Une tribune pour les luttes

[Resf13-info] Agenda et Infos

3 novembre 2013

Article mis en ligne le dimanche 3 novembre 2013

Réseau Education Sans Frontières 13
resf13 chez no-log.org 06 31 32 48 65
61 rue Consolat 13001 Marseille
www.educationsansfrontieres.org

AGENDA

Campagne de soutien aux inculpés de
l’incendie
du Centre de
rétention administrative du Canet à Marseille
 :

- Mardi 5
novembre à 18h au Seul Problème (41 rue Consolat, 13001 Marseille) :

réunion ouverte pour préparer la campagne autour du procès qui aura lieu le 26
novembre

-
Vendredi 8 novembre à 19h30  à
l’Equitable Café (54 cours Julien, 13006 Marseille) :
Discussion publique autour de l’histoire de
l’enfermement des sans-papiers à Marseille
et ailleurs : de la prison
clandestine d’Arenc au centre de rétention du Canet. Voir affiche en
PJ.

- Jeudi 14 novembre à 18h30 à ESPACE Accueil Etrangers (22 rue
Mathieu Stillatti 13003 Marseille) :
réunion publique organisée par la LDH13 sur
les politiques migratoires
.
Débat avec Marc BERNARDOT, sociologue, auteur du livre « Captures
 ».

 

- Mercredi 6 novembre de 15h
à 17h :
permanence RESF, à la MMDH, 34 cours Julien
13006 Marseille


- Mercredi 20 novembre de 17h30 à 20h : réunion RESF
Marseille,
à Mille Bâbords (61 rue Consolat 13001
Marseille)

 

- Samedi 23 novembre à partir
de 18h :
Festival Les Bienvenus, 5ème édition du concert contre le racisme
et pour la régularisation des sans papiers
, Salle du Grès à Martigues.
Entrée libre, tous les bénéfices reversés aux actions du
RESF.

Contact : RESF Ouest Etang de Berre resf.ouestedb chez yahoo.fr

 

 

INFOS

1/ Enfin
la liberté pour M. ALI !

2/ « Il faut entendre
la jeunesse : retour des expulsés,
régularisation ! »
COMMUNIQUE COMMUN, mobilisations des 5 et 7
novembre

3/ « Après l’expulsion de Leonarda, Khatchik et tous les autres, nous, RESF, ne lâchons rien », tribune.

4/ Chaque semaine, le RESF dans CHARLIE HEBDO et MEDIAPART

 

 

1/ Enfin la liberté pour
M. ALI !

Après 45 jours enfermé au centre de
rétention de Marseille, M. ALI (Comorien) a enfin été libéré le 1er novembre
2013.

Le consulat des Comores n’a pas délivré
de laisser-passer indispensable à son expulsion.

La présence de son fils, lycéen à
Marseille, en est la raison principale.

Il va donc pouvoir le retrouver ainsi
que ses proches.

 

Les questions auxquelles la préfecture
devrait maintenant répondre sont nombreuses :

- Pourquoi avoir décidé de
l’enfermement de ce père d’élève en France depuis 21 ans ?!

- Pourquoi avoir voulu l’éloigner de
son fils, lycéen français, qui a évidemment besoin de lui
 ?

- Pourquoi n’avoir pas voulu voir que
M. ALI avait un travail en CDI ? Qu’il cotise depuis des années
 ?

- Pourquoi n’avoir pas tenu compte des
éléments apportés par son ex-femme, par l’éducatrice de son fils, attestant du
soutien affectif et financier de M. ALI ?

- Pourquoi enfin, n’avoir pas mis fin
de manière anticipée à son enfermement plutôt que de demander à chaque fois
devant le tribunal son maintien en rétention ? Tout le monde savait que le
consulat Comorien ne délivrerait pas de laissez passer à ce père d’enfant
français.

 

Ce énième cas d’enfermement insensé démontre une
nouvelle fois l’urgence de revenir sur l’allongement de la durée de la rétention
administrative
(Sarkozy en 2003 la porte de 12 à 30 jours puis Besson
en 2011 de 30 à 45 jours). Le « changement » n’est pas encore passé par
là…

Dans l’absolu c’est évidemment la
rétention elle-même qu’il convient de supprimer !

