gare de Coustellet, 105 Quai des Entreprises, 84660
gare de Coustellet, 105 Quai des Entreprises, 84660
Acceptez-vous des forages pétroliers à côté de chez vous ?
Pourtant, c’est pour demain (11/10/2014)
Aujourd’hui un projet d’arrêté ministériel, en attente de la signature de Mme Royal ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie et M. Macron, ministre de l’Economie de l’Industrie et du Numérique, prévoit d’accorder un permis exclusif de recherche d’hydrocarbures liquides ou gazeux au cœur du Luberon.
Ex permis de Gargas, le permis du Calavon impactera 870 km2 du Vaucluse dont les 801km2 du Parc naturel régional du Luberon et 48 communes !
Alors, donnez votre avis
Même si la consultation publique, ouverte jusqu’au 11 octobre 2014, est un simulacre du principe de participation et d’information, Il faut cependant donner son avis à cette adresse :
http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=article&id_article=762
Ne laissons pas aujourd’hui le Luberon tomber entre les mains d’explorateurs qui se- ront demain les exploiteurs de notre territoire. Ne laissons pas transformer nos villages en vaste zone industrielle.
Rassemblons-nous
jeudi 9 octobre à 18h
devant la gare de Coustellet, 105 Quai des Entreprises 84 660 MAUBEC
à la suite de ce rassemblement vous pourrez assister à la projection* du film No gazaran qui se terminera par un buffet campagnard
Rassemblement organisé par : Collectif des élus anti gaz de schiste - Conseil des associations du Parc naturel régional du Luberon - FNE Vaucluse - Collectif Vaucluse sans gaz de schiste - Collectif Auzon sans gaz de schiste -
Organisée par l’association Aéré et l’association A.V.E.C.
Vos commentaires
# Le 6 octobre 2014 à 09:07, par Annick Stevens En réponse à : Rassemblement contre le Gaz de Schiste
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Salut à tous,
J’ai déposé un commentaire sur le site de consultation dont le lien est renseigné. Je pense que ça vaut le coup de le faire, même si on ne doit pas se faire d’illusions sur la prise en compte de ces avis purement consultatifs. Je ne mentionne que les arguments qui répondent directement à ceux des autorités décisionnelles et qui peuvent susciter leur intérêt. Peut-être que d’autres peuvent s’en inspirer pour gagner du temps et exercer au moins le minimum de pression qui est à notre portée.
Solidairement,
Annick
N’investissons pas dans une voie sans issue
Tout le monde sait que l’utilisation des énergies fossiles constitue à
plus ou moins long terme une voie sans issue : son impact sur la production
de gaz à effet de serre, ainsi que les multiples autres types de pollution
qu’elle engendre doit la faire bannir par tous les Etats le plus rapidement
possible. C’est à peu près ce que tous reconnaissent, mais ce que presque
aucun n’a le courage d’appliquer.
Dans cette situation, quel est le sens d’investir de grosses sommes dans
des explorations de gisements et de technologies d’extraction qu’il sera de
toute façon souhaitable de ne jamais utiliser (quelles que soient les
alternatives qu’on pourrait éventuellement découvrir à la fracturation
hydraulique) ?
Il est évident qu’il vaut beaucoup mieux investir ces sommes dans la mise
au point et l’amélioration des énergies non polluantes et renouvelables.
Les Etats ne peuvent se contenter de politiques à très court terme ; ils
sont responsables de leurs décisions devant les générations à venir et
même devant la présente génération qui vivra déjà les conséquences
extrêmement néfastes, pour l’environnement et pour la santé, de la
poursuite de ces exploitations. Les Etats ne peuvent continuer à appliquer
une politique favorable uniquement aux grandes industries ; ils doivent
avoir le courage de rompre avec certains bénéfices à court terme ou de
négocier avec les industriels une recherche exclusivement axée sur les
énergies non polluantes. Cette perspective est, en effet, elle aussi
économiquement viable et elle peut également assurer une indépendance
énergétique nationale.
Il n’y a donc aucun privilège à accorder aux énergies fossiles ni pour
des raisons économiques ni pour des raisons géo-politiques.
Merci de bien vouloir tenir compte de l’avis éclairé et informé des
citoyens, qui sont très majoritairement opposés à l’exploitation des gaz
de schiste (ainsi qu’à la simple exploration, puisque évidemment celle-ci
n’a pas d’autre visée que l’exploitation), et ce pour de très bonnes
raisons dont celles énoncées ci-dessus ne constituent qu’une rapide
synthèse.