Une tribune pour les luttes

Nouvelles acquisitions

Le Bulletin de la Médiathèque de Mille Bâbords n°15

Mars 2013

Article mis en ligne le jeudi 21 mars 2013

contact-biblio chez millebabords.org

Permanences : le lundi de 14 à 17 h / le jeudi de 15 à 19 h

Abonnement 8 euros (ou plus par soutien). Gratuit pour les adhérents à Mille Bâbords.

I. Nous avons reçus

II. Les précédents bulletins

III. Principe de fonctionnement de la médiathèque

pour voir le catalogue en ligne


Nous avons reçu...

Amérique latine

  • La stratégie du grain du sable : Communauté de paix, San José de Apartadó, Colombie / Traba et photos de Patxi Beltzaiz - l’Atinoir, 2012

Texte en français suivi du texte en espagnol

Une expérience de non-violence en zone de guerre. Au cœur de la région d’Urbaba en Colombie, une terre fertile, riche en ressources naturelles est l’un des centres névralgiques de la guerilla. Une communauté prise au piège. Sous les balles des paramilitaires, de l’armée nationale et des FARC, des hommes et des femmes continuent de vivre. Ils se déclarent Communauté de Paix le 23 mars 1997. Ces paysans déplacés par les conflits refusent catégoriquement de quitter une nouvelle fois leurs terres. Ils exigent le respect pour la vie, la dignité en tant qu’être humain. Cette expérience collective de non-violence en zone de guerre a fait naître une éducation alternative et des échanges économiques solidaires. Après 15 d’existence, plus de 170 morts pour une population de 1200 personnes, la Communauté de Paix continue d’avancer dans ce processus de résistance civile, pacifique et politique.

Écologie politique et Critique du productivisme

  • Techno : le son de la technopole / Pièces et main d’œuvre - L’Échappée, 2011

Technopoles, habitat des nouvelles élites, ingénieurs, techniciens, chercheurs ; parcs des nouvelles technologies, robotique, biotech, informatique. Partout, depuis les années 1980, prolifèrent les colonies de la cyberville globale, postes avancés du techno-monde unifié. A cette époque triomphale de l’histoire du machinisme, et à ces hommes-machines si bien de leur temps, il fallait nécessairement une bande-son, expression et célébration de cette fierté machinale, du besoin de donner la cadence et d’y régler leurs organismes, et peut-être de celui de s’éclater, se défoncer, se déchirer, afin de fuir dans la possession leur mécanique condition post-moderne. Sans blague. Entre techno-musique et technopole, il y a bien davantage qu’un préfixe.

  • Teintes d’automne & la succession des arbres en forêt / Henry David Thoreau - le Mot et le reste, 2012

Le poète naturaliste et philosophe américain Henry D. Thoreau, arpenteur infatigable de la nature, a collecté sa vie durant des observations sur les bois et les forêts. Peu avant sa mort, il rassemble ses notes et en extrait un très beau texte, Teintes d’automne, emblématique de ce genre littéraire dont il est considéré comme le père fondateur : le nature writing.
La Succession des arbres en forêt est quant à lui le texte d’une conférence que Thoreau a prononcée en 1860 devant une société d’agriculture. Évoquant la dissémination des graines d’arbres, il montre comment la compréhension de l’économie de la nature permet de la protéger tout en en tirant des ressources. Car Thoreau le poète, l’humaniste, le résistant, est aussi considéré comme un des pères de l’écologie.

Économie

  • Soudain, un inconnu vous offre un conteneur : transport maritime & production mondiale - Reposito, 2012

Plus de 80% des marchandises prennent la mer entre leur production et leur distribution.
Mais que peuvent bien raconter de la bonne marche du monde les matafs philippins, les dockers grecs, les prolos chinois et les pirates somaliens ?

