Une tribune pour les luttes

jeudi 20 juin 2013

NÎMES

17 h 30

devant la Préfecture, 10 avenue Feuchères, 30000

Rassemblement devant la Préfecture du Gard

En soutien aux familles dont les dossiers sont déposés depuis plusieurs mois en Préfecture par RESF Alès ou RESF Nîmes

Réseau Éducation Sans Frontières 30

Le 6 mai 2013, la police nationale est intervenue Ecole Courbet à Nîmes, pour tenter de récupérer deux jeunes enfants et les expulser vers la Pologne, avec leur maman, qui est dans une grande vulnérabilité du fait de sa santé fragile.
Le 29 mai 2013, cinq enfants, de trois à seize ans, ont été enfermés au CRA (Centre de rétention Administrative) de Oissel. Ils étaient emprisonnés avec leurs grands-parents.
M. et Mme G. sont en détresse totale à Nîmes, car l’absence de régularisation de leur situation administrative prive leurs deux enfants lourdement handicapés du suivi médical qu’ils nécessitent.
N. n’a d’autre recours que la clandestinité pour accompagner sa mère gravement malade qui est hospitalisée à Nîmes en situation régulière.
Sur Ales, plusieurs femmes victimes de violences conjugales et familiales attendent dans l’angoisse le renouvèlement de leur titre de séjour, menacées d’être expulsées pour "rupture de vie commune" après avoir quitté le domicile conjugal pour échapper aux violences.
La famille O, en France depuis 4 ans et demi, menacée en cas de retour dans son pays d’origine, attend toujours la régularisation de sa situation, malgré une promesse d’embauche et de nombreux soutiens à Alès.
Bien d’autres cas encore bafouent nos consciences de citoyens.

La « circulaire Valls » n’a pas fait avancer la régularisation des sans-papiers.

Après quelques mois de calme, les pratiques inacceptables de la Police Aux Frontières sont revenues : intrusion auprès des écoles, emprisonnement en Centre de Rétention Administrative de familles et d’enfants, expulsions en nombre. Les règles légales (regroupées dans le CESEDA) qui s’appliquent restent les mêmes, les chiffres de régularisation sont désespérément stables, les couts de ces quelques régularisations toujours prohibitifs.
Rien dans la perception qu’ont les dirigeants de la question des migrations ne semble avoir changé. La circulaire Valls de Décembre 2012, n’a pas force de loi et ne règle dans la pratique finalement que très peu des cas désastreux engendrés par la politique précédente.

La loi doit changer, les députés doivent y travailler.

Nous pensions que la Préfecture étudierait rapidement et avec humanité la situation de plusieurs familles que les groupes RESF suivent sur Alès ou sur Nîmes. Nous re-apporterons ces dossiers, déjà défendus sans résultats. M. le Préfet du Gard doit régulariser ces différentes personnes et solder les comptes du passé, de dix années de politique destructrice d’humanité.
Venez soutenir le règlement de ces situations dramatiques, le Jeudi 20 Juin à 17h30, Avenue Feuchères.

Ce qui était intolérable hier le reste aujourd’hui !

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