupants présents. Ils ont de nouveau empeché leur départ afin de contrôler la personne blessée, retardant en tout plus de vingt minutes la pris en charge des secours.

Une occupation militaire ne s’installe jamais sans violence. Cette liste non-exhaustive ne voudrait pas oublier toute la violence psychologique d’un tel déployement policier ainsi que celles subies au quotidien dues à leur présence permanente et leurs agissements.


Depuis ce matin 7 h violents affrontements entre les occupants et la police. Des blessés et des arrestations.

Réponses à l’appel Soit ils nous virent, soit ils se cassent ! (et s’ils nous virent, on revient !), RENDEZ VOUS à :
- Nantes : 16h devant la préfecture
- La Roche : 16h devant le théâtre (avec de quoi faire du bruit) Le soutien c’est classe, faire tourner l’info le plus largement possible, c’est classe aussi.
- Saint Brieuc : 17h devant la préfecture
- Rennes : 18h devant la pref (Rue Martenot)
- Tours : 16h devant la mairie
- Lyon : RDV 17H30 près de la Luttine, 91 rue Montesquieu, Métro Saxe.
...

Lire les nouvelles du front
http://zad.nadir.org/spip.php?artic...


De la part du COPAIN (Collectif des Organisations Professionnelles Agricoles), de l’ACIPA et de la ZAD

Notre-Dame-des-Landes : appel à mobilisation pour empêcher les destructions .
Samedi 13 avril Grande Manif Mise en Culture - Sème ta ZAD

https://zad.nadir.org/

Samedi 13 avril Grande Manif Mise en Culture - Sème ta ZAD

https://zad.nadir.org/spip.php?arti...

Samedi 13 avril, RV fourche en main à 10h pour plusieurs cortèges depuis les bourgs alentours.

Appel à lire ci-dessous et à rediffuser le plus largement possible - Pour plus d’infos, visuels : zad.nadir.org/semetazad
contact : semetazad chez riseup.net

Rendre fertile ce qu’ils veulent rendre stérile :

Le 17 novembre nous étions 40 000 à reconstruire, le 13 avril nous occuperons et cultiverons pour que la zad échappe au béton

Appel

Depuis le 16 octobre, la résistance déterminée à l’opération d’expulsion de la ZAD incarne un espoir : celui que nos vies, nos habitats, nos champs ne soient plus broyés par les logiques marchandes et par les visions stériles de l’aménagement du territoire. Plus de 200 comités locaux de solidarité ont fleuri ces derniers mois, et ici où là, du bocage nantais aux autres zones à défendre, nous voulons de nouveau envisager des victoires.

Le 17 novembre, nous avons montré que malgré l’invasion policière, ils ne pourraient pas vider la ZAD de ses habitant-e-s et que nous pouvions être 40 000 à revenir et reconstruire. Début janvier, une assemblée agricole lançait un appel à projets sur les terres de la ZAD expropriées par Vinci pour remettre en place les potagers détruits et les démultiplier avec l’arrivée de nouveaux et nouvelles paysan-ne-s. Vergers, blés, légumineuses, poules et potagers...une dizaines d’initiatives s’élaborent d’ores et déjà.

Le début du mois d’avril sera un moment charnière : la fin de la « commission de dialogue » proposée par le gouvernement pour « mieux expliquer la nécessité de l’aéroport » signifiera le retour possible d’opérations d’expulsions de grande ampleur. En face, la dynamique d’occupation de la ZAD, relancée le 17 novembre dernier, se tourne à présent vers des projets agricoles destinés à s’implanter dans la durée. La remise en culture, en masse, des terres expropriées sera notre manière de tirer le trait sur un dialogue fantoche – et de célébrer les quelques mois passés à (re)construire, malgré l’incessante occupation militaire des routes du bocage. Cette manifestation sera aussi une manière de prendre de l’avance sur d’éventuels travaux en allant s’installer sur une partie des terres menacées à court terme.

Cette manifestation sera le fruit de ce qui se compose progressivement entre des paysans et des occupant-e-s venu-e-s s’installer pour défendre la zone : défrichage et occupation des terres maraîchères du Sabot en mai 2011, défense de la ferme du Rosier puis de la Châtaigne à l’aide de plusieurs dizaines de tracteurs enchaînés en novembre, occupation in extremis avant sa destruction de la ferme de Bellevue fin janvier... Au-delà de ces quelques dates emblématiques, la régularité des assemblées agricoles ainsi que les complicités nouées au quotidien, aussi bien autour d’un repas que derrière une barricade, ne cessent d’invalider les catégories fermées dont use le pouvoir pour qualifier et diviser les opposant-e-s au projet d’aéroport.

Ce qui se joue aujourd’hui à NDDL rappelle et renouvelle l’histoire dense de certains mouvements paysans locaux au cours des décennies passées : liens forts avec les grèves et mouvements de 68, actions directes face aux diktats de l’industrie, occupations de terre contre les « cumulards »...

Forte de ce terreau, la manifestation du 13 avril, en écho à la journée mondiale des luttes paysannes en appelle à une communisation des terres et des pratiques. Nous entendons par là :

- une forme de partage en porte à faux avec les grandes concentrations agricoles et les freins posés à l’accés au foncier pour les projets d’installation paysanne.

- l’entraide, la mutualisation de moyens, d’outils, mais aussi les possibilités d’installations collectives

- un dialogue fécond entre savoir-faire agricole traditionnel et pratiques expérimentales, entre professionnel-le-s et paysan-ne-s hors-cadre.

- des réflexions communes autour de la question alimentaire : sur une production autonome en rupture avec les logiques agro-industrielles, sur les liens possibles avec Nantes et ses habitant-e-s.

- la capacité de relier la question agricole à des formes de vie, d’habitat et à des luttes sociales.