Féminisme

  • Féminismes islamiques / sous la direction de Zahra Ali - La Fabrique, 2012

Recueil d’articles et d’entretiens

Féminismes islamiques : un titre qui en fera sursauter beaucoup, y compris parmi celles et ceux qui se pensent à l’abri de tout préjugé. C’est que le stéréotype « islam = oppression de la femme » croise partout comme un sous-marin, tantôt en surface et pavillon haut, tantôt dans les profondeurs de l’inconscient.
Ce que montre ce livre, le plus souvent on ne le sait pas : que dans les pays où l’islam est la religion dominante, des croyantes puissent lutter pour l’égalité, retourner les textes sacrés contre le patriarcat, s’élever contre les autorités politiques et religieuses qui bafouent les droits des femmes.
De l’Égypte à l’Iran, du Maroc à la Syrie, en France, aux États-Unis et jusqu’en Malaisie, des intellectuelles, des chercheuses et des militantes sont engagées dans une démarche féministe à l’intérieur du cadre religieux musulman. Zahra Ali nous fait entendre leurs voix et propose ainsi de décoloniser le féminisme hégémonique.

  • Pour en finir avec le sexisme / Guillaume Carnino - L’Échappée, 2005

Souvent jugées innées, les différences entre hommes et femmes sont fabriquées par une société sexiste. En faisant un panorama des situations dans lesquels s’opère la construction sociale du masculin et du féminin (petite enfance, sexualité, famille, publicités, travail, etc.), ce livre questionne les racines de la domination des hommes sur les femmes.

Histoire

  • La Révolution inconnue / Voline - Entremonde, 2009
    • Livre Premier : Naissance, croissance et triomphe de la Révolution russe (1825-1917)

Dans le présent ouvrage, écrit l’auteur, cette Révolution inconnue est la Révolution russe ; non pas celle qui a été maintes fois traitée par des hommes politiques ou des écrivains patentés, mais celle qui fut ou négligée, ou adroitement voilée, ou même falsifiée : celle qu’on ignore. L’auteur a vécu la Révolution de 1917. Il y a activement participé. Et il désire en exposer et examiner, avec une parfaite objectivité ; les faits authentiques. Tel est son seul souci. S’il ne l’avait pas, il n’aurait jamais songé à écrire ce livre. La Révolution inconnue lève le voile sur une révolution qui va faire tomber le trône des tsars, renverser le gouvernement provisoire et la bourgeoisie montante, faire trembler le nouveau pouvoir prétendument révolutionnaire qui finira pur la dompter et, en cela, la détruire ; mais une révolution pourtant remplie de secrets, de controverses, de zones obscures riches en enseignements.

    • Livre deuxième : le bolchevisme et l’anarchie

Le deuxième livre de Voline aborde l’histoire de la répression infligée aux mouvements anarchistes et aux révolutionnaires " dissidents " par le pouvoir bolchévique fraîchement installé après la révolution d’octobre.

    • Livre troisième : les luttes pour la véritable Révolution sociale (1918-1921)

Le troisième et dernier livre de la Révolution inconnue nous plonge dans l’histoire des marins de Cronstadt et de l’armée insurrectionnelle d’Ukraine, deux mouvements populaires qui se sont auto-organisés indépendamment du pouvoir central imposé les bolcheviques. Malgré leur défaite face à l’Armée rouge, ces deux expériences sont restées dans les mémoires comme étant le juste aboutissement de la Révolution russe, révolution qui a malheureusement échoué dans les mains d’un pouvoir trop gourmand et séparé des besoins du peuple.

Littérature

  • La violence illustrée / Nanni Balestrini - Entremonde, 2011

La violence est d’abord celle que subissent les textes dans le processus d’écriture utilisé par Nanni Balestrini  ; textes d’origines diverses, souvent des coupures de presse relatant les mêmes faits avec des mots et des points de vue différents, parfois des œuvres littéraires, d’où il extrait des tronçons de phrases  ; la recomposition qu’il en fait tient du tissage, par la réapparition du fil à intervalles dans la texture  ; mais il s’agit d’un tissage irrégulier, ou souvent se croisent des fils d’origines très éloignées, et les rencontres fortuites – apparemment fortuites – engendrent des ruptures de sens et des sens nouveaux. Violence faite à la langue comme métaphore de la violence vécue au quotidien ou en situation de crise ? Sans doute, cela est plus que jamais évident dans cette œuvre où sont présentes violence existentielle de la maladie et de la mort, violence prédatrice de la guerre, violence sociale des insupportables inégalités de condition et de l’exploitation du travail, violence réactionnelle de la rébellion individuelle ou de groupe et violence de la répression.

