Une tribune pour les luttes

Affaire Joachim : la justice nous enfume !

En solidarité avec Joachim – 10 mois
Rassemblement devant le Palais de Justice de Nîmes du jeudi 24 octobre 2013

Rendu le 14 novembre 2013

Article mis en ligne le jeudi 24 octobre 2013

Vidéos tournée lors du procès en appel à Nîmes le 24 octobre

Midi libre
Effervescence jeudi à la cour d’appel de Nîmes qui devait statuer sur le retrait d’un bébé à sa famille. La décision avait été ordonnée en juin dernier à Avignon. Le nourrisson de dix mois a été placé car la justice craignait pour sa santé : sa courbe de croissance stagnait et semblait signifier qu’il souffrait d’une carence alimentaire. Situation qui a conduit les médecins à signaler l’affaire à la justice.
Le nourrisson a été pris en charge par les services sociaux du conseil général de Vaucluse. Les parents n’ont plus la garde et ne sont autorisés à le voir qu’en présence d’un tiers. Julien Paul et Céline Legros contestent cette décision et ont plaidé leur cause devant la cour lors d’une audience non publique.
Un comité de soutien d’une trentaine de personnes, présentes aux abords du palais et dans la salle d’audience, a milité pour le retour de l’enfant à son domicile de Lauris (Vaucluse). Après une heure et demie de débats, les parents ont réitéré leur volonté de récupérer leur enfant. La mère a indiqué qu’elle pensait que la décision de justice était liée au fait qu’elle est végétalienne (alimentation excluant tout produit d’origine animale, lait et œuf compris). Elle a précisé jeudi que son régime alimentaire ne s’était pas appliqué à son fils.
L’avocat du couple, Me Ludot, a déclaré qu’il fallait agir dans l’intérêt de l’enfant. Me Gontard, avocat des services sociaux, a indiqué que le placement du nourrisson était régulier. L’arrêt de la cour est attendu le 14 novembre. Sur le plan pénal, les parents restent mis en examen à Avignon pour privation de soins sur leur enfant.
http://www.midilibre.fr/2013/10/24/nimes-une-mere-vegetalienne-veut-recuperer-son-enfant,774111.php

Le Dauphiné
C’est le 14 novembre que Céline et Julien, les parents du petit Joachim, sauront si leur bébé peut revenir à la maison. Ce jeudi, la cour d’appel de Nîmes a examiné le dossier de cette famille de Lauris (Sud Vaucluse). Depuis juin, Joachim a été placé dans une pouponnière sur décision de justice. Le régime alimentaire de la mère, qui est végétalienne, est en cause dans cette «  mesure de précaution  » selon la justice, qui contraint les parents à vivre sans leur progéniture depuis maintenant 5 mois. Les parents étaient accompagnés de nombreux soutiens, collectifs, associations ou personnes venues par intérêt pour cette affaire de société, et dénonçant les décisions de justice prises jusqu’à présent. Joachim avait été amené chez un médecin par les parents eux-mêmes, en mai dernier, alors qu’ils étaient inquiets de l’évolution de son poids. C’est le médecin qui avait alerté le parquet d’Avignon. Toutes les réactions à la sortie de l’audience en vidéo.
http://www.ledauphine.com/vaucluse/2013/10/24/mere-vegetalienne-enfant-place-les-parents-ont-plaide-pour-recuperer-leur-bebe

TV Sud

France bleue
http://www.francebleu.fr/infos/vegetarien/un-enfant-retire-ses-parents-parce-que-sa-mere-est-vegetalienne-962628


Historique : Mille Bâbords 24035


Les organisations signataires appellent
à un rassemblement de soutien à Joachim,
le jeudi 24 octobre 2013,
14h00 devant le Nouveau Palais de Justice de Nîmes, bd des Arènes.

Procès en appel faisant suite à un premier jugement par le TGI d’Avignon

Rappel des faits :

Joachim, 10 mois, est condamné à la détention et privé de ses parents parce que sa mère est végétalienne, alors qu’il est nourri avec du lait infantile

Suite à la dénonciation d’un médecin, une procédure médicale et judiciaire abusive a été lancée, et un bébé de 10 mois se retrouve placé loin de ses parents dans un centre social.

Les faits :
Les parents, Céline LEGROS et Julien PAUL, inquiets par une courbe de poids en dents de scie de leur bébé, Joachim, âgé alors de 5 mois et demi, vont consulter leur médecin généraliste-homéopathe en mai dernier.
Sur les conseils de celle-ci – à posteriori de cette consultation où rien ne semblait l’inquiéter –, ils vont à l’Hôpital de la Timone à Marseille, pour réaliser des examens.