En pratique il s’agira, le 13 avril, de partir outils en mains en plusieurs cortèges depuis les bourgs alentours et de converger sur la ZAD pour se redéployer en direction des différents projets et chantiers agricoles. Au programme et suivant les facteurs hydrométriques : plantation de vergers, de haies et de bosquets aromatiques, pose de ruches, défrichage, repiquage de semis, installation de structures (serres, cabanes à outils...), drainage des terrains, nettoyage des fossés, réparations des clôtures détruites durant les affrontements et balisage des chemins forestiers... Seront aussi prévus des foires aux semences, des expositions de variétés anciennes et aujourd’hui clandestines, des discussions et ateliers autour des pratiques agricoles – et en soirée, des fêtes, bals et banquets.

Nous invitons donc à cette occasion tou-te-s les opposant-e-s au projet d’aéroport à se mobiliser. Venez fêter le retour du printemps et montrons-leur qu’ici comme ailleurs, nous ne voulons ni de leur aéroport ni du monde qui va avec. Rendre fertile ce qu’ils veulent rendre stérile, là est notre force.

En résumé :

- 10h rv. fourche en main pour plusieurs cortèges depuis les bourgs alentours pour aller occuper les terres et commencer les chantiers

- à midi, chacun-e est invité à amener une tarte à partager.

- le soir, bal et banquets

(plus d’infos pratiques, sur les rv, besoins matériels, l’accueil et autres à venir sur le site : zad.nadir.org/semetazad)


Communiqué de presse du COPAIN 44 - 2 avril 2013

Plus de deux mois que les paysans du Copain 44 et des autres départements, la coordination des opposants, les membres des comités de soutiens et les zadistes occupent et protègent la Ferme de Bellevue !

Le jeudi 28 mars, par le rendu du jugement du deuxième référé déposé par AGO Vinci, le Tribunal d’Instance de Saint Nazaire condamnait les huit paysannes et paysans déclarés résidents à la ferme de Bellevue, à l’expulsion immédiate de la maison d’habitation de la ferme, sous astreinte de 50 euros par jours et par personne.

Après avoir déclaré ne plus résider dans la maison de la ferme de Bellevue, les huit ont rejoint les 10 précédents en procédure d’appel. Ce sont donc, aujourd’hui 18 paysannes et paysans du Copain 44 qui sont poursuivis en justice par AGO Vinci.

Dès le 1er avril, neuf nouveaux paysans et paysannes se sont déclarés occupants des bâtiments et exploitants des terres de la ferme de Bellevue depuis le 28 mars 2013.

Les bâtiments agricoles de la ferme n’étant pas concernés par les deux précédents jugements, si le concessionnaire AGO Vinci persiste à vouloir expulser les occupants, il devra passer par une nouvelle procédure auprès du Tribunal de Grande Instance de Saint Nazaire.

Les paysans du Copain 44 et autres réaffirment, par cette occupation de l’ensemble de la ferme de Bellevue, leur volonté d’empêcher toute démolition ou saccage de terres sur l’ensemble de la Zad, de garantir la pérennisation des fermes en place et préserver le potentiel d’installation de nouveaux paysans lorsque ce projet inutile et destructeur sera enfin abandonné.

Le Copain 44


CHAÎNE HUMAINE
NOTRE DAME DES LANDES
11 MAI 2013

ELUS, CITOYENS,
LISEZ NOTRE INDIGNATION !
INDIGNEZ - VOUS A VOTRE TOUR !
REJOIGNEZ NOUS !

LE PROJET NDDL : UN CHOIX D’ENDETTEMMENT HAUTEMENT SPECULATIF

A l’heure où tous les gouvernants prétendent vouloir sortir de la dette, quel choix font les collectivités
élues pour l’utilisation de l’argent public ? Endettement et pari hasardeux ou, optimisation de l’existant ?
Rêves incertains ou gestion prudente ?

A l’époque où le problème majeur des finances publiques est l’endettement abusif dont les intérêts
plombent les budgets, à l’époque où les collectivités locales ont les recettes asséchées par le retrait
des financements de l ’Etat et des ressources locales,
nous portons votre attention sur le fait que ce projet est bâti sur la proposition d’un endettement
supplémentaire de l ’Etat et des collectivités locales par un prêt fait à titre gratuit à AGO
(Aéroports du Grand Ouest – filiale Vinci) qui a fait 2 milliards de bénéfices en 2011 !
Il s’agit d’un investissement hautement spéculatif car l’avance n’a aucune chance d’être remboursée
un jour. Il faudrait notamment que les actionnaires de Vinci fassent un rapport mirifique de 12% [sur 55 ans] (contrat
avec ses actionnaires) ce n’est qu’au delà que le remboursement pourrait avoir lieu. Vinci ne parle d’ailleurs pas d’un prêt
mais d’une subvention !
Les porteurs de projet font miroiter et spéculent sur une manne providentielle pour l’économie
locale ; mais déjà, on aperçoit le début de rétrécissement du projet sous la pression de la réalité.
Seules les dépenses s’imposeraient et grandiraient sans contrôle avec l’aggravation de l’état des
finances des collectivités locales.

Seul à répondre à l’appel d’offre, Vinci a posé ses conditions et continue de les poser en rétrécissant progressivement le
projet afin qu’il reste avantageux pour lui, sous couvert d’adaptation à l’évolution du trafic (tiens !) : réduction des pistes en
longueur et largeur ; donc exit l’ A 380 ; à suivre «  compensations » environnementales low cost selon le bon vouloir de
Vinci. La DUP est à refaire.
Les dessertes (route, train) coûtent x fois plus cher que la plate-forme aéroportuaire. Leur financement et plan ne sont pas
clairement définis. C’est à dire que la principale facture resterait à venir, aux grands frais des collectivités qui auront signé
un gros chèque en blanc de surendettement dont elles ne pourront plus s’échapper.

POURQUOI CE PROJET EST A HAUT RISQUE DEFICITAIRE ?


L’EMPLOI :

Ce projet - transfert d’activité - ne procurerait aucun emploi, aucun vol supplémentaire parce
que ce serait un simple transfert. Resterait seulement le coût final du transfert qui est inavoué.
(estimé à 4 milliards par CE Delft – www.cedelft.eu ). Le reste est imagination.
- Ce transfert permettrait, soi-disant, 16000 habitants sur la zone libérée, ceci sans création d’emplois
supplémentaires ni ici ni ailleurs. Notons que les promoteurs immobiliers n’investissent pas pour loger les
chômeurs. .
- L’usine AIRBUS en cas de transfert se trouverait très fragilisée et en risque accru de re/délocalisation car
personne ne voudrait/pourrait payer l’entretien et le fonctionnement de la piste désaffectée. Cette conséquence
est inavouée par AIRBUS et les porteurs de projet, mais apparaîtrait ensuite. Enjeu : 2000 emplois.


