«  Quand vous commencez à penser par vous-même, vous leur faites peur, et ils s’efforcent de vous interdire tout contact avec l’opinion publique de peur que si celle-ci tend l’oreille, elle ne veuille plus les écouter » MalcolmX

Rongés par le chômage, la misère et l’exclusion les jeunes décident de s’organiser pour interpeler le gouvernement, par des manifestations de rues, d’occupations d’édifices publics et des grèves de la faim, sur leur situation.

Leurs slogans fusent et brisent l’omerta des médias à la solde du gouvernement :

«  Le peuple veut la fin du chômage », « le peuple veut la fin des mensonges », « partage équitable des richesses nationales » !

Ils dénoncent la corruption, le clientélisme, la dilapidation des richesses nationales et la précarisation des couches populaires comme système de gouvernance.

La mobilisation de la jeunesse au sein de la Coordination Nationale pour la Défense des Droits des Chômeurs (CNDDC) a permis de très fortes mobilisations.

La réponse des autorités fut comme d’habitude : la répression sous toutes ses formes : arrestation de responsables des coordinations locales (comme c’est le cas à Ouargla dans le sud), mise en action de l’institution judiciaire, réputée pour son « indépendance », pour prononcer des peines de prison et de lourdes amendes.

Mais la détermination des coordinations devant ces tentatives d’intimidation a eu, momentanément raison de l’autisme du régime :
en effet le premier ministre algérien vient de reconnaître publiquement la justesse des revendications des mouvements de chômeurs. Ce recul tactique des autorités est la preuve éclatante que la lutte paie.

Sans la nécessaire solidarité des larges couches populaires algériennes et leur mobilisation autour des mouvements des chômeurs, le pouvoir ne lâchera rien.

Appeler à la solidarité avec les mouvements sociaux en Algérie est aussi l’affaire de la communauté algérienne établie à l’étranger (notamment en France) et au-delà des organisations, syndicales, associatives et politiques françaises.

C’est pour amplifier le mouvement de solidarité et relayer ainsi cet appel que l’association Mémoire, Lutte, Justice, Egalité (MLJE) avec le soutien du Collectif Solidarité Maghreb vous convie à un rassemblement de Solidarité avec les chômeurs en mouvement en Algérie. Ce rassemblement aura lieu le :

SAMEDI 23 MARS A 11H30
AUX MOBILES (haut de la Canebière