À partir de ce moment il s’ensuit que :
1. les analyses nutritionnelles sont bonnes
2. ils sont (actuellement tous les deux) poursuivis par le vice-procureur d’Avignon et placés sous contrôle judiciaire pour « défaut de soins et nutrition à un mineur de moins de 15 ans »
et donc 3. Joachim se retrouve placé pour un minimum de 6 mois à la pouponnière d’Avignon.

Des bilans médicaux en contradiction avec l’acharnement médico-judiciaire :

- La courbe de poids de Joachim était certes fluctuante (mais sans signe de dénutrition), néanmoins les parents sont allés, de leur propre chef, consulter leur médecin dès qu’ils s’en sont aperçus et sont allés faire les analyses demandées à l’hôpital : aucun défaut de soins.
- Par ailleurs, il était nourri au lait artificiel pour nourrisson vendu en pharmacie Modilac Expert Riz (préconisé pour les bébés intolérants aux protéines de lait de vache, ce qui est le cas de Joachim) : aucun défaut de nutrition.

De quoi s’agit-il ici ? Du bien-être et de la santé d’un enfant ou d’un acharnement contre une nutrition non classique ?

Il y a eu une dramatique confusion entre le choix alimentaire de la maman et la santé de Joachim qui, à 5 mois (son âge au début de l’affaire), était nourri, comme tout bébé de cet âge, uniquement avec du lait (artificiel dans son cas). La santé de Joachim est donc sans rapport avec le végétalisme de la maman.
Cependant, le médecin s’est emballé sur le végétalisme et une possible carence en vitamine B12 (ce qui est systématiquement reproché à ce choix alimentaire), ce qui n’est absolument pas le cas, ni pour le bébé, ni pour la maman.
Mais c’est bien son végétalisme qui lui a valu un séjour en garde-à-vue suivi d’une présentation devant la juge d’instruction et d’un placement sous contrôle judiciaire. Le papa a un régime alimentaire classique, il n’a donc pas fait de garde-à-vue, a été invité au TGI 10 jours plus tard et a dû exprimer le souhait d’être traité de la même manière que la mère, à savoir le placement sous contrôle judiciaire.

Il apparaît tout aussi étrange que seule la mère ait d’abord été mise sous contrôle judiciaire du fait de son régime alimentaire végétalien (considéré comme anormal et dangereux dans notre société), alors qu’aucune carence n’a été constatée par les médecins sur Joachim et sa mère, et que le père ait dû demander à l’être. Peut-être le fait d’être une femme – et donc la personne à qui incombe, pour la société, la charge "maternelle" et "nourricière" – n’est-il pas totalement étranger à cet acharnement médico-judiciaire ?

Des procédés judiciaires abusifs :

- Refus de la présence d’un avocat lors de l’audience durant laquelle la juge des enfants décidera du placement
- Non-respect du principe du contradictoire
- Fouille du domicile pour prélever des boîtes de lait et des bouteilles d’eau minérale
- Pointage régulier à la gendarmerie
- Émission de rapports bâclés et calomnieux de la part des services sociaux
- Refus de coopération de la justice qui communique au compte-gouttes les pièces du dossier à leur avocat Me LUDOT du barreau de Reims, qui n’hésite pas à parler de persécution.

Et un enfant qui dépérit :
Joachim, qui a désormais 10 mois, se porte de plus en plus mal et développe des signes troublants d’hospitalisme (traumatisme psychomoteur subi par un nourrisson séparé de ses parents qui ne sont autorisés à le voir que 8 heures par semaine), étant loin de tous ses repères affectifs et familiaux.

Suite à un premier jugement par le T.G.I. d’Avignon, un procès en appel aura lieu le jeudi 24 octobre, à la cour d’appel de Nîmes.

Les organisations signataires dénoncent cette procédure d’une rare violence qui repose sur un jugement discriminatoire.

Premiers signataires :
UNACS (Union Nationale des Associations Citoyennes de Santé),
Mille Bâbords, Article 13, VegLorraine, MCPA (Mouvement Citoyen pour la Protection Animale), ALARM, L214, IPSN (Institut pour la Protection de la Santé Naturelle), APSARES (Association de Professionnels de Santé pour une Alimentation Responsable), AVF, collectif CC2A, Collectif Veggie Pride, AVRE, Animavie, les Amis de la Terre Marseille, Union Syndicale Solidaires 13, Global Earth Keeper, ...