LE TRAFIC :

Le nombre de passagers est essentiellement généré par les low cost mais recèle en fait une
terrible fragilité et instabilité sous-jacente. Le low cost, par sa nature tend à se limiter au moyen
courrier : Nantes restera un aéroport de niveau régional.
- Les compagnies low cost ne vivent qu’un temps, par dégrèvement de taxes des premières années. Les lignes
meurent les unes après les autres pour aussitôt renaître ailleurs, subventionnées de nouveau. C’est une forme de
subvention de l’activité privée par de l’argent public. Par exemple, en 2003, la ligne Strasbourg / Londres
existait par la subvention de la ville et a cessé avec l’arrêt de la subvention.
- Les compagnies sont de plus en plus amenées à durcir les conditions de travail et à licencier pour
survivre. A Nantes-Atlantique, « Et HOP ! Régional », la nouvelle compagnie low cost d’Air France,
masque une réduction d’effectif de 5,4% (et hop !). Elle vient d’être désavouée (en mars) par le TGI de Nantes
pour avoir cherché à contourner ses obligations dans le cadre du plan de départ volontaire.
- 
Le développement de la desserte ferroviaire d’Orly amènera la désaffection des lignes aériennes
Nantes- Paris (12% du trafic NA), et...davantage de destinations disponibles à partir de Paris.
Mars 2013 : TOULOUSE renonce au transfert de son aéroport en raison de l’impact de la ligne TGV
vers Paris sur le trafic aérien. (Toulouse sera à 3h de Paris ; Nantes est à 2h)
A Strasbourg - Entzheim, l’impact la création de la ligne à grande vitesse a fait chuter le nombre de
passagers de 2 millions à 1.1 millions entre 2005 et 2009 (CCI de Strasbourg). Air France a annoncé qu’elle
mettait fin à sa ligne vers Roissy en avril 2013 (8% des passagers actuels). _ Air France va vendre des billets
rail - air avec enregistrement des bagages en gare SNCF. (La DGAC reconnaît ne pas avoir envisagé ce
point dans ses estimations) (Nexus – www.nexus-asso.fr )
On est loin des images numériques grandioses et mirobolantes. La simple observation de ces
éléments objectifs devrait inciter les responsables du projet à une extrême prudence, mais ils
continuent à vouloir entraîner les populations dans des politiques aventureuses.

LES AEROPORTS EN DEFICIT OU EN FAILLITE, ÇA EXISTE ET ÇA N’ARRIVE PAS
FORCEMENT QU’AUX AUTRES !

Nombre d’aéroports en France ont besoin de subventions (collectivités locales) ou étatiques
(dégrèvement de taxes aux compagnies). Leur équilibre se révèle extrêmement fragile. Quelques
exemples : (non exhaustifs)
- Metz- Nancy- Lorraine : 1991. Financement et propriété régionale. Se trouve en grande difficulté après des frais
supplémentaires et vains (les compagnies partent quand même) d’agrandissement d’aérogare et allongement de piste
pour fret. En 2007 ouverture ligne TGV entraînant la fermeture des lignes vers Paris, Nantes et Clermont-
Ferrand. Cette situation a amené en 2011 à faire une offre de privatisation qui n’a obtenu qu’une seule
réponse...canadienne...refusée...
- Angers - Marcé : Ni les lignes intérieures ni les lignes internationales ne fonctionnent. Le Conseil Régional refuse
de subventionner à perte alors que la nouvelle ligne sur Londres est suspendue jusqu’ en mai 2013. La question de la
fermeture est lancinante. Le pari obstiné sur le trafic était erroné. Une vision purement locale.
- Clermont-Ferrand : Fréquentation en chute continue depuis la désaffection de Régional Airlines racheté par Air
France en 2002. Déficit annuel 1.5 million d’euros. En 2005, la CCI renonce à la concession dont elle était
titulaire. En 2009, on envisage de recourir à l’Obligation de Service Public pour éviter la fermeture, c’est à dire
subvention de l’Etat. Au départ, vision de grandiosité de Valéry Giscard d’Estaing.
- Autres exemples retentissants : Espagne, Ciudad real, aéroport « Don Quichotte » mise en service en 2008 à 200
km au sud de Madrid, prévu pour 4 millions de passagers : 3 mouvements par semaine. Dernier vol commercial en
2011. Déserté.
- Canada, aéroport Mirabel, 1975, 5 ans de chantier, expropriations paysannes, crise pétrolière, dessertes
improvisées, redondance des aéroports. Plus de passagers depuis 2004. Déserté aussi. Rétrocession de terres aux
agriculteurs.
Ce sont les compagnies, avec leur fragilité, leur instabilité qui font la pluie et le beau temps sur les
aéroports, ceci sans pouvoir tenir compte des investissements qui ont été faits sur les infrastructures. Cela
est sans lien. Là est le risque.
En France, il n’y a pas de politique planifiée ou concertée des aéroports et plus largement des modes de
transport (concurrence train – air). Chacun fait de son côté, pour lui-même, espérant la prééminence. La
question des aéroports parisiens est en suspend et ne semble pas articulée à une réflexion globale rationnelle.
Les intérêts locaux ou soi-disant tels, prévalent.


UN PROJET SOUS LE SIGNE D’ENTORSES A LA DEMOCRATIE

La forte contestation de ce projet, les manifestations populaires et l’organisation de la chaîne humaine à
laquelle vous êtes conviés s’expliquent par le fait que le débat public n’avait pas pour objet de discuter de
l’utilité de NDDL mais seulement de ses modalités. Les pouvoirs publics - juge et partie - ont toujours esquivé
toute étude indépendante et alternative de la question. La démocratie n’est qu’apparente.
C’est pourquoi le syndicat mixte, émanation d’instances élues, pour tenter d’endiguer la contestation, en
est réduit à faire une opération de type commercial de publicité, vers les citoyens - qui ont paraît-il
approuvé le projet en masse - mais vers lesquels il faut faire quand - même de la publicité...

