contact : riposte.unedic.marseille chez gmail.com
Article mis en ligne le dimanche 29 juin 2014
contact : riposte.unedic.marseille chez gmail.com
Nous complétons notre papier de la semaine dernière sur la pauvreté aux USA. Ce second papier suivra la méthode adoptée lors de la rédaction de son aîné.Nous ferons un simple commentaire des données en introduisant chaque fois que cela est utile des remarques incises.Ces remarques mettront en relief des problèmes qu’une simple analyse technique aurait occultés.Nous ferons un simple commentaire des (...)
Le mercredi 9 avril 2014
Article à retrouver sur Des nouvelles du front Précarité. Une application concrète de L’Italian Job (Act) de Renzi voir sur : http://www.senzasoste.it/nazionale/precarieta-ecco-una-applicazione-concreta-dell-italian-job-act-di-renzi
Au moment ou chacun se réjoui en Italie de la promesse de Renzi d’augmenter de 80 euros l’enveloppe de paye des travailleurs (sans se rendre compte que cette largesse (...)
Le mercredi 26 mars 2014
Dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 mars il n’y a pas eu de « négociations ». Comme d’habitude l’affaire a été pliée à 1h du matin sur un accord inacceptable. Le Medef y est tout puissant : tout se passe dans son siège parisien et les seules propositions discutées sont les siennes.
L’accord impose encore une régression des droits de tous les salariés fragiles qui cotisent, les chômeurs, les précaires (...)
Le dimanche 23 mars 2014
Dimanche 23 mars
Ripost now ! L’occupation du Carreau du Temple continue !
au 3 rue Dupetit-Thouars, Paris 3e, Métro République ou Temple Assemblé générale, dedans et dehors, à 18h
Nos revendications sont toujours à l’ordre du jour, et se discute dedans et dehors. La mairie de Paris reste muette, et signe la responsabilité de la poursuite de cette action. nous appelons à une AG à 18h. Soyez (...)
Le dimanche 23 mars 2014
Cette journée de mobilisation des précaires et travailleur-e-s du spectacle a rassemblé une centaine de manifestant-e-s qui depuis la place Gnl De Gaule, s’est déplacée au CMCI (World trade center) puis à Pôle Emploi Joliette, (celui dédié aux intermittent-e-s du spectacle). Le but était de faire entendre la voix des chômeurs-ses mobilisé-e-s et de peser lors de la négociation en cours de la convention (...)
Le samedi 15 mars 2014
Après les vagues d’actions des 17 juin et 17 novembre 2020, une constellation de syndicalistes, paysan.nes, zads, associations, territoires en luttes, espaces autogérés, coopératives ont décidé d’un appel commun pour le 17 avril 2021.
Le lundi 22 février 2021
33 élu-es, fanatiques du nucléaire, réclament l’implantation d’un réacteur atomique EPR sur le site du Tricastin (Vaucluse-Drôme). En réponse 33 citoyens et citoyennes responsables associatifs et simples habitants de la Drôme, du Gard, du Vaucluse, d’Ardèche co-signent une lettre au président d’EDF. Un courrier dans lequel sont rappelés les dangers, risques permanents et atteintes sanitaires et (...)
Le dimanche 14 février 2021
Nouveaux articles ** Paradoxes et apories de la pandémie ** par Louis de Colmar - 6 février 2021
La société moderne, aujourd’hui, se caractérise par un double échec : elle a détruit la dimension collective, "holiste", du vivre-ensemble qui a marqué l’ensemble des civilisations précédentes, et elle a rendu patent l’échec de l’individualisme asocial qui avait marqué l’utopie de son développement jusqu’à la (...)
Le mercredi 10 février 2021
Depuis le 1er décembre 2020 les surveillants des collèges et lycées (AED) ont lancé un mouvement de contestation d’une ampleur inédite. Le 19 janvier, ils appelaient à une grève nationale reconductible. Entre véritable ras-le-bol et difficulté à mobiliser un secteur particulièrement précaire, la contestation se construit peu à peu. Point d’étape.
La crise sanitaire les a poussés dans leurs retranchements (...)
Le jeudi 21 janvier 2021
Territoire du nord de la Syrie aussi grand que la Belgique, le Rojava est le lieu d’une expérimentation démocratique exceptionnelle, rappelle l’auteur de cette tribune. Mais, menacée par la Turquie, cette expérience qui mêle révolutions sociale et écologique pourrait succomber si les instances politiques internationales détournent encore les yeux.
Nous avons nos soucis : le coronavirus, son vaccin, (...)
