Une tribune pour les luttes

Cuba, les Etats-Unis et la farce de Genève

par Salim Lamrani

Article mis en ligne le samedi 7 mai 2005

L’appel lancé par plus de 4 000 écrivains, artistes, universitaires,
parlementaires et autres personnalités publiques des cinq continents, dont
six prix Nobel, priant instamment la commission des droits de l’homme de
Genève de ne pas céder au chantage exercé par les Etats-Unis et de ne pas
voter une motion contre Cuba, n’a pas porté ses fruits. La résolution
présentée par Washington contre l’Île des Caraïbes a été adoptée [1]. Suite
aux pressions coercitives exercées par l’administration Bush auprès des
représentations du Tiers-monde (notamment envers les pays de l’Europe de
l’Est, d’Afrique et d’Amérique latine) de la Commission, le projet blâmant
Cuba a été adoptée le 14 avril 2005, par une majorité de 21 voix
contre 17 avec 15 abstentions [2].

Pour faire accepter ladite résolution, Washington a dû recourir à la
contrainte. Par exemple, les Etats-Unis ont menacé une nation africaine de
lui fermer leur marché pour ses exportations de coton. La délégation
étasunienne a également averti un autre pays d’Afrique que s’il votait
contre la motion, les Etats-Unis n’interviendraient pas pour empêcher la
rébellion de l’opposition avant les élections imminentes. Un pays asiatique
a fait face à une menace de retour d’une vague migratoire s’il s’avisait de
voter contre la résolution. Plusieurs nations d’Amérique centrale ont
également souffert d’intimidations [3].

Généralement, ce genre de texte est présenté chaque année par un pays tiers
sur la demande de Washington. Mais cette année, la résolution a dû être
présentée par les Etats-Unis même, car aucune nation n’a accepté de se
prêter à ce jeu politicien qui n’a pour unique objectif que d’accroître un
peu plus l’agression contre Cuba. En effet, l’administration Bush prétend
justifier, par le biais de cette résolution, les sanctions économiques
inhumaines qu’elle impose à la population cubaine et les diverses attaques
politiques et diplomatiques à son encontre [4]. Malgré toute sa puissance,
les Etats-Unis ont dû recourir à diverses menaces et au chantage économique
pour contraindre les pays membres de voter contre Cuba [5].

Il est rationnellement possible de comprendre, jusqu’à un certain degré et
en prenant en compte des paramètres d’ordre politique et économique, qu’un
gouvernement d’un pays sous-développé accepte de participer à la stratégie
d’isolement de la nation cubaine, même si cette complicité reste éthiquement
inacceptable. Certains membres de la Commission, tiraillés entre les
considérations morales et les intimidations étasuniennes ont choisi le camp
de l’abstention. Toutefois, il est difficile de concevoir que l’Union
européenne puisse s’aligner sur la politique agressive des Etats-Unis,
poussant la collaboration jusqu’à co-parrainer la résolution de Washington.
Malheureusement, l’Europe a montré, une fois de plus, qu’elle se trouvait
dans l’incapacité d’adopter une position souveraine, préférant s’inféoder
aux manouvres politiciennes étasuniennes [6]. La puissance diplomatique de
l’Europe n’est en réalité qu’une chimère.

D’un point de vue strictement déontologique, les Etats-Unis, responsables de
deux invasions militaires de pays souverains depuis 2001 - l ’Afghanistan et
l’Irak - auteurs des crimes de guerre commis à Abou Ghraïb et sur la base
navale de Guantanamo à l’encontre de personnes dont l’existence juridique
n’est nullement reconnue, ne disposent strictement d’aucune légitimité pour
présenter une résolution sur les droits de l’homme contre quiconque. Avec
plus de 100 000 victimes iraquiennes recensées depuis le début de
l’agression armée, auxquelles s’ajoute la parodie « d’élections libres »,
honteusement avalisée par la majorité de la communauté internationale,
Washington n’a aucune leçon à donner concernant la
démocratie et le respect des droits fondamentaux [7].