MANIFESTONS LE 11 MAI PROCHAIN !
NE LAISSONS PAS REALISER UN PROJET DEMENT

Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d’Aéroport de Notre Dame des Landes

B.P. 5 – 44130 NOTRE DAME DES LANDES
Tél 06 71 00 73 69
Site web : acipa.free.fr


ACIPA

Rassemblement de soutien le 28 mars 2013 à partir de 12h00 à la Ferme de Bellevue, jour du rendu du jugement de la demande d’expulsion.


http://communiques-acipa.blogspot.fr/

Bientôt deux mois que les paysans du Copain 44 et des autres départements, les membres des comités de soutiens et les zadistes occupent et protègent la Ferme de Bellevue !

Audience du 20 mars au tribunal de Saint Nazaire, et situation juridique actuelle :

Le mercredi 20 mars, huit paysannes et paysans du Copain 44 comparaissaient devant le tribunal d’instance de Saint Nazaire, assignés dans le cadre d’une deuxième procédure de référé déposée par AGO Vinci pour les motifs suivants, entre autres, « violation du droit de propriété... non respect des règles élémentaires d’hygiène et de sécurité... troubles de voisinage... impossibilité de débuter les travaux projetés (démolition)... risque de dégradation de l’immeuble (aurait-on le sens de l’humour chez AGO ?) ». Le jugement sera rendu le jeudi 28 mars 2013.

Ce nouveau référé fait suite au premier jugement rendu le 28 février qui condamnait les 10 paysans, déclarés résidant dès la fin janvier, à l’expulsion immédiate assortie d’astreintes journalières.

Avant de déclarer à l’huissier, le 01 mars, qu’ils n’ habitaient plus là, les dix avaient fait appel du jugement.

Après s’être déclarés résidant, le 02 mars, les huit nouveaux occupants se sont déclarés comparants volontaires dans le cadre de la procédure d’appel.

Ce sont donc bien, aujourd’hui 18 paysannes et paysans du Copain 44 qui sont poursuivis en justice par AGO Vinci.

Mercredi 20 mars, deux cents personnes sont venues les soutenir devant le tribunal d’instance de Saint Nazaire avec tracteurs, pelles, bêches, râteaux, plants et semences. Un tunnel maraîcher à été monté devant l’entrée du tribunal pour rappeler que Notre-Dame-des-Landes est aux portes des agglomérations de Nantes et Saint Nazaire, où il est urgent, aujourd’hui, de répondre à la demande en forte croissance d’une alimentation produite localement.

Symboliquement, les paysannes et paysans du Copain 44 on semé à la volée des céréales sur le bitume pour démontrer que ce n’est surement pas en bétonnant 1600 ha à Notre Dame des Landes que l’on répondrait à ce besoin vital.

Appel à mobilisation à la ferme de Bellevue :

Nous aurons connaissance de la décision de la juge des référés le jeudi 28 mars à midi.

Les paysans du Copain 44 appellent à un rassemblement de soutien le 28 mars 2013 à partir de 12h00 à la Ferme de Bellevue

En fonction du rendu du jugement, il sera décidé de la suite à donner à notre action.

Quoiqu’il en soit, les paysans du Copain 44 ont décidé d’accentuer la mobilisation sur le site de Bellevue dès le 28 mars, et de renforcer le dispositif de protection autour de la ferme.

Il est donc fait un appel urgent à tous les paysans, actifs ou retraités, de Loire- Atlantique et de tous les départements alentour, pour acheminer sur le site tracteurs et matériels agricoles opérationnels ou réformés. Des transports sont possibles. Contacter rapidement l’un des trois contacts en bas de page.

On a aussi un besoin en foin : il faudrait une quinzaine de bottes à arriver la semaine prochaine.

La mise à l’herbe du 10 Mars :

Le dimanche 10 mars, deux cent personnes sont venues accompagner la mini transhumance de quatorze vaches, issues d’une dizaine d’élevages, depuis le carrefour des Ardillières jusqu’aux prairies de la Ferme de Bellevue. Un grand piquenique était partagé, ensuite, dans la cour de la
ferme sous un soleil printanier.

Les paysans veulent réaffirmer, par ces actions symboliques, leur volonté de maintenir les fermes de la Zad en production, de protéger terres et bâtis du saccage et de la destruction, et de réclamer toujours la remise à plat de la DUP de 2008.


La journée « Sème ta Zad » :

Le 13 Avril, la manifestation « Sème ta Zad » est organisée par une commission agricole, ouverte à tous, qui se réunit à la Châtaigne et tente de réfléchir à ce que pourrait être l’occupation des terres libres quand le projet d’aéroport sera abandonné. Le Copain 44 suit les travaux de cette commission depuis plusieurs mois, et sera présent lors de la manifestation.

Pour plus d’information, vous pouvez consulter le site dédié, où vous trouverez les textes d’appel et toutes les informations sur le déroulement de la manifestation : http://zad.nadir.org/semetazad , ou par contact courriel à : semetazad chez riseup.net

Banderoles de bords de route :

Les kits de quatre banderoles sont disponibles depuis quelques jours. Les personnes qui les ont prépayés peuvent les enlever au Gab 44 à Nozay ou contacter Vincent au 06 87 52 34 26 pour les récupérer à Bellevue.

Il y a une vingtaine de kits en plus que vous pouvez acheter au prix de 30 euros le kit de quatre en vous adressant au Gab44 : 02 40 79 46 57.

Les tracteurs vigilants :

Les tracteurs sont toujours postés en protection des parcelles agricoles en production, pour empêcher leur saccages par les fouilles dites archéologiques. Une vigilance quotidienne est assurée sur toute l’emprise de la Zad et du barreau routier.

La vie continue à Bellevue :

A la Ferme, la vie continue de s’organiser, plusieurs soirées et réunions y ont déjà été organisées.

Récemment, une trentaine d’enfants sont venus assister à un après-midi contes.