Plus d’informations sur l’affaire :
http://www.soutien-affaire-joachim.fr/
http://collectifcckl.wordpress.com/

- Pétition de l’IPSN : 49501 signatures (au 22 octobre)
http://www.ipsn.eu/petition/joachim/utm_source=Newsletter&utm_medium=emailing&utm_campaign=2013-07-petition-joachim
- Pétition sur Change.org : 6743 signatures (au 22 octobre)
https://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/ministre-des-affaires-sociales-m-le-pr%C3%A9sident-de-la-r%C3%A9publique-joachim-7-mois-retenu-par-l-ase-doit-retrouver-ses-parents


Action du jeudi 10 octobre devant le Palais de Justice de Marseille

Affaire Joachim : la justice nous enfume !
Derrière l’épais écran de fumée de la justice,
Deux mots se sont révélés aujourd’hui : LIBÉREZ JOACHIM !

En solidarité avec Joachim – 10 mois et condamné à la détention

En solidarité avec Joachim et ses parents, une action aura lieu demain jeudi 10 octobre

RDV à 11h30 précises devant le Palais de Justice, 8 place Monthyon, 13006 (métro Estrangin)

Les personnes qui participeront à cette action doivent faire à attention de ne rien faire qui pourra mettre en danger les premières personnes concernées par l’action, Joachim lui-même, et ses parents.
Nous demandons à ce qu’il n’y ait pas de débordements. Merci.

Si vous êtes sur Marseille et environs, et a priori disponible en semaine en journée, vous pouvez envoyer un mail au comité de soutien à Joachim et ses parents, pour qu’on puisse se compter ! helpjoachim chez gmail.com

France bleue
http://www.francebleu.fr/infos/vegetarien/un-enfant-retire-ses-parents-parce-que-sa-mere-est-vegetalienne-962628


Historique : Mille Bâbords 24035


Les organisations signataires appellent
à un rassemblement de soutien à Joachim,
le jeudi 24 octobre 2013,
14h00 devant le Nouveau Palais de Justice de Nîmes, bd des Arènes.

Procès en appel faisant suite à un premier jugement par le TGI d’Avignon

Rappel des faits :

Joachim, 10 mois, est condamné à la détention et privé de ses parents parce que sa mère est végétalienne, alors qu’il est nourri avec du lait infantile

Suite à la dénonciation d’un médecin, une procédure médicale et judiciaire abusive a été lancée, et un bébé de 10 mois se retrouve placé loin de ses parents dans un centre social.

Les faits :
Les parents, Céline LEGROS et Julien PAUL, inquiets par une courbe de poids en dents de scie de leur bébé, Joachim, âgé alors de 5 mois et demi, vont consulter leur médecin généraliste-homéopathe en mai dernier.
Sur les conseils de celle-ci – à posteriori de cette consultation où rien ne semblait l’inquiéter –, ils vont à l’Hôpital de la Timone à Marseille, pour réaliser des examens.

À partir de ce moment il s’ensuit que :
1. les analyses nutritionnelles sont bonnes
2. ils sont (actuellement tous les deux) poursuivis par le vice-procureur d’Avignon et placés sous contrôle judiciaire pour « défaut de soins et nutrition à un mineur de moins de 15 ans »
et donc 3. Joachim se retrouve placé pour un minimum de 6 mois à la pouponnière d’Avignon.

Des bilans médicaux en contradiction avec l’acharnement médico-judiciaire :

- La courbe de poids de Joachim était certes fluctuante (mais sans signe de dénutrition), néanmoins les parents sont allés, de leur propre chef, consulter leur médecin dès qu’ils s’en sont aperçus et sont allés faire les analyses demandées à l’hôpital : aucun défaut de soins.
- Par ailleurs, il était nourri au lait artificiel pour nourrisson vendu en pharmacie Modilac Expert Riz (préconisé pour les bébés intolérants aux protéines de lait de vache, ce qui est le cas de Joachim) : aucun défaut de nutrition.

De quoi s’agit-il ici ? Du bien-être et de la santé d’un enfant ou d’un acharnement contre une nutrition non classique ?