 

Et maintenant ? M. ALI va-t-il rester de nouveau sans papiers ? sans
droits ?

Ou bien la préfecture va-t-elle enfin
prendre la décision qui s’impose : la régularisation
 ?!

 

 

2/ « Il faut entendre la jeunesse : retour des expulsés, régularisation ! »

COMMUNIQUE COMMUN :
FIDL - UNL - Solidaires Étudiant-e-s – UNEF
- FSU - CGT Éduc’action - SUD Éducation - GISTI - LDH - La Voix des Rroms - RESF –
JC

 

Voir les mobilisations en France les
5 et 7 novembre
http://resf.info/article48012.html

 

À l’initiative du Réseau Éducation sans Frontières, des
représentants de syndicats
lycéens et étudiants, de
syndicats de personnels de
l’éducation, et d’associations des droits de l’homme
ont
tenu une réunion unitaire le 28 octobre pour envisager les suites à donner aux
inadmissibles expulsions de jeunes scolarisés auxquelles le gouvernement a
procédé ces deniers mois.

Pour nous, il est hors de question d’accepter que la scolarité
d’élèves soit saccagée par des décisions injustes, arbitraires et brutales. Tout
élève doit pouvoir mener sa scolarité à terme, quels que soient sa nationalité,
son statut ou celui de ses parents. La disparition d’un élève, capturé dans le
cadre scolaire ou ailleurs, est un événement
intolérable.

Nous exigeons le retour des élèves expulsés avec leurs
familles : de Khatchik, lycéen parisien expulsé en Arménie, de Léonarda avec
toute sa famille, expulsées au Kosovo, mais aussi de
Cheikh Kouyate, lycéen de
Crest (Drome) expulsé au Mali en juin alors qu’il allait passer une
épreuve
de baccalauréat, de David Victor, élève
malgache de BTS au lycée L. Rascol d’Albi expulsé en mai, de Dreini Kalanderi,
élève kosovar du lycée d’Audincourt expulsé le 1er octobre, et de
tous ceux et de toutes celles qui ont sans doute été expulsés en
silence.

Un changement profond de la politique migratoire menée depuis des
années par les gouvernements successifs est
indispensable.

Nous exigeons un changement 
de loi afin que l’expulsion des jeunes en parcours de formation
(apprentis, lycéens, étudiants...) ne soit plus possible. Leur régularisation,
comme celle des familles d’enfants mineurs, doit être la
règle.

Pour atteindre ces objectifs, les syndicats lycéens appellent les
élèves à engager l’action dès la rentrée, dans tous les établissements. Des
manifestations sont notamment d’ores et déjà prévues le mardi 5 novembre et le
jeudi 7 novembre. Les syndicats et les associations représentées apportent leur
soutien au mouvement lycéen, et l’accompagneront avec leurs moyens spécifiques.

Nous appelons à manifester
massivement
 avec les lycéen-ne-s.

 

 

3/ « Après l’expulsion de Leonarda, Khatchik et tous les autres, nous, RESF, ne lâchons rien  »

Alors que la famille de Leonarda a déposé un recours pour revenir en France, le Réseau éducation sans frontière (RESF), qui avait contribué à médiatiser ce cas d’expulsion, soutient toujours la régularisation de la jeune fille. De même que celle de tous les enfants sans-papiers scolarisés en France. Explications d’Armelle Gardien, au nom de RESF.

Voir http://www.educationsansfrontieres.org/article47982.html

 

 

4/ Chaque semaine, le RESF dans CHARLIE HEBDO et MEDIAPART

Retrouvez ces chroniques sur le site du
RESF.

 

- Les chroniques RESF
dans

Charlie-Hebdo, rubrique « L’expulsé de la semaine »

http://www.educationsansfrontieres.org/rubrique461.html

Cette semaine : « Scène de capture à Lucie-Aubrac  »

 

- Sur le blog de RESF
sur Médiapart,

http://www.educationsansfrontieres.org/rubrique707.html

« Entrez et voyez, c’est gratuit et croustillant » par Fabrice Riceputi RESF 25

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