Les permanences se structurent, des collègues paysans et citoyens des départements voisins les renforcent par leurs présences hebdomadaires, de nuit comme de jour, et participent aux chantiers en cours. Membres des comités de soutiens et paysans, n’hésitez pas à prendre contact pour y participer activement.


COPAIN 44 : Appel à mobilisation le 20 mars 2013 à Saint Nazaire

Pour la deuxième fois en un mois, le 20 mars, AGO Vinci assigne en référé huit paysans du Copain
44 pour occupation illégale, atteinte au droit de propriété et entrave à réalisation de travaux, en l’occurrence destruction de la ferme de Bellevue.

Ces huit paysannes et paysans ont accepté de se déclarer résidents à la ferme de Bellevue, suite au rendu du premier procès, le 28 février, qui condamnait les dix précédents occupants déclarés à l’expulsion immédiate avec astreinte journalière.

Aujourd’hui, ces dix-huit paysannes et paysans expriment la détermination de milliers de paysans et citoyens qui, en occupant et faisant vivre la ferme de Bellevue depuis bientôt deux mois, s’opposent à la politique du bulldozer pratiquée par AGO Vinci avec le soutien des pouvoirs politiques en place.

Par cette deuxième procédure en référé, AGO Vinci souhaite judiciariser l’acte politique des paysans, en faisant de la surenchère sur les dédommagements demandés : expulsion immédiate avec astreinte de 1000 euros par personne et par jour, 20000 euros de dommage et intérêts et 2000 euros de frais de justice.

Où est le caractère d’urgence évoqué par AGO Vinci, au moment où la commission des pétitions de Bruxelles s’intéresse de près au dossier et convoque, le 20 mars, toutes les parties dont le gouvernement français pour juger de l’opportunité d’engager une procédure européenne, alors que la commission de dialogue doit bientôt rendre ses conclusions, alors que tous les recours en justice ne sont pas épuisés ? L’urgence pour eux c’est la technique du bulldozer et de l’irréversible ?

Même si en 2008, lors de la validation de la DUP, nous n’étions pas occupants en titre de la ferme de Bellevue, nous nous considérons concernés par l’accord politique du 08 mai 2012, suite à la grève de la faim de nos collègues. L’esprit de cet accord, au-delà des termes, est bien d’éviter les expulsions et les destructions et leurs conséquences humaines et sociales irréversibles, tant que certains recours ne sont pas épuisés.
Aujourd’hui, il semblerait que ces procédures ne puissent aboutir avant août 2015. Le Copain 44, par son action s’inscrit donc bien dans cet esprit et affirme que toute destruction de fermes ou habitations ou saccage de terres agricoles, sur l’emprise totale du projet, doivent être considérés comme une atteinte à l’intérêt public.

Quand le projet d’aéroport sera abandonné, comment réparera-t-on l’irréparable ?

L’urgence pour les paysans du Copain 44 est bien de remettre à plat la DUP de 2008, de prendre en compte toutes les nouvelles données mises en évidence depuis, d’étudier sérieusement le potentiel d’amélioration de l’aéroport Nantes Atlantique actuel, de poser ainsi un acte fort pour la limitation de l’artificialisation des terres agricoles et enfin de continuer une vraie réflexion à long terme pour un aménagement équilibré de nos territoires intégrant prioritairement la relocalisation de la production de l’alimentation, dans le respect de l’Homme et de l’Environnement.

Pour toutes ces raisons, le Copain 44 vous appelle toutes et tous, paysans et citoyens, à un grand rassemblement devant le tribunal d’instance de Saint Nazaire le mercredi 20 mars 2013 à 10h00

Avec tracteurs, pelles, bêches et râteaux, semences et plants pour démontrer que le bitume, devant le tribunal ou ailleurs n’a jamais été fertile

- Pour affirmer la légitimité du combat de nos collègues jugés face à la logique du bulldozer

- Pour refuser la judiciarisation de notre action politique - Pour une autre vision, à long terme, du développement économique et social de nos territoires privilégiant l’homme, l’environnement et la transition énergétique, et non les intérêts privés

- Pour proposer une alternative au bétonnage des terres nourricières


Message du 13/03/13 de la Confédération Paysanne 44 à ses adhérents

Bonjour,

Les agriculteurs sont appelés à se mobiliser le mercredi 20 mars à partir de 9h devant le Tribunal de St Nazaire. C’est ce jour là que sont assignés les paysans qui se sont portés occupants de la ferme de Bellevue à Notre Dame des Landes. Un rassemblement est organisé pour les soutenir, et plus largement pour soutenir l’occupation agricole de la ferme de Bellevue.

La ferme de Bellevue est la première ferme en activité à avoir été laissée par son exploitant. AGO Vinci veut marquer les esprits en la détruisant, c’est pourquoi il est important de se mobiliser pour sauver cette ferme.
Vu les premières déclarations de la commission du dialogue, il n’est pas du tout certain que le projet d’aéroport se réalise : il est donc d’autant plus important de conserver cette exploitation en activité pour qu’elle redémarre pour longtemps une fois le projet abandonné.

Il est demandé aux agriculteurs habitant à proximité de Saint-Nazaire d’aller le plus nombreux possible en tracteur.

Nous comptons sur votre mobilisation !

Le secrétariat départemental.


Les vaches transhument vers La Ferme de Bellevue
Le printemps approche, l’herbe a bien poussé, il est temps de mettre les bêtes au pré !
Les paysans du Copain 44 vous invitent à venir accompagner l’arrivée par la route, en mini transhumance, d’un nouveau troupeau de vaches menées à la mise à l’herbe de printemps, dans les prairies de la Ferme de Bellevue.
Rendez vous à Notre Dame des Landes
Au carrefour des Ardillières
le dimanche 10 mars 2013, à partir de 11h00

Suivi d’un pique nique à la Ferme de Bellevue

Les paysans veulent réaffirmer, par cette action fortement symbolique, leur volonté de maintenir les fermes de la Zad en production ainsi que de protéger terres et bâtis du saccage et de la destruction.
AGO Vinci, en dépit des recours en justice non aboutis, et donc, de fait, du possible abandon du projet, continue impunément à saccager les terres agricoles vivrières en production, par des sondages archéologiques qui s’avéreront probablement inutiles.