Lutte Armée

  • Retour sur les années de braises : Les groupes autonomes et l’organisation Action Directe - CRAS, 2005

En France, des années 1960 aux années 1980, des centaines de personnes ont répondu à la violence de l’État, du patronat, du capital, en pratiquant une violence politique lors d’actions de lutte armée. Contrairement à l’idée véhiculée par les médias ou les romanciers, informés par la police politique, AD n’avait pas le monopole ou la direction de cette forme de lutte. Cette organisation n’était qu’une composante de ceux (communistes, anarchistes, libertaires, révoltés sans étiquette...) qui ont commis des actes de lutte armée.

Philosophie

  • Considérations philosophiques sur le fantôme divin, le monde réel et l’homme : essai / Mikhail Aleksandrovitch Bakounine - Entremonde, 2010

« Quelle est donc cette curiosité impérieuse qui pousse l’homme à reconnaître le monde qui l’entoure, à poursuivre avec une infatigable passion les secrets de cette nature dont il est lui-même, sur cette terre, la dernière et la plus parfaite création ? Je n’hésite pas à dire que, de toutes les nécessités qui constituent la nature de l’homme, c’est la plus humaine, et que l’homme ne se distingue effectivement des animaux de toutes les autres espèces que par ce besoin inextinguible de savoir, qu’il ne devient réellement et complètement homme que par l’éveil et par la satisfaction progressive de cet immense besoin de savoir. Etre éphémère et imperceptible, perdu au milieu de l’océan sans rivages de la transformation universelle, avec une éternité ignorée derrière lui, et une éternité immense devant lui, l’homme pensant, l’homme actif, l’homme conscient de son humaine destinée, reste calme et fier dans le sentiment de sa liberté, qu’il conquiert en s’émancipant lui-même par le travail, par la science, et en émancipant, en révoltant au besoin, autour de lui tous les hommes, ses semblables, ses frères. Si vous lui demandez après cela son intime pensée, son dernier mot sur l’unité réelle de l’Univers, il vous dira que c’est l’éternelle transformation, un mouvement infiniment détaillé, diversifié, et, à cause de cela même, ordonné en lui-même, mais n’ayant néanmoins ni commencement, ni limite, ni fin. C’est donc le contraire absolu de la Providence : la négation de Dieu. »

Sociologie

  • City of quartz : Los Angeles, capitale du futur / Mike David - La Découverte, 2000

Rythmé par un va-et-vient permanent entre culture et société, entre réel et imaginaire, entre passé et présent, City of Quartz explore le destin de Los Angeles à travers son urbanisme et son architecture, ses élites politiques et économiques, ses intellectuels et ses artistes, sa police et sa multiethnicité. Pétrie de mythes hollywoodiens et de contradictions écologiques et sociales, la mégapole L.A. y est décrite comme le prisme grossissant permettant de saisir certaines tendances lourdes de la société américaine privatisation grandissante des espaces publics, séparatisme fiscal et résidentiel des possédants, polarisation sociale et économie de la drogue, développement des dispositifs de sécurité et de surveillance. Paradigme de l’Extrême-Occident, Los Angeles nous parle aussi des virtualités de notre avenir social et urbain. Le livre de Mike David est désormais un classique de la sociologie urbaine. Tout autant qu’une synthèse créative de la tradition de l’école de Chicago et de la théorie critique d’origine européenne, ce livre est à la ville postmoderne ce que Paris, capitale du XIXe siècle de Walter Benjamin est au monde de Haussmann et de Baudelaire.

Théorie critique

  • Guerre de classe : Travail - Communauté - Politique – Guerre - Vinaigre, 2012

« Nous n’avons ni propriété ni business pour faire de l’argent, du coup on est bien obligés de vendre notre temps et notre énergie à quelqu’un d’autre. Nous sommes la classe ouvrière d’aujourd’hui : les proles. »
« Nous sommes la classe des travailleurs qui voulons abolir le travail et les classes. Nous sommes la communauté de ceux qui veulent foutre en l’air les communautés existantes. Notre programme politique c’est de détruire la politique. Pour cela, nous devons appuyer les tendances subversives qui existent aujourd’hui, jusqu’à ce qu’elles bouleversent la société de fond en comble. Il y a un temps, c’est ce qu’on appelait la « révolution ».

