contact : riposte.unedic.marseille chez gmail.com
Article mis en ligne le dimanche 29 juin 2014
contact : riposte.unedic.marseille chez gmail.com
L’accord d’assurance chômage est inadmissible. Le petites adaptations sur le régime des intermittents ne répondent nullement à la gravité de la situation. La lutte doit continuer !
Jeudi 18 Juin, au mépris de la mobilisation existant depuis des mois, au mépris des grèves qui se multiplient, au mépris de tous les courriers de syndicats, de politiques, de collectifs dénonçant l’accord sur l’assurance (...)
Le vendredi 20 juin 2014
À la suite, une autre mobilisation sera prévue dans un autre lieu, si possible, merci de rester disponible
Montrons que nous restons mobilisés !
Une assemblée générale aura lieu à 18h
au théâtre de la Minoterie
(Tram : Euroméditérrannée/Gantès) Non à l’agrément du protocole d’accord UNEDIC DU 22 MARS 2014 !
Halte à la précarité (...)
Le vendredi 20 juin 2014
Jeudi 19 Juin 2014 soir
L’équipe technique salariée du festival de Marseille représente 47 intermittents sur la durée du festival. Les équipes varient en nombre et personnel selon les lieux. Pour la représentation de la Vertigo Dance Company du 20 Juin 2014, 15 techniciens intermittents étaient au planning, 5 sont grévistes. Les 10 autres désirent assurer la représentation. Nous salariés (...)
Le jeudi 19 juin 2014
Nous étions environ 500 à descendre la Canebière au rythme d’un hymne funéraire jusqu’au Vieux-Port. Portant 45 cercueils sur lesquels étaient inscrits « Festival d’Avignon », « Fiesta des Sud », « Culture », « Cadreur » ou encore « Magicien », notre action a mis en scène l’enterrement des métiers du spectacle et de la culture programmé par le gouvernement, le Medef et les syndicats signataires du protocole (...)
Le jeudi 19 juin 2014
La reconduction de la grève sera débattu en Assemblée Générale le lendemain.
Assemblée des intermittent-es et précaires en lutte - Marseille
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Le mercredi 18 juin 2014
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La Société Citoyenne Immobilière est une association à but non lucratif dont l’ensemble des adhérents participent à acquérir ou plutôt reprendre la maîtrise légale des bâtiments, des terrains et du matériel de l’ex MacDo de Ste Marthe à Marseille.
Le lundi 17 mai 2021
Nouveaux articles ** Dauphins ! ** 15 mai, par SCI Galeano Mai 2021
Ce fut un moment dramatique. Acculée entre des bouts de cordages et le bastingage, la petite bestiole menaçait l’équipage de sa lance tout en observant du coin de l’œil la mer déchaînée où elle était à l’affût un kraken, de l’espèce "kraken escarabujos" — spécialisé dans la consommation de scarabées. Alors, l’intrépide passager clandestin, (...)
Le dimanche 16 mai 2021
La Coordination Stop Cigéo appelle tous ses soutiens et toutes les personnes qui se sentent reliées à la lutte contre le projet Cigéo à venir au procès des « malfaiteurs » de Bure les 1, 2 et 3 juin. Sept camarades de lutte comparaîtront devant le tribunal correctionnel de Bar-le-Duc. Le clap final de l’absurde accusation « d’association de malfaiteurs » qui aura lourdement affecté la lutte à Bure. Le point d’orgue d’une instruction liberticide qui aura duré quatre longues années.
Le mercredi 12 mai 2021
Le gouvernement d’Iván Duque a soumis au Parlement colombien un projet de réforme fiscale qui vise à récolter 26 000 milliards de pesos par l’augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les aliments de base, l’augmentation du taux d’imposition sur les salaires des travailleurs et travailleuses, parmi d’autres mesures qui feront payer aux pauvres du pays le prix d’une crise économique créée (...)
Le jeudi 6 mai 2021
Profitant de la crise COVID La Poste attaque les collectifs de travail partout ! 1000 réorganisations pour 2021 sur la branche courrier, fusion de centre financier d’ici la fin de l’année prochaine, vague de suppressions d’emplois sur le Grand Public.
Résultat de 40 ans de casse du service public, ouverture à la concurrence, privatisation rampante.. L’image d’Épinal du Postier se heurte à la réalité (...)
Le jeudi 6 mai 2021
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Vos commentaires
# Le 30 juin 2014 à 07:43, par colporteur En réponse à : Rien n’est réglé, tout commence
Il est dans la logique du pouvoir d’assigner chacun à ce qui lui est attribué comme place. Cette logique détermine ainsi un certain partage du sensible, c’est-à-dire une répartition de ce qui revient à chacun en fonction de sa place. Le partage du sensible, c’est donc tout d’abord un repérage des identités (lesquelles passent avant tout par les catégories socio-professionnelles, telles que « intermittents » ou même « artistes »), une distribution des visibilités et des modes de parole en fonction des lieux dans lesquels tel ou tel comportement, telle ou telle prise de parole est autorisée (théâtre, café, lieu de débat, etc.).