Les paysans du Copain 44 tiennent à rappeler que la cinquantaine de tracteurs vigilants et la centaine de paysans qui occupent Bellevue au nom de milliers d’autres, prêts à intervenir, ne sont pas là pour défendre un pré carré, ou s’opposer au développement de notre territoire, mais bien pour défendre une autre conception du développement pour l’agriculture, la société, l’alimentation et la transition énergétique, privilégiant le respect de l’Homme et de l’environnement.

Le Copain 44

— -

Point d’info du 05 mars 2013 : derniers événements à la Ferme de Bellevue.

http://communiques-acipa.blogspot.fr/

Plus de cinq semaines que la Ferme de Bellevue est occupée par les paysans du Copain 44, les membres des comités de soutiens et les zadistes.

Suite de la plainte d’AGO Vinci :
L’ordonnance de référé rendu le 28 février par le tribunal d’instance de Saint Nazaire, suite au dépôt de plainte d’AGO Vinci, condamne l’occupant et les 9 comparants volontaires à une expulsion immédiate, à compter du jour du passage de l’huissier, assortie d’une astreinte de 50 euros par personne et par jour, ainsi qu’au paiement d’une somme de 1000 euros à verser à AGO Vinci.
Sur le conseil de Me Boittin, avocat des paysans, il a été décidé de faire appel de l’ordonnance dès le vendredi 01 mars au matin.
L’huissier est passé déposer les significations d’ordonnance de référé et les commandements à quitter les lieux le vendredi 01 mars, à la ferme de Bellevue.
Comme l’ordonnance de référé ne concerne que les dix personnes qui y sont citées, les occupants déclarés et les comparants volontaires ont affirmé à l’huissier ne plus habiter à Bellevue depuis le 01 mars au matin.
Dès le samedi 02 mars, sept autres paysans envoyaient une lettre recommandée à AGO Vinci, pour les informer qu’ils avaient élu domicile à la Ferme de Bellevue le vendredi 01 mars, espérant ainsi les contraindre à une nouvelle procédure en référé avant toute expulsion.

La mobilisation à la ferme de Bellevue et sur tout le territoire :
L’appel n’étant pas suspensif, la mobilisation reste forte pour prévenir toute tentative d’expulsion avec l’aide de la force publique.
Les tracteurs ont été redéployés en bouclier autour de la maison de Bellevue et les permanences ont été renforcées jours et nuits.
Suite aux différentes réunions et AG, le Copain 44 a décidé de proposer, conjointement avec l’Acipa, d’appeler les paysans et les collectifs du 44 à se mobiliser à Bellevue et sur la Zad et d’inciter ceux des autres départements et régions de France à développer des actions de solidarité sur leur propre territoire. La décision de mettre en application l’ordonnance d’expulsion de Bellevue et plus largement de persister dans ce projet absurde est aujourd’hui uniquement entre les mains du pouvoir politique en place. Toutes les actions même symboliques pour interpeller les élus partout en France sont donc les bienvenues.
Face à la lourde artillerie médiatique déployée par les porteurs du projet, et à la mobilisation de toutes ses forces vives (voire serviles) pour tenter d’imposer leur vision du développement, toute opération pouvant sensibiliser l’opinion publique à notre action sont les bienvenues (ex : autoroutes gratuites).

La mise à l’herbe du 10 Mars :
Dans le cadre de cette mobilisation forte, le dimanche 10 mars 2013, à partir de 11h00, les paysans du Copain 44 vous invitent à venir accompagner l’arrivée par la route, en mini transhumance, d’un nouveau troupeau de vaches menées à la mise à l’herbe de printemps, dans les prairies de la Ferme de Bellevue. Les éleveurs qui souhaiteraient compléter les effectifs du troupeau en amenant une ou plusieurs vaches de réforme peuvent contacter Cyril.
Les paysans veulent réaffirmer, par cette action fortement symbolique, leur volonté de maintenir les fermes de la Zad en production, de protéger terres et bâtis du saccage et de la destruction, et de réclamer à nouveau la remise à plat de la DUP de 2008 avant d’envisager toute poursuite de travaux.

Le Copain 44 dans l’opération Sème ta Zad
Depuis plusieurs mois, le Copain 44 participe aux travaux d’une commission agricole, ouverte à tous, qui se réunit à la Chataigne et tente de réfléchir à ce que pourrait-être l’occupation des terres libres quand le projet d’aéroport sera abandonné. La première action proposée par la commission est l’opération « Sème ta Zad ».
Les organisations du Copain 44 ont relayé et relaieront les appels à mobilisation rédigés par la commission (consultables sur : http://zad.nadir.org/semetazad ).
Par leur présence, les paysans des six structures, qui oeuvrent largement par ailleurs, chacune dans leur domaine, à promouvoir, faciliter, accompagner et pérenniser l’installation de nouveaux paysans sur des fermes à échelle humaine, respectueuses de l’homme et de l’environnement, souhaitent mettre à la disposition de la commission leur analyse et leurs compétences.
Ils souhaitent rappeler que la grande majorité des terres de la zad est exploitée par des paysans en place luttant contre l’aéroport et souhaitant continuer à vivre de leur ferme et que donc les surfaces réellement disponibles ne représentent qu’une petite partie de l’emprise globale de la Zad et du barreau routier..
C’est dans cet esprit que des paysans, du Copain et exploitants sur la Zad, participent à l’établissement d’une cartographie pour préparer la mise en oeuvre de cette manifestation, et tenter d’anticiper une localisation des actions de mise en culture qui soient avantageuses pour tous.
Le 09 mars des paysans seront présents à la Ferme Saint Antoine pour participer aux réflexions ;
Le 13 avril des paysans seront présents sur les différents sites, en soutien technique aux travaux de mise en
culture.

