La Grèce est le pays d’Europe où la situation économique et sociale s’est le plus dégradée, où tout à basculé très vite. Mais une partie de la population et de la jeunesse reprend son destin en main.

« Ne vivons plus comme des esclaves », c’est le cri lancé par les victimes de cette crise, dont ils ne sont en rien responsables.

À deux pas du Parlement et de l’Acropole, à Exarcheia, le quartier libertaire d’Athènes, se mettent en place des réseaux de résistance et de solidarité : banques de temps, amap, magasins de gratuité, dispensaires sociaux, éducation populaire, reprise d’immeubles et occupations d’entreprises en faillites, autogestion et pratiques de démocratie directe.
L’idée fait ainsi son chemin qu’on peut s’émanciper de l’autoritarisme des gouvernants et de la soumission à l’argent.
Le désir de vivre autrement gagne les esprits. Crise, du grec Krisis signifie aussi : « moment de vérité et de jugement ». Et puisque cette vie n’est plus acceptable, une autre vie s’invente.

Le film sera suivi d’un Débat : avec la participation de Giorgos, libertaire Grec. (Giorgos travaille actuellement en France, mais se rend souvent en Grèce, notamment à Athènes, où il entretient de nombreux contacts).

Entrée libre