Le jeudi 21 janvier 2021
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Vos commentaires
# Le 30 juin 2014 à 07:43, par colporteur En réponse à : Rien n’est réglé, tout commence
Il est dans la logique du pouvoir d’assigner chacun à ce qui lui est attribué comme place. Cette logique détermine ainsi un certain partage du sensible, c’est-à-dire une répartition de ce qui revient à chacun en fonction de sa place. Le partage du sensible, c’est donc tout d’abord un repérage des identités (lesquelles passent avant tout par les catégories socio-professionnelles, telles que « intermittents » ou même « artistes »), une distribution des visibilités et des modes de parole en fonction des lieux dans lesquels tel ou tel comportement, telle ou telle prise de parole est autorisée (théâtre, café, lieu de débat, etc.).
La politique commence lorsque le partage du sensible est mis en question, c’est-à-dire lorsqu’il devient comme tel à la fois le terrain et l’enjeu de la lutte. Autrement dit, une lutte devient politique lorsque des individus et des groupes ne revendiquent plus leur place et leur identité. Lorsqu’ils assument de devenir indiscernables, et par là même, tendanciellement ingérables, là où le pouvoir se caractérise toujours plus par un souci de gestion, de faire de toute activité, invention ou forme de vie un objet de gestion.
Dans la lutte des intermittents, quelques personnes ont commencé à dire : "il ne s’agit pas des intermittents comme profession, il ne s’agit pas des privilèges dus à l’artiste, qui n’est pas le seul à avoir besoin de temps pour penser et inventer ; il s’agit de ce qu’il y a de commun au-delà des métiers et des places ; il s’agit de la situation commune qui nous est faite, et qui détermine l’existence d’une communauté de fait". Alors, nous sommes dans un régime de parole et d’action qui tend à brouiller les principaux éléments de gestion du pouvoir, c’est-à-dire qu’un régime d’énonciation politique est apparu.
# Le 2 juillet 2014 à 08:49, par Christophe Haleb En réponse à : Pensée In situ, danser avec le contexte spécifique
C’est bien un combat idéologique qui est mené avec le régime spécifique de l’intermittence, artistes et techniciens du spectacle.
Le capitalisme spéculatif et son dérivé néo libéral inventent la réal politique qui tourne en boucle comme l’audiovisuel avec le réalité show. Formes mortifère qui réduisent l’homme et le monde à une vision unidimensionnel, sans d’autre expérience a proposer que l’apathie.
Je crois que c’est la créativité des artistes et leurs fantasmes à vouloir et à pouvoir changer le monde par la multitude des visions déployées qui génère chez Gattaz une haine profonde. Et à travers lui c’est toute l’idéologie de sa bande de néo libéraux qui exprime sa détestation des autres, de tous les autres. La haine qu’ils expriment à notre endroit spécifique d’artistes et d’intermittents du spectacle, est liée à notre capacité à mettre à nu la réalité, c’est à dire à montrer l’infamie, la vulgarité, l’obscénité, et le cynisme de cela même qu’ils tiennent pour réalité.
Nous jouons des simulacres et des symboles. Nous ne cherchons pas la répétition du même, nous pouvons provoquer le système de pensée et de valeur, nous imaginons et expérimentons d’autres formes de vies possibles.
Si notre régime est spécifique c’est qu’au delà de la discontinuité et de l’hyper flexibilité qu’il induit il nous permet surtout de penser autrement nos rapports à la vérité, au pouvoir et à nos conduites individuelles.
Nous ne sommes pas le problème mais une partie de la solution, et c’est la que ça blesse. Vouloir faire du déficit un problème est une fallacieuse idée monsieur Gatazz ! Aucun autre secteur que la culture en France ne propose 8% de croissance à un pays en crise, et en plus de ça, l’art, la culture et les travailleurs du secteur se paient le luxe de proposer un modèle d’économie basée sur la répartition et la solidarité qui avec quelques petites précisions fonctionne. C’est ça qui le rend Fou allié Gatazz, monstrueusement fou. Car lui et sa bande n’ont pas d’autres solutions à proposer mis à part l’enrichissement personnel et la mise à sac programmée du pays.
Nous sommes autrement libre et égaux, dans notre finitude, libre de choisir ce qui nous autorise à exécuter ou à refuser un commandement, d’obéir ou de désobéir, c’est à dire d’habiter, de travailler et d’aimer dans un autre rapport à la justice que celui de la démesure des managements d’entreprises et des vies pathologiques. Et cette vérité là, la bande à Gatazz elle n’en veut pas, elle préfère le programme de destruction et de mort proposé par le néo libéralisme, celui de la pensée unique, sans alternative, celui de l’identité fixe, du patriarcat, de l’autoritarisme, du nationalisme, fascisme.
Pour eux il y aura toujours trop de différences, trop d’intermittences, trop d’étrangers, trop de vies. Nous avons à faire à des hommes et des femmes malades du pouvoir. Ce sont les plus dangereux, et l’histoire est monstrueusement la pour nous le redire, attention les monstres sont dans la maison, Pouvons nous faire interner les chefs du commandement par un tiers ? Le fascisme est de retour, il est parmi nous, en nous même. La seule question philosophique qui tienne alors du jeune XXI siècle est celle de la résistance à notre devenir Fasciste.