Par leur présence en soutien à l’opération Sème ta Zad, les paysans du Copain 44 veulent réaffirmer que tout en gardant en objectif prioritaire l’abandon du projet d’aéroport, les occupations, comme à Bellevue, et les opérations de mise en culture des terres libérées, sont autant d’occasions de revendiquer une autre conception du développement de notre société, particulièrement pour l’agriculture, l’alimentation, l’environnement et la transition énergétique.

Banderoles de bords de route :
Les 80 premiers kits de quatre banderoles sont partis à l’impression et seront normalement disponibles d’ici une quinzaine de jours. Merci à ceux qui n’ont pas encore réglé leur réservation de le faire rapidement.

La vie continue à Bellevue :
A la Ferme de Bellevue, les chantiers avancent et des nouveaux se préparent : la salle de réunion a hébergé ses premiers rassemblement, la salle d’accueil ses premières affiches, tracts et documents d’information ; le four à pain aura bientôt retrouvé son conduit de cheminée et, après séchage, la première fournée sera l’occasion d’une grande fête ; la mise en place d’un tunnel maraicher et d’un potager suit sont cours ; des chantiers de remise en état de clôtures sont programmés (le premier, ce jeudi 07).


https://zad.nadir.org/

Rassemblement en solidarité pour le procès de la Châteigne
mardi 12 mars à 10h au tribunal de Saint-Nazaire.

Le 17 novembre dernier, lors de la manifestation de réoccupation de la
ZAD, des cabanes ont été construites sur un terrain en cours
d’expropriation à Notre-Dame-des-Landes. L’objectif était de faire de ces
cabanes un carrefour de la lutte contre l’aéroport. _ Cet espace collectif,
la Châteigne, est devenu un lieu emblématique, défendu suivant les
semaines par des barricades ou des tracteurs enchaînés, et surtout par la
détermination des dizaines de milliers de personnes qui ont participé son
édification.

Le 23 novembre dernier, les occupant-e-s de la Châteigne étaient
expulsé-e-s une première fois et leurs outils et matériaux volés par les
forces de police. Dès le lendemain la Châteigne était pourtant reprise
collectivement par les soutiens affluant de toute part. En décembre la
préfecture a essayé de passer en force pour obtenir la démolition
immédiate des cabanes. Mais elle a dû finir par admettre, sous la
pression, qu’elle ne pouvait expulser de nouveau sans que les personnes
domiciliées en ces lieux puisse se défendre et demander l’obtention de
délais.

Le 12 mars, les habitants officiels de la Châteigne sont convoqués
au tribunal de Saint-Nazaire. Après avoir attendu pendant plus de deux
mois, AGO, propriétaire de la parcelle invoque aujourd’hui, menace
d’amendes salées à l’appui, la nécessité d’expulser immédiatement des
personnes dont les maisons et ressources ont déjà été détruites en
octobre lors de l’opération César.

Depuis décembre, des comités locaux venus des 4 coins de l’hexagone et
au-delà se relaient chaque semaine pour apporter leurs énergies et leurs
luttes à la chat-teigne avec des ateliers, jeux, projections, discussions,
cantines, expo, fêtes... Ce bouillonnement d’idées et de pratiques
représente une expérience unique dans la constitution d’un mouvement qui
fait aujourd’hui écho bien au-delà de la question de l’aéroport de Notre
Dame des Landes. Avec sa salle de réunion, son atelier, sa No-TAVerne ou
sa cuisine collective, la Châteigne est aussi un des lieux importants de
ressources et de d’organisation sur la ZAD.

Que ce soit en nous battant sur le plan juridique ou sur le terrain, nous
ne laisserons pas la Châtaigne se faire envahir une nouvelle fois ! Nous
appelons donc tous les groupes et personnes solidaires à se rendre au
procès de la Châteigne, le mardi 12 mars à 10h devant le tribunal de
Saint-Nazaire.

Au-delà de la Châteigne, la ferme de Bellevue qui vient de recevoir un
verdict d’expulsion sans délais, ainsi que des dizaines d’autres habitats
sur la ZAD pourraient être broyés par les tractopelles dans les semaines à
venir. A l’heure où nous écrivons cet appel, cela fait presque 100 jours que
l’occupation militaire de la ZAD a commencé
et que les checkpoint
policiers permanents bloquent les allées et venues aux carrefours
stratégiques - sans pour autant parvenir à empêcher les outils, vivres et
matériaux nécessaires de passer à travers champs. Mais nous arrivons à un
moment charnière : la fin de la commission du faux dialogue pourrait
signifier le retour d’offensives policières d’ampleur.

Pourtant, même si l’occupation militaire alourdit l’atmosphère et que les
menaces d’expulsion continuent à plomber l’horizon, nous savons que les
tenants de l’aéroport sont dans une impasse et tournons résolument le
regard vers de possibles victoires. Auxiette, AGO et consorts continuent
de jeter des centaines de milliers d’euros dans des campagnes
publicitaires mais la réalité leur échappe, radicalement.

Il y a aujourd’hui plus d’habitats et d’habitants sur la ZAD qu’au début
de l’opération César et une dizaine de nouveaux projets agricoles
devraient s’ancrer dans le sol lors de la grande manifestation de mise en
culture "Sème ta ZAD" le 13 avril. La chaîne humaine entourant la ZAD le
11 mai
sera un autre moment fort et les 200 comités locaux contre
l’aéroport n’ont cessé de multiplier les actions depuis décembre.

Mieux encore ce qui se passe ici encourage d’autres ailleurs à faire
concrètement obstacle à des projets d’aménagements nuisibles. En cas de
reprise des expulsions, de multiples initiatives se préparent :
résistances sur le terrain, blocages et occupations immédiates des lieux
de pouvoir partout en France, grande manifestation à Nantes dans les
semaines qui suivront...

Nous ne les laisserons pas faire : on résiste, on construit, on cultive,
on occupe, on réoccupe !


