Une tribune pour les luttes

Communiqué de la CGT PSA Aulnay

Décision du TGI de Paris du 11 mars un acompte sur ce que PSA doit aux salariés licenciés

Article mis en ligne le mercredi 12 mars 2014

Suite à la demande du syndicat SIA et de la CGT intervenant à titre principal, le TGI a condamné PSA à appliquer à tous les salariés l’accord de fin de grève du 17 mai 2013 signé par la CFDT et la CGT.

En effet, c’est au terme d’une grève courageuse de centaines de salariés de PSA Aulnay pendant quatre mois durant, que la direction consentait à une prime supplémentaire de 19700 €.

Dès le lendemain de la signature du protocole, la CGT et la CDFT demandait son application à tous, sans aucune distinction.

Après avoir versé cette prime à 450 salariés, la direction interrompait brusquement et sans aucune raison son versement.

Que le TGI aujourd’hui reconnaisse la demande de la CGT de la rupture d’égalité de traitement et ordonne le versement de cette prime à tous ceux qui en avait fait la demande à cette époque n’est que justice.

Mais pour la CGT, il ne s’agit clairement que d’un acompte sur ce que doit PSA aux salariés qu’elle a licencié.

D’ores et déjà, 300 salariés ont saisi le conseil des prud’hommes de Bobigny pour contester leur licenciement et réclamer des indemnités à la hauteur du préjudice qu’ils ont subis. D’autres s’y ajouteront dans les mois qui viennent.

Une prochaine série de licenciements vont intervenir le 1er avril pour 250 salariés. Resterons dans l’usine 86 salariés handicapés, dont les licenciements interviendront courant 2014 et 2015 ; et 70 délégués pour lesquels la direction refuse toujours leurs mutations sur d’autres sites de PSA.

Pour la CGT, la fermeture de cette usine reste inadmissible et scandaleuse d’autant que le gouvernement a constamment soutenu PSA dans sa politique en versant des milliards d’argent public (7 milliards pour soutenir la banque PSA, 800 millions versés au capital de PSA, etc) et que les salariés se sont retrouvés seuls à défendre leur emplois et la casse de cette usine.

Aulnay, le 11mars 2014

Jean-Pierre Mercier
DS CGT PSA Aulnay
DS Central adjoint CGT du groupe PSA

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Vos commentaires

  • Le 1er mai 2014 à 12:27, par Michelle Portig En réponse à : Décision du TGI de Paris du 11 mars un acompte sur ce que PSA doit aux salariés licenciés

    Extrait d’une conférence de Louis Blanc à Lyon le dimanche 16 janvier 1880
    Extrait :
    Il est temps de chercher la solution au problème du travail ; il est temps de trouver le moyen d’associer et de combiner les forces , au lieu de les laisser en antagonisme.
    Il faut que le problème du travail soit résolu, et, j’en jure par la raison humaine, il le sera ( applaudissement )
    Il n’est pas possible que le combat pour la vie, qui, d’après Darwin, est la loi suprême des animaux, soit aussi le dernier mot de la civilisation et des sociétés humaines. ”
    Liberté ! Égalité ! Fraternité ! voilà sous quelle direction nous devons marcher pour agrandir l’héritage que nous ont laissé nos pères .

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