Il y a eu une dramatique confusion entre le choix alimentaire de la maman et la santé de Joachim qui, à 5 mois (son âge au début de l’affaire), était nourri, comme tout bébé de cet âge, uniquement avec du lait (artificiel dans son cas). La santé de Joachim est donc sans rapport avec le végétalisme de la maman.
Cependant, le médecin s’est emballé sur le végétalisme et une possible carence en vitamine B12 (ce qui est systématiquement reproché à ce choix alimentaire), ce qui n’est absolument pas le cas, ni pour le bébé, ni pour la maman.
Mais c’est bien son végétalisme qui lui a valu un séjour en garde-à-vue suivi d’une présentation devant la juge d’instruction et d’un placement sous contrôle judiciaire. Le papa a un régime alimentaire classique, il n’a donc pas fait de garde-à-vue, a été invité au TGI 10 jours plus tard et a dû exprimer le souhait d’être traité de la même manière que la mère, à savoir le placement sous contrôle judiciaire.

Il apparaît tout aussi étrange que seule la mère ait d’abord été mise sous contrôle judiciaire du fait de son régime alimentaire végétalien (considéré comme anormal et dangereux dans notre société), alors qu’aucune carence n’a été constatée par les médecins sur Joachim et sa mère, et que le père ait dû demander à l’être. Peut-être le fait d’être une femme – et donc la personne à qui incombe, pour la société, la charge "maternelle" et "nourricière" – n’est-il pas totalement étranger à cet acharnement médico-judiciaire ?

Des procédés judiciaires abusifs :

- Refus de la présence d’un avocat lors de l’audience durant laquelle la juge des enfants décidera du placement
- Non-respect du principe du contradictoire
- Fouille du domicile pour prélever des boîtes de lait et des bouteilles d’eau minérale
- Pointage régulier à la gendarmerie
- Émission de rapports bâclés et calomnieux de la part des services sociaux
- Refus de coopération de la justice qui communique au compte-gouttes les pièces du dossier à leur avocat Me LUDOT du barreau de Reims, qui n’hésite pas à parler de persécution.

Et un enfant qui dépérit :
Joachim, qui a désormais 10 mois, se porte de plus en plus mal et développe des signes troublants d’hospitalisme (traumatisme psychomoteur subi par un nourrisson séparé de ses parents qui ne sont autorisés à le voir que 8 heures par semaine), étant loin de tous ses repères affectifs et familiaux.

Suite à un premier jugement par le T.G.I. d’Avignon, un procès en appel aura lieu le jeudi 24 octobre, à la cour d’appel de Nîmes.

Les organisations signataires dénoncent cette procédure d’une rare violence qui repose sur un jugement discriminatoire.

Premiers signataires :
UNACS (Union Nationale des Associations Citoyennes de Santé),
Mille Bâbords, Article 13, VegLorraine, MCPA (Mouvement Citoyen pour la Protection Animale), ALARM, L214, IPSN (Institut pour la Protection de la Santé Naturelle), APSARES (Association de Professionnels de Santé pour une Alimentation Responsable), AVF, collectif CC2A, Collectif Veggie Pride, AVRE, Animavie, les Amis de la Terre Marseille, Union Syndicale Solidaires 13, Global Earth Keeper, ...

Plus d’informations sur l’affaire :
http://www.soutien-affaire-joachim.fr/
http://collectifcckl.wordpress.com/

- Pétition de l’IPSN : 49501 signatures (au 22 octobre)
http://www.ipsn.eu/petition/joachim/utm_source=Newsletter&utm_medium=emailing&utm_campaign=2013-07-petition-joachim
- Pétition sur Change.org : 6743 signatures (au 22 octobre)
https://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/ministre-des-affaires-sociales-m-le-pr%C3%A9sident-de-la-r%C3%A9publique-joachim-7-mois-retenu-par-l-ase-doit-retrouver-ses-parents


Action du jeudi 10 octobre devant le Palais de Justice de Marseille

Affaire Joachim : la justice nous enfume !
Derrière l’épais écran de fumée de la justice,
Deux mots se sont révélés aujourd’hui : LIBÉREZ JOACHIM !

En solidarité avec Joachim – 10 mois et condamné à la détention

En solidarité avec Joachim et ses parents, une action aura lieu demain jeudi 10 octobre

RDV à 11h30 précises devant le Palais de Justice, 8 place Monthyon, 13006 (métro Estrangin)

Les personnes qui participeront à cette action doivent faire à attention de ne rien faire qui pourra mettre en danger les premières personnes concernées par l’action, Joachim lui-même, et ses parents.
Nous demandons à ce qu’il n’y ait pas de débordements. Merci.

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