La politique commence lorsque le partage du sensible est mis en question, c’est-à-dire lorsqu’il devient comme tel à la fois le terrain et l’enjeu de la lutte. Autrement dit, une lutte devient politique lorsque des individus et des groupes ne revendiquent plus leur place et leur identité. Lorsqu’ils assument de devenir indiscernables, et par là même, tendanciellement ingérables, là où le pouvoir se caractérise toujours plus par un souci de gestion, de faire de toute activité, invention ou forme de vie un objet de gestion.
Dans la lutte des intermittents, quelques personnes ont commencé à dire : "il ne s’agit pas des intermittents comme profession, il ne s’agit pas des privilèges dus à l’artiste, qui n’est pas le seul à avoir besoin de temps pour penser et inventer ; il s’agit de ce qu’il y a de commun au-delà des métiers et des places ; il s’agit de la situation commune qui nous est faite, et qui détermine l’existence d’une communauté de fait". Alors, nous sommes dans un régime de parole et d’action qui tend à brouiller les principaux éléments de gestion du pouvoir, c’est-à-dire qu’un régime d’énonciation politique est apparu.
# Le 2 juillet 2014 à 08:49, par Christophe Haleb En réponse à : Pensée In situ, danser avec le contexte spécifique
C’est bien un combat idéologique qui est mené avec le régime spécifique de l’intermittence, artistes et techniciens du spectacle.
Le capitalisme spéculatif et son dérivé néo libéral inventent la réal politique qui tourne en boucle comme l’audiovisuel avec le réalité show. Formes mortifère qui réduisent l’homme et le monde à une vision unidimensionnel, sans d’autre expérience a proposer que l’apathie.
Je crois que c’est la créativité des artistes et leurs fantasmes à vouloir et à pouvoir changer le monde par la multitude des visions déployées qui génère chez Gattaz une haine profonde. Et à travers lui c’est toute l’idéologie de sa bande de néo libéraux qui exprime sa détestation des autres, de tous les autres. La haine qu’ils expriment à notre endroit spécifique d’artistes et d’intermittents du spectacle, est liée à notre capacité à mettre à nu la réalité, c’est à dire à montrer l’infamie, la vulgarité, l’obscénité, et le cynisme de cela même qu’ils tiennent pour réalité.
Nous jouons des simulacres et des symboles. Nous ne cherchons pas la répétition du même, nous pouvons provoquer le système de pensée et de valeur, nous imaginons et expérimentons d’autres formes de vies possibles.
Si notre régime est spécifique c’est qu’au delà de la discontinuité et de l’hyper flexibilité qu’il induit il nous permet surtout de penser autrement nos rapports à la vérité, au pouvoir et à nos conduites individuelles.
Nous ne sommes pas le problème mais une partie de la solution, et c’est la que ça blesse. Vouloir faire du déficit un problème est une fallacieuse idée monsieur Gatazz ! Aucun autre secteur que la culture en France ne propose 8% de croissance à un pays en crise, et en plus de ça, l’art, la culture et les travailleurs du secteur se paient le luxe de proposer un modèle d’économie basée sur la répartition et la solidarité qui avec quelques petites précisions fonctionne. C’est ça qui le rend Fou allié Gatazz, monstrueusement fou. Car lui et sa bande n’ont pas d’autres solutions à proposer mis à part l’enrichissement personnel et la mise à sac programmée du pays.
Nous sommes autrement libre et égaux, dans notre finitude, libre de choisir ce qui nous autorise à exécuter ou à refuser un commandement, d’obéir ou de désobéir, c’est à dire d’habiter, de travailler et d’aimer dans un autre rapport à la justice que celui de la démesure des managements d’entreprises et des vies pathologiques. Et cette vérité là, la bande à Gatazz elle n’en veut pas, elle préfère le programme de destruction et de mort proposé par le néo libéralisme, celui de la pensée unique, sans alternative, celui de l’identité fixe, du patriarcat, de l’autoritarisme, du nationalisme, fascisme.
Pour eux il y aura toujours trop de différences, trop d’intermittences, trop d’étrangers, trop de vies. Nous avons à faire à des hommes et des femmes malades du pouvoir. Ce sont les plus dangereux, et l’histoire est monstrueusement la pour nous le redire, attention les monstres sont dans la maison, Pouvons nous faire interner les chefs du commandement par un tiers ? Le fascisme est de retour, il est parmi nous, en nous même. La seule question philosophique qui tienne alors du jeune XXI siècle est celle de la résistance à notre devenir Fasciste.