Les Etats-Unis se sont également illustrés, à diverses reprises, lors de
cette 61ème session de la Commission des droits de l’homme de Genève par
leur isolement sur certains sujets. Par exemple, la délégation étasunienne a
voté contre la résolution titrée « la lutte contre la diffamation des
religions » présentée par le Pakistan et adoptée à une large majorité (31
voix pour et 16 voix contre). Les Etats-Unis ont également été les seuls à
voter contre un texte présenté par la Libye en faveur du droit du peuple
palestinien à l’autodétermination, adopté par l’immense majorité des membres
de la Commission (seul le Costa Rica s’est abstenu) [8].

Cependant, une autre résolution acceptée par une grande majorité et rejetée
par Washington est hautement illustrative de la politique étrangère de
l’administration Bush contre Cuba. Présentée par la délégation cubaine, la
résolution condamnant « l’utilisation de mercenaires pour violer les droits
de l’homme et le droit des peuples à l’autodétermination » a été
votée par 35 membres et rejetée par 15 autres, à savoir les Etats-Unis et
les pays de l’Union européenne [9]. En effet, les Etats-Unis se sont refusés
à adopter une résolution condamnant leurs pratiques largement répandues, y
compris dans la guerre terroriste qu’ils mènent contre La Havane et qui a
coûté la vie à de nombreux citoyens cubains.

Selon les propos de M. Roger Noriega, un extrémiste d’origine cubaine et
également secrétaire assistant pour les Affaires de l’hémisphère occidental,
l’administration Bush a prévu de rajouter 14,4 millions de dollars au budget
colossal de 36 millions de dollars destiné aux mercenaires cubains à la
solde de la Maison-Blanche [10]. Au total, ce sont plus de 50 millions de
dollars qui sont alloués aux sycophantes que les transnationales de
l’information qualifient fallacieusement de « dissidents cubains » [11]. M. Noriega, qui a déclaré que plus de 6 millions de dollars avaient déjà été répartis, a même poussé la sincérité jusqu’à énumérer nommément certaines personnes travaillant à l’élaboration de la politique étrangère étasunienne contre Cuba. Il a textuellement évoqué les noms de Martha Beatriz Roque, des Dames en blanc (femmes et filles des agents au service des Etats-Unis
condamnés par les tribunaux cubains en mars 2003) et d’Oswaldo Payá [12].

Lors de la même occasion, Reporters sans frontières (RSF), dont M. Noriega a
exalté les activités, a été évoqué : « l’ONG française RSF a consacré ses efforts à diffuser des annonces [.], faisant de la publicité, rédigeant des rapports, afin d’attirer l’attention sur le manque de la liberté de la presse à Cuba [13] ». Rien d’étonnant au vu des liens entre l’organisation que dirige M. Robert Ménard et les groupuscules fascisants d’origine cubaine de Floride, dont plusieurs sont responsables d’actions terroristes contre Cuba [14].

Au même moment a éclaté l’affaire du terroriste cubain, M. Luis Posada
Carriles. Ancien agent de la CIA, M. Posada Carriles avait été condamné à
huit ans de réclusion criminelle pour tentative d’assassinant contre M.
Fidel Castro en 2000. Il avait été scandaleusement libéré par l’ancienne
présidente du Panama, Mme Mireya Moscoso, à quelques jours de la fin de son
mandat en août 2004, en échange d’une retraite dorée à Miami pour cette
dernière [15]. Depuis cette date, il se trouvait en fuite. Cependant, depuis le début du mois d’avril 2005, M. Posada Carriles est caché quelque part à
Miami, avec la complicité des autorités étasuniennes qui le protègent
pendant qu’il effectue sa demande d’asile. Comment, à l’heure de la lutte
contre le terrorisme, l’administration Bush peut-elle protéger un individu
condamné par les propres tribunaux étasuniens pour activités terroristes ?
Comme l’a souligné le congressiste démocrate du Massachussets, M. William D.
Delahunt : « si l’on autorise Posada à rester ici, la crédibilité des
Etats-Unis dans la guerre contre le terrorisme serait gravement compromise
car cela suggèrerait que nous partageons les points de vue de ceux qui
soutiennent Al Quaeda [.]. Je ne peux pas concevoir que l’on puisse défendre
un terroriste alors que les preuves montrant qu’il est responsable de la
destruction d’un avion de ligne sont accablantes [16]
 ». Ladite explosion avait coûté la vie à 73 personnes en octobre 1976.

