Une tribune pour les luttes

Analyse

On a les chefs qu’on mérite

À propos du mouvement des intermittents du spectacle à Avignon en juillet 2014

Article mis en ligne le dimanche 2 novembre 2014

Envoyé par Exploités Enervés, Collectif de travailleurs, précaires et chomeurs sur Alès et environs : Des camarades ayant participé au mouvement des intermittents du spectacle ont fait parvenir à DDT21 l’article suivant dans lequel ils reviennent sur les événements avignonnais de juillet dernier. Nous le publions aujourd’hui. Au-delà du classique récit de lutte, ce texte est une réflexion sur le militantisme en ce début de XXIème siècle :

L’édition 2003 du Festival d’Avignon, fameuse car annulée, avait été précédée d’un fort mouvement de grève contre la réforme des retraites et d’une mobilisation d’ampleur autour de la renégociation de l’accord de l’UNEDIC. Grèves, blocages, annulations de festivals et auto-organisation des intermittents et précaires avaient marqué le début de l’été.
Tel ne fut pas le cas en 2014 et si des frémissements étaient sensibles à Alès, Marseille ou Aix, seul le festival de Montpellier fut sérieusement perturbé. L’espoir que se développe un réel mouvement dans la Cité des papes était donc assez mince...

On peut lire la suite de l’article à cette adresse :

https://ddt21.noblogs.org/articles/on-a-les-chefs-quon-merite-a-propos-du-mouvement-des-intermittents-du-spectacle-a-avignon-en-juillet-2014/

remarque : le lien renvoie à un site « protégé », pour lire le texte il faut accepter les risques et ajouter le certificat.

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Vos commentaires

  • Le 5 novembre 2014 à 17:29 En réponse à : Quelques éléments de réponse aux purs et durs de la (non)lutte

    Que retenir ce cette Logorrhée ?
    Des mensonges cent fois répétés ne font pas une vérité. En voici quelques uns relevés dans ce papier écrit par des personnes qui n’ont sans doute jamais participé à un mouvement collectif. Quel est le but recherché par ces “purs” militants qui savent mieux que personne ce qu’il faudrait faire en toutes circonstances ?
    1) Ce n’est pas la CIP-IDF qui décide si les gens se mettent en grève ou non. Et ce n’est pas de la faute de la CIP-IDF si trop d’artistes concernés par le protocole d’assurance chômage s’imaginent (ou font semblant de croire) qu’il suffit de faire de la communication dans leurs spectacles ou en dehors pour que ça puisse changer les choses. Au contraire de ce qui est écrit dans ce “billet” (n’y a-t-il pas un autre mot pour désigner ce dégueulis), les membres de la CIP-IDF qui étaient à Avignon (ben oui, certains d’entre eux y bossaient, ce n’est pas un commando qui a débarqué pour "faire chef du mouvement qui n’existe pas) ont fait tout ce qu’ils ont pu pour que le mouvement trouve des expressions plus radicales que “les spectacles militants” d’artistes qui se donnent bonne conscience à bon compte.
    2) Non, la CIP-IDF ne participe à aucune négociation. Il y a une table de concertation à laquelle participent, sans illusions, des membres de la CIP ainsi que Recours radiation. Ce n’est en rien une concertation. Au contraire de ce qui est dit par les deux calomniateurs, la CIP réclame que des véritables négociations s’ouvrent avec les premiers concernés (les chômeurs organisés en dehors des syndicats “partenaires” du MEDEF). Il n’y a aucune naïveté ni désir d’institutionnalisation. Chacun sait que des négociations sans créer de rapport de force au préalable ne mèneront à rien.
    3) “Le fait qu’une commission spécifique de la CIP ait consacré du temps au fonctionnement du festival Off est significatif. L’objectif est bien pour certains une cogestion très interclassiste pour un meilleur fonctionnement”.
    Le off est une foire aux illusions, un miroir aux alouettes. C’est bien le moins que les victimes du racket s’organisent pour lutter contre l’organisation du off. En quoi c’est de la cogestion ? Vous avez une vision paranoïaque des situations, comme lorsque vous dites que la CIP et la CGT se partagent les rôle, à la CGT le in et à la CIP le off.
    Je ne sais pas ce que prennent Mafalda et Valérian, , mais ils devraient faire gaffe, elle a l’air très forte.
    4) “Quant au militant de la CIP, nous n’en parlons que comme archétype du militant gauchistes/altermondialiste à la mode”.
    Cette façon de faire, crapuleuse, s’appelle “prendre une partie pour le tout”. Cette démarche est profondément malhonnête, comme celle qui consiste à faire semblant de croire que la lutte contre le protocole d’assurance chômage menée par la CIP-IDF ne concerne que les intermittents du spectacle. Alors que la CIP a toujours montré que tout le monde est touché, du régime général ou de celui des intérimaires (voir ici : http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7247 ).
    La CIP-IDF n’est qu’une coordination. Et CIP, ça veut dire Coordination des intermittents ET précaires. Le "P" de précaires n’est pas là pour les chiens. Il se trouve que le mouvement, quand il y avait mouvement (2014 n’est pas 2003, c’est bien le seul point sur lequel nous sommes d’accord) a animé en premier lieu les intermittents du spectacle, premiers à se mobiliser. Mais si la question de la discontinuité de l’emploi n’allait pas au delà de la question de l’intermittence du spectacle, il n’y aurait pas eu besoin d’une coordination regroupant des précaires de toute nature. C’est bien de l’intermittence de l’emploi dont il est question.
    En lisant la promesse (la menace ?) d’une suite où il sera question de "l’idéologie véhiculée par la CIP-IDF (autrefois qualifiée de « négrisme »)" et de "toutes les saloperies qu’elle trimbale au travers des luttes des intermittents du spectacle" je me pose la question de savoir qui sont ces gens qui débinent les mouvements sociaux sous prétexte qu’ils seraient animés par des chefs cachés et qu’ils n’auraient pas la pureté 100 % démocratique et formelle (avec assemblées générales souveraines et délégués révocables à tout moment et tout le bréviaire anarchiste) que l’on n’a, du reste, jamais rencontré dans aucun mouvement fut-il aussi révolutionnaire qu’en Espagne en 1936.
    J’ai hâte de savoir c’est quand qu’on va où (et surtout comment ?) avec Mafalda et Valérian.

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