Théorie Politique : Anarchisme

  • Marx théoricien de l’anarchisme / Maximilien Rubel - Entremonde, 2011

Avec la révolution russe de 1917 et le triomphe du parti bolchevik, donc du marxisme élevé au statut d’idéologie d’État, la légende de Marx « communiste d’État » ou « socialiste autoritaire » s’est muée en mythe universel. Elle est devenu l’alibi moral de tous les régimes d’exploitation économique et d’abêtismement culturel qui savent dénoncer, à travers l’image terrifiante du « socialisme réel », la prétendu « philosophie totalisante » de l’auteur du Capital.
Cet essai s’entend comme une contribution à l’entreprise – plus que jamais nécessaire – de démolition de ce mythe. Il vise à démontrer que Marx fut le premier théoricien de l’anarchisme compris tout à la fois comme mouvement d’autolibération des ésclaves modernes et comme projet de construction de la communauté humaine libérée du capital et de l’État.

  • Sermons Radiophoniques / Hakim Bey - le Mot et le reste, 2011

Les Sermons radiophoniques (1992) forment un ensemble de onze textes dans lesquels l’auteur développe une théorie de pratique artistique appelée “immédiatisme”. Dans la lignée de Dada et du situationnisme, l’immédiatisme se conçoit comme un mouvement basé sur la notion de jeu. En effet, dans nos sociétés high-tech où le capitalisme tardif nous pousse de plus en plus loin dans des formes extrêmes de médiation et donc d’aliénation, où le fossé entre la production et la consommation de l’art ne cesse de s’élargir, l’art véritable ne peut se concevoir que sous la forme d’un jeu car le jeu est la plus immédiate des expériences.
Dès lors potlatch, terrorisme poétique et nomadisme forment des manifestations logiques de l’immédiatisme qui permettent de libérer et de partager l’imagination.

Théorie Politique : Conseillisme

  • Marxisme, dernier refuge de la bourgeoisie ? / Paul Mattick - Entremonde, 2011

Œuvre posthume de Paul Mattick (1904-1981), Marxisme, dernier refuge de la bourgeoisie ? fut la dernière expression de toute une vie de réflexion sur la société capitaliste et l’opposition révolutionnaire. Connu surtout comme théoricien des crises économiques et partisan des conseils ouvriers, Paul Mattick fut aussi un acteur engagé dans les événements révolutionnaires qui secouèrent l’Europe et les organisations du mouvement ouvrier au cours de la première moitié du XXe siècle. À l’âge de 14 ans, il adhéra à l’organisation de jeunesse du mouvement spartakiste. Élu au conseil ouvrier des apprentis chez Siemens, Paul Mattick participa à la Révolution allemande. Arrêté à plusieurs reprises, il manque d’être exécuté deux fois. Installé à Cologne à partir de 1923, il se lie avec les dadaïstes. En 1926 il décide d’émigrer aux États-Unis. L’ouvrage présent est organisé autour de deux grands thèmes. Poursuivant son travail de critique de l’économie capitaliste contemporaine (Marx et Keynes, les limites de l’économie mixte, Gallimard, rééd. 2011), Paul Mattick revient sur les contradictions inhérentes au mode de production capitaliste. S’ensuit un réquisitoire contre l’intégration du mouvement ouvrier qui, en adoptant les principes de la politique bourgeoise, a abandonné définitivement toute possibilité de dépassement du capitalisme. Un texte éclairant pour une période où la crise dévoile la nature instable et socialement dangereuse du capitalisme.