Ainsi, la Maison-Blanche, au moment même où elle mettait en place la
mascarade annuelle de Genève, protégeait et continue de protéger l’un des
pires terroristes de l’hémisphère américain, juridiquement interdit de
séjour aux Etats-Unis et dont l’extradition est demandée par Cuba et le
Venezuela [17]. Il sied de se demander sur quelles bases éthiques une nation qui protège des individus grandement impliqués dans le terrorisme
international peut condamner le gouvernement de La Havane. Seule l’extrême
droite cubaine de Floride s’est félicitée de la mesure votée à l’encontre de
Cuba et du soutien offert par l’Union européenne [18] ».

Depuis 1987, Cuba est l’unique pays d’Amérique latine contre qui les
Etats-Unis présentent une résolution concernant les droits de l’homme.
Quelle est la réalité des pays latino-américains qui se sont prêtés à la
manouvre politicienne de Washington, à savoir le Honduras, le Guatemala et
le Mexique ? Dans quelle mesure, les droits de l’homme y sont-ils respectés ?

Selon le propre rapport annuel du Département d’Etat nord-américain sur les
droits de l’homme dans le monde en 2004, au Honduras, la police est
responsable de plusieurs « assassinats extrajudiciaires ». Plusieurs « 
organisations des forces de sécurité ont procédé à des exécutions sommaires
et arbitraires » de syndicalistes et d’opposants politiques, grâce à la mise
en place « d’escadrons de la mort ». Selon ce même rapport, « les conditions
de détention sont désastreuses et les prévenus n’ont souvent pas reçu de
procès équitable ». Le ministère de la Justice est « gangrené par la
corruption et l’influence politique ». « Des membres de l’élite officielle,
économique et militaire ont joui d’une considérable impunité. D’autres
violations des droits de l’homme ont inclus la violence et la discrimination
à l’encontre des femmes et du peuple indigène ». Le rapport conclut que « le
gouvernement n’a pas renforcé de manière efficace le droit du travail et l’exploitation des enfants reste un sérieux problème [19] ». Le compte-rendu annuel d’Amnesty International sur le Honduras est tout aussi accablant et dénonce les exactions commises à l’encontre des « membres des groupes indigènes qui ont subi des actes de tortures, des menaces et du harcèlement [20] ».

Pour ce qui est du Guatemala, la même étude annuelle du Département d’Etat
remarque que « les institutions étatiques censées renforcer la loi sont
encore faibles ». Le rapport ajoute que « la brutalité policière et les
conditions de détention sont inquiétantes », ainsi que les menaces et les
exactions commises à l’encontre des « organisations non gouvernementales et
des militants des droits de l’homme [21] ». Amnesty International, quant à elle, remarque que « les violations des droits de l’homme au Guatemala ont atteint des niveaux sans précédents depuis plusieurs années ».
L’organisation ajoute que « les principales cibles ont été ceux qui
dénonçaient l’impunité dont jouissaient les responsables des immenses
massacres et autres atrocités commises durant les 30 années de conflit civil
au Guatemala [22] ».

Quant au Mexique, Amnesty International souligne que les « violations des
droits de l’homme » ont été « largement répandues ». « Au moins un défenseur
des droits de l’homme a été assassiné et d’autres ont reçus des menaces »,
selon le rapport 2004. « Plusieurs militants ont fait face à des accusations
d’ordre pénal qui en réalité étaient d’origine politique » et « de
nombreuses communautés indigènes ont continué à être victimes de
marginalisation et de violence [23] ».