1er mars 2013

LA RUMEUR D’EXPULSION SE CONFIRME POUR DEMAIN MATIN

On n’est jamais sur.e.s de rien mais la rumeur est confirmé par une source à peu près fiable. Nous on est pret.e.s pour demain matin, rendez-vous à 5h30 à Bellevue. CELA DIT, rien ne confirme en revanche que c’est la ferme de Bellevue qui pourrait etre expulsée, d’autres lieux sont toujours menacés. Comme d’hab, c est patiquement toute la zad qui est concernée ; la Sècherie, Bellevue, le coin de la Potironnerie et toute la zone est (Far Ouezt, Nouveau Sabot...) et toutes les barricades et chicanes.

on vous tient au courant, restez dans le coin !

https://zad.nadir.org/spip.php?article1313


http://acipa.free.fr/

28 février 2013 - 16 h

Appel à mobilisation immédiate à Bellevue

le Collectif des Organisations Professionnelles Agricoles INdignées par le projet d’aéroport nous demande de lancer un appel à mobilisation immédiate sur le site de la ferme de Bellevue ; la demande de délai a été rejetée et une astreinte financière quotidienne est instaurée.

Appel aux comités de soutien :
- Les comités de soutien les plus proches de Notre Dame des Landes sont invités à venir jusqu’à la ferme de Bellevue.
- Les comités de soutien plus éloignés sont invités à intervenir auprès des instances du PS de leur département pour empêcher la destruction de la ferme de Bellevue : cette destruction est intolérable puisque la commission du dialogue est encore active et les recours juridiques pas encore rendus à leur terme.

Que chacun se mobilise pour empêcher cette démolition !

Coordonnées PS BdR

Fédération du Parti socialiste des Bouches-du-Rhône
- Tél . 04 91 54 85 03
- Fax : 04 91 54 05 88
- fede13 chez parti-socialiste.fr


Rassemblement en solidarité pour le procès de la Châteigne
mardi 12 mars à 10h au tribunal de Saint-Nazaire.

Le 17 novembre dernier, lors de la manifestation de réoccupation de la
ZAD, des cabanes ont été construites sur un terrain en cours
d’expropriation à Notre-Dame-des-Landes. L’objectif était de faire de ces
cabanes un carrefour de la lutte contre l’aéroport. Cet espace collectif,
la Châteigne, est devenu un lieu emblématique, défendu suivant les
semaines par des barricades ou des tracteurs enchaînés, et surtout par la
détermination des dizaines de milliers de personnes qui ont participé son
édification.

Le 23 novembre dernier, les occupant-e-s de la Châteigne étaient
expulsé-e-s une première fois et leurs outils et matériaux volés par les
forces de police. Dès le lendemain la Châteigne était pourtant reprise
collectivement par les soutiens affluant de toute part. En décembre la
préfecture a essayé de passer en force pour obtenir la démolition
immédiate des cabanes. Mais elle a dû finir par admettre, sous la
pression, qu’elle ne pouvait expulser de nouveau sans que les personnes
domiciliées en ces lieux puisse se défendre et demander l’obtention de
délais.

Le 12 mars, les habitants officiels de la Châteigne sont convoqués
au tribunal de Saint-Nazaire. Après avoir attendu pendant plus de deux
mois, AGO, propriétaire de la parcelle invoque aujourd’hui, menace
d’amendes salées à l’appui, la nécessité d’expulser immédiatement des
personnes dont les maisons et ressources ont déjà été détruites en
octobre lors de l’opération César.

Depuis décembre, des comités locaux venus des 4 coins de l’hexagone et
au-delà se relaient chaque semaine pour apporter leurs énergies et leurs
luttes à la chat-teigne avec des ateliers, jeux, projections, discussions,
cantines, expo, fêtes... Ce bouillonnement d’idées et de pratiques
représente une expérience unique dans la constitution d’un mouvement qui
fait aujourd’hui écho bien au-delà de la question de l’aéroport de Notre
Dame des Landes. Avec sa salle de réunion, son atelier, sa No-TAVerne ou
sa cuisine collective, la Châteigne est aussi un des lieux importants de
ressources et de d’organisation sur la ZAD.

Que ce soit en nous battant sur le plan juridique ou sur le terrain, nous
ne laisserons pas la Châtaigne se faire envahir une nouvelle fois ! Nous
appelons donc tous les groupes et personnes solidaires à se rendre au
procès de la Châteigne, le mardi 12 mars à 10h devant le tribunal de
Saint-Nazaire.

Au-delà de la Châteigne, la ferme de Bellevue qui vient de recevoir un
verdict d’expulsion sans délais, ainsi que des dizaines d’autres habitats
sur la ZAD pourraient être broyés par les tractopelles dans les semaines à
venir. A l’heure où nous écrivons cet appel, cela fait presque 100 jours que
l’occupation militaire de la ZAD a commencé
et que les checkpoint
policiers permanents bloquent les allées et venues aux carrefours
stratégiques - sans pour autant parvenir à empêcher les outils, vivres et
matériaux nécessaires de passer à travers champs. Mais nous arrivons à un
moment charnière : la fin de la commission du faux dialogue pourrait
signifier le retour d’offensives policières d’ampleur.

Pourtant, même si l’occupation militaire alourdit l’atmosphère et que les
menaces d’expulsion continuent à plomber l’horizon, nous savons que les
tenants de l’aéroport sont dans une impasse et tournons résolument le
regard vers de possibles victoires. Auxiette, AGO et consorts continuent
de jeter des centaines de milliers d’euros dans des campagnes
publicitaires mais la réalité leur échappe, radicalement.

Il y a aujourd’hui plus d’habitats et d’habitants sur la ZAD qu’au début
de l’opération César et une dizaine de nouveaux projets agricoles
devraient s’ancrer dans le sol lors de la grande manifestation de mise en
culture "Sème ta ZAD" le 13 avril. La chaîne humaine entourant la ZAD le
11 mai
sera un autre moment fort et les 200 comités locaux contre
l’aéroport n’ont cessé de multiplier les actions depuis décembre.

Mieux encore ce qui se passe ici encourage d’autres ailleurs à faire
concrètement obstacle à des projets d’aménagements nuisibles. En cas de
reprise des expulsions, de multiples initiatives se préparent :
résistances sur le terrain, blocages et occupations immédiates des lieux
de pouvoir partout en France, grande manifestation à Nantes dans les
semaines qui suivront...

Nous ne les laisserons pas faire : on résiste, on construit, on cultive,
on occupe, on réoccupe !

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