Théorie Politique : Marxisme

  • Le communisme primitif n’est plus ce qu’il était : aux origines de l’oppression des femmes / Christophe Darmangeat - Smolny, 2009

Lorsqu’en 1877, l’anthropologue Lewis Morgan publia sa Société archaïque, Marx et Engels s’enthousiasmèrent pour ce qui représentait à leurs yeux le premier cadre théorique permettant de comprendre les sociétés primitives et, par extension, la préhistoire des sociétés de classes. Dans son célèbre ouvrage L’Origine de la famille, de la propriété privée et de l’État, rédigé sept ans plus tard, Engels en prolongeait les principales conclusions. Il établissait ainsi sur l’évolution de la famille et l’origine de l’oppression des femmes ce qui allait devenir la référence marxiste. Or, en plus d’un siècle, découvertes ethnologiques et archéologiques se sont accumulées, les fragments épars dont on disposait alors laissant place à une vaste fresque. Malheureusement les tentatives d’actualiser la contribution d’Engels sur la base de ces nouveaux matériaux ont été bien rares.
Tel est l’objectif poursuivi par cet essai au travers d’un examen didactique des relations très diverses que les hommes - et les femmes - ont nouées depuis les temps les plus anciens. Tout en relevant sans complaisance les nombreuses conceptions dépassées de l’Origine de la famille, cette enquête suggère que la méthode matérialiste et critique proposée par Marx et Engels pourrait bien rester la meilleure clé pour pénétrer le lointain passé des sociétés humaines et mettre à jour la racine de l’inégalité des sexes, inégalité qui perdure au cœur de nos civilisations modernes.

  • Contribution à la critique de la philosophie du droit de Hegel / Karl Marx - Entremonde, 2010

"Quand le prolétariat met à l’ordre du jour la dissolution de l’ordre mondial en place jusqu’à présent, il n’énonce rien d’autre que le secret de sa propre existence immédiate, car il est la dissolution de fait de cet ordre mondial. Quand le prolétariat exige la négation de la propriété privée, il ne fait qu’élever en principe de la société ce que la société a élevé en principe pour lui, ce qui est déjà et malgré lui incarné en lui : le résultat négatif de cette société."

  • Salaires, prix et profits / Karl Marx - Entremonde, 2010

Ce rapport de Marx pour le conseil général de la Première Internationale illustre dans les grandes lignes la thèse de la plus-value qu’il développera plus tard dans Le Capital. Ce texte est une première approche de l’analyse de Marx du mode de production et de la contradiction entre valeur et travail. La différence entre le salariat et l’esclavage ne se distingue en fin de compte que dans la manière dont est extorqué le travail aux populations.

Univers Carcérale

  • Un jour dans ma vie : écrits de prison / Bobby Sands - Gatuzain , 2003

En 1981, Bobby Sands, volontaire de l’Armée républicaine irlandaise (IRA) et neuf de ses camarades meurent au terme d’une grève de la faim menée pour exiger le statut de prisonniers politiques. Sorti clandestinement des « H blocks », la prison de Belfast, son témoignage décrit les conditions de vie de ces détenus pendant quatre ans, des « hommes-couvertures » qui vécurent nus ­ ils refusaient de porter l’uniforme de prisonnier. Tabassés par les gardiens, emmurés et isolés dans des cellules glaciales, grouillantes d’asticots, aux fenêtres obstruées, aux murs couverts de leurs propres excréments ­ on leur avait interdit l’accès aux toilettes. Dans cet enfer, se procurer une cigarette devient une victoire du genre humain. Ces hommes auraient pu céder, renoncer pour le « confort » dont bénéficiaient les détenus de droit commun et accepter la criminalisation de leur lutte. Ils préférèrent mourir de faim...


La liste des bulletins mensuels suit :

Bulletin n°1 de la médiathèque, décembre 2011

Bulletin n°2 de la médiathèque, janvier 2012

Bulletin n°3 de la médiathèque, février 2012

Bulletin n°4 de la médiathèque, mars 2012

Bulletin n°5 de la médiathèque, avril 2012

Bulletin n°6 de la médiathèque, spécial Education

Bulletin n°7 de la médiathèque, mai 2012

Bulletin n°8 de la médiathèque, juin 2012

Bulletin n°9 de la médiathèque, septembre 2012

Bulletin n°10 de la médiathèque, octobre 2012

Bulletin n°11 de la médiathèque, novembre 2012

Bulletin n°12 de la médiathèque, décembre 2012

Bulletin n°13 de la médiathèque, janvier 2013 : Spécial Jeunesse

Bulletin n°14 de la médiathèque, février 2013


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