Il n’est pas nécessaire de s’attarder sur le respect des droits de l’homme
en Arabie Saoudite, en Arménie, en Hongrie, en Roumanie ou en Corée du Sud ;
cinq pays qui se sont prêtés au jeu des Etats-Unis en votant la motion
contre Cuba [24].

Il convient de signaler à présent qu’à aucun moment Amnesty International ou
Washington n’ont accusé Cuba des exactions commises dans des nations telles
que le Honduras, le Mexique et le Guatemala. Le propre rapport du
Département d’Etat nord-américain de 2004 souligne qu’« il n’y pas de
disparitions ou d’assassinats pour des raisons politiques » à Cuba [25]. La comédie orchestrée à Genève empeste le népotisme politique et n’a de but que de justifier l’implacable état de siège que les Etats-Unis maintiennent contre Cuba.

L’Ukraine a également joué un bien triste rôle dans cette Commission. Le quinzième anniversaire du programme d’assistance médicale offert par La Havane aux enfants victimes du désastre nucléaire de Chernobyl, qui a permis à 18 153 enfants ukrainiens âgés entre 5 et 15 ans de recevoir gratuitement des soins médicaux à Cuba, vient d’être célébré. Le gouvernement de M. Viktor Yuchenko a remercié les efforts altruistes des Cubains en se soumettant à la volonté étasunienne et en votant, contre l’opinion du peuple ukrainien, le texte stigmatisant la Révolution cubaine [26]. Tout cela, quelques jours après que le ministre ukrainien de la Santé, M. Nikola Efimovich Polischuk, ait déclaré qu’aucune nation au monde n’avait fait autant pour les enfants victimes de la catastrophe nucléaire de Chernobyl que Cuba [27].

L’agression étasunienne contre Cuba ne cessera pas de sitôt, c’est un fait.
Par contre, il est profondément regrettable et honteux que l’Union européenne et la France en premier plan s’y associent de manière aussi servile que criminelle.

Salim Lamrani

Merci à Danielle Bleitrach de nous avoir transmis cet article.
Salim Lamrani est à Marseille mercredi 11 mai pour une conférence à l’Université de Provence.

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Notes

[1El Nuevo Herald, « Gorbachov firma en defensa de Castro », 11 avril 2005, p. 23A.

[2Sam Cage, « Comisión de la ONU condena situación de derechos humanos en Cuba », El Nuevo Herald, 14 avril 2005.

[3Felipe Pérez Roque, « Resolución yanqui en Ginebra contra Cuba », Cuba Debate,15 avril 2005.

[4Orlando Oramas León, « Oficializó EE.UU. propuesta anticubana en CDH »,Granma, 11 avril 2005.
www.granma.cu/espanol (site consulté le13 avril 2005).

[5Sam Cage, « U.S. Criticizes Cuba on Human Rights », Washington Post, 12 avril 2005.

[6El Nuevo Herald, « Prevén una confrontación entre Europa y Cuba », 14 avril 2005 ; El Nuevo Herald, « Europa apoya la condena a Cuba », 12 avril 2005, p.5A.

[7Amnesty International, « United States of America », Report 2004.
http://web.amnesty.org/
(site consulté le 16 avril 2005).

[8Cuba Debate, « Estados Unidos ya lleva perdidas cuatro votaciones en la Comisión de Derechos Humanos de Ginebra », 14 avril 2005.
www.cubadebate.cu (site consulté le 15 avril 2005).

[9Agencia de Información Nacional, « La CDH adopte une résolution cubaine contre le mercenariat », 8 avril 2005.
www.ain.cubaweb.cu/ (site consulté le 11 avril 2005).

[10Colin L. Powell, Commission for Assistance to a Free Cuba, (Washington : United States Department of State, mai 2004).
www.state.gov/documents/organization/32334.pdf (site consulté le 7 mai 2004), p. 22.

[11Roger F. Noriega, « Assistant Secretary Noriega’s Statement Before the House of Representatives Committee on International Relations », Department of State, 3 mars 2005. www.state.gov/ (site consulté le 9 avril 2005).

[12Ibid.

[13Ibid.

[14Salim Lamrani, Cuba face à l’Empire / Propagande, guerre économique et terrorisme d’Etat (Outremont : Lanctôt, 2005), pp. 87-94.

[15Ibid., pp. 183-93 ; Pascual Serrano, « La ex presidenta panameña Mireya
Moscoso asiste como invitada de honor a la casa en Miami de los terroristas
indultados durante su presidencia », Rebelión, 14 avril 2005.
www.rebelion.org/ (site consulté le 15 avril 2005).

[16Michael A. Fletcher, « U.S. Asylum Sought by Cuban Tied to Terror Cases », The Washington Post, 13 avril 2005, p. A02.

[17El Nuevo Herald, « Venezuela insistirá en extradicción de cubano
anticastrista », 12 avril 2005.

[18El Nuevo Herald, « El exilio celebra el voto contra Castro », 15 avril 2005, p.19A.].

Le ministre cubain des Affaires étrangères, M. Felipe Pérez Roque, a
expliqué la raison pour laquelle Washington s’acharne à présenter chaque
année une résolution contre Cuba : « Les Etats-Unis nous accusent parce
qu’ils craignent notre exemple, parce qu’ils veulent mettre un terme à notre
vocation d’indépendance, parce qu’ils essayent d’écraser l’exemple d’un pays
qui n’a pas voulu se soumettre à ses diktats. Voilà la véritable raison [[Granma, « EE.UU. pretende en CDH acallar ejemplo de Cuba, afirma canciller », 14 avril 2005.
www.granma.cu/espagnol/2005 (site consulté le 15 avril 2005).

[19Bureau of Democracy, « Western Hemisphere. Supporting Human Rights and Democracy : The U.S. Record 2004-2005 », U.S. Department of State, 28 mars 2005.
www.state.gov/g/
(site consulté le 15 avril 2005).

[20Amnesty International, « Honduras », Report 2004.
http://web.amnesty.org/
(site consulté le 16 avril 2005).

[21Bureau of Democracy, op. cit.

[22Amnesty International, « Guatemala », Report 2004.
http://web.amnesty.org/
(site consulté le 16 avril 2005).

[23Amnesty International, « Mexico », Report 2004.
http://web.amnesty.org/
(site consulté le 16 avril 2005).

[24Voir les rapports 2004 d’Amnesty International et du Département d’Etat nord-américain sur lesdits pays.

[25Bureau of Democracy, op. cit. ; Amnesty International, « Cuba », Report 2004.
http://web.amnesty.org/
(site consulté le 16 avril 2005).

[26Fernando Ravsberg, « Cuba : 15 años con víctimas de Chernobyl », BBC Mundo, 6 avril 2005.

[27El Nuevo Herald, « Atendidos 18,000 niños de Chernobyl », 31 mars 2005.

[28El Nuevo Herald, « Gorbachov firma en defensa de Castro », 11 avril 2005, p. 23A.

[29Sam Cage, « Comisión de la ONU condena situación de derechos humanos en Cuba », El Nuevo Herald, 14 avril 2005.

[30Felipe Pérez Roque, « Resolución yanqui en Ginebra contra Cuba », Cuba Debate,15 avril 2005.

[31Orlando Oramas León, « Oficializó EE.UU. propuesta anticubana en CDH »,Granma, 11 avril 2005.
www.granma.cu/espanol (site consulté le13 avril 2005).

[32Sam Cage, « U.S. Criticizes Cuba on Human Rights », Washington Post, 12 avril 2005.

[33El Nuevo Herald, « Prevén una confrontación entre Europa y Cuba », 14 avril 2005 ; El Nuevo Herald, « Europa apoya la condena a Cuba », 12 avril 2005, p.5A.

[34Amnesty International, « United States of America », Report 2004.
http://web.amnesty.org/
(site consulté le 16 avril 2005).

[35Cuba Debate, « Estados Unidos ya lleva perdidas cuatro votaciones en la Comisión de Derechos Humanos de Ginebra », 14 avril 2005.
www.cubadebate.cu (site consulté le 15 avril 2005).

[36Agencia de Información Nacional, « La CDH adopte une résolution cubaine contre le mercenariat », 8 avril 2005.
www.ain.cubaweb.cu/ (site consulté le 11 avril 2005).

[37Colin L. Powell, Commission for Assistance to a Free Cuba, (Washington : United States Department of State, mai 2004).
www.state.gov/documents/organization/32334.pdf (site consulté le 7 mai 2004), p. 22.

[38Roger F. Noriega, « Assistant Secretary Noriega’s Statement Before the House of Representatives Committee on International Relations », Department of State, 3 mars 2005. www.state.gov/ (site consulté le 9 avril 2005).

[39Ibid.

[40Ibid.

[41Salim Lamrani, Cuba face à l’Empire / Propagande, guerre économique et terrorisme d’Etat (Outremont : Lanctôt, 2005), pp. 87-94.

[42Ibid., pp. 183-93 ; Pascual Serrano, « La ex presidenta panameña Mireya
Moscoso asiste como invitada de honor a la casa en Miami de los terroristas
indultados durante su presidencia », Rebelión, 14 avril 2005.
www.rebelion.org/ (site consulté le 15 avril 2005).

[43Michael A. Fletcher, « U.S. Asylum Sought by Cuban Tied to Terror Cases », The Washington Post, 13 avril 2005, p. A02.

[44El Nuevo Herald, « Venezuela insistirá en extradicción de cubano
anticastrista », 12 avril 2005.

[45El Nuevo Herald, « El exilio celebra el voto contra Castro », 15 avril 2005, p.19A.].

Le ministre cubain des Affaires étrangères, M. Felipe Pérez Roque, a
expliqué la raison pour laquelle Washington s’acharne à présenter chaque
année une résolution contre Cuba : « Les Etats-Unis nous accusent parce
qu’ils craignent notre exemple, parce qu’ils veulent mettre un terme à notre
vocation d’indépendance, parce qu’ils essayent d’écraser l’exemple d’un pays
qui n’a pas voulu se soumettre à ses diktats. Voilà la véritable raison [[Granma, « EE.UU. pretende en CDH acallar ejemplo de Cuba, afirma canciller », 14 avril 2005.
www.granma.cu/espagnol/2005 (site consulté le 15 avril 2005).

[46Bureau of Democracy, « Western Hemisphere. Supporting Human Rights and Democracy : The U.S. Record 2004-2005 », U.S. Department of State, 28 mars 2005.
www.state.gov/g/
(site consulté le 15 avril 2005).

[47Amnesty International, « Honduras », Report 2004.
http://web.amnesty.org/
(site consulté le 16 avril 2005).

[48Bureau of Democracy, op. cit.

[49Amnesty International, « Guatemala », Report 2004.
http://web.amnesty.org/
(site consulté le 16 avril 2005).

[50Amnesty International, « Mexico », Report 2004.
http://web.amnesty.org/
(site consulté le 16 avril 2005).

[51Voir les rapports 2004 d’Amnesty International et du Département d’Etat nord-américain sur lesdits pays.

[52Bureau of Democracy, op. cit. ; Amnesty International, « Cuba », Report 2004.
http://web.amnesty.org/
(site consulté le 16 avril 2005).

[53Fernando Ravsberg, « Cuba : 15 años con víctimas de Chernobyl », BBC Mundo, 6 avril 2005.

[54El Nuevo Herald, « Atendidos 18,000 niños de Chernobyl », 31 mars 2005.

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