AGENDA
Mercredi 4 février de 15h à 17h : Prochaine permanence RESF (accueil jeunes majeurs et familles sans papiers) à la MMDH (34 cours Julien 13006 Marseille).
Lundi 11 février à 18h30 : Assemblée générale du RESF Ouest Etang de Berre à la maison du tourisme de Martigues.
Mercredi 11 février à 14h30 : RASSEMBLEMENT DEVANT LA PREFECTURE à l’appel du RESF13. Voir ci-dessous le premier point des infos.
Mercredi 18 février de 17h30 à 19h30 : réunion RESF, à Mille Babords (61 rue Consolat 13001 Marseille).
INFOS
1/ RASSEMBLEMENT DEVANT LA PREFECTURE mercredi 11 février
2/ Les premières pétitions de soutien de 2015…
3/ Tribune-Pétition : "Mineurs étrangers isolés : proscrire les tests d’âge osseux"
4/ Chaque semaine, le RESF dans MEDIAPART
1/ RASSEMBLEMENT DEVANT LA PREFECTURE mercredi 11 février à 14h30
NOUS SOMMES Ina, Abid, Karen, Armen, Rosa, Levon, Alexandre, Aniza, Vesa, El Fayez, Anfal, Adis, Ronaldo, Oven, Réa, Vesart, Vlera, Ina, Abid, Karen, Vladik, Arman, Musheg, Unal, Stefan, Suyzi, Edgard, Isaac, Anna, Mohamed, Mamadou, Houcine, Zoubir, Abdullah …
Les enfants sont l’avenir… Les enfants sans papiers aussi !
ILS ÉTUDIENT ICI, ILS RESTENT ICI !
Ce qui était intolérable sous Sarkozy le reste aujourd’hui.
Marseille, hiver 2015 : des dizaines d’élèves sont menacés d’expulsion. Sans aucune ressource, certains seraient déjà à la rue sans la solidarité de leurs établissements scolaires.
En 2012, un changement politique profond était attendu, en rupture avec la présidence précédente. Les lois et les procédures sont depuis restées les mêmes. L’expulsion, le maintien dans la précarité absolue de jeunes majeurs lycéens ou étudiants, d’enfants scolarisés et de leurs parents, en plus de briser la vie de ceux qui en sont victimes, violent le droit à l’éducation. Ces pratiques sont inacceptables, elles doivent être interdites. Les personnes concernées doivent être régularisées.
Le RESF13 appelle l’ensemble des comités de soutien des établissements scolaires de ces jeunes ainsi que tous ceux que cette situation révolte à se rassembler
MERCREDI 11 février, à 14h30, DEVANT LA PREFECTURE.
Une audience est demandée afin d’y porter leurs dossiers et signifier qu’ils sont sous notre protection notamment par la remise de pétitions de soutien, qu’il faut donc signer et faire signer massivement d’ici là !
L’appel est mis en forme en pièce jointe, à afficher dans les salles des profs, sur les panneaux des parents d’élèves extérieurs aux écoles, dans les locaux des Maisons des lycéens…
2/ Les premières pétitions de soutien de 2015…
A lire sur le site de Resf, à signer en ligne, à imprimer et à faire signer autour de vous, puis à envoyer vers les établissements scolaires concernés.
Un titre de séjour pour la famille ZERGA !
Signez la pétition de soutien http://resf.info/P2865
Sidorella doit pouvoir poursuivre ses études !
Signez la pétition de soutien http://resf.info/P2864
M. et Mme MJEKU et leurs 3 enfants ne doivent pas être expulsés
Signez la pétition de soutien http://resf.info/P2862
M. NAZOIRI est toujours au centre de rétention !
Signez la pétition de soutien http://resf.info/P2855
Régularisez la famille MANUCHARYAN !
Signez la pétition de soutien http://resf.info/P2854
La famille OSMANI ne doit pas être expulsée au Kosovo, ils y sont en danger !!!
Signez la pétition de soutien http://resf.info/P2856
Régularisez la famille MULLAJ ! Leurs 3 enfants doivent poursuivre leur scolarité ici.
Signez la pétition de soutien http://resf.info/P2857
La famille MANUKYAN doit rester en France !
Signez la pétition de soutien http://resf.info/P2858
3/ Tribune-Pétition : "Mineurs étrangers isolés : proscrire les tests d’âge osseux"
A signer ici http://resf.info/P2852 (2000 personnes l’ont déjà signée)
Depuis 2012, huit jeunes étrangers au moins, de ceux que l’on appelle Mineurs Isolés Etrangers (MIE), ont été traduits devant les tribunaux lyonnais, le Conseil général du Rhône qui les avait pris en charge se portant partie civile. Tous condamnés en première instance à des peines de plusieurs mois de prison, assorties ou pas du sursis, à des années d’interdiction du territoire ainsi qu’à de lourdes sanctions financières (jusqu’à 260 000 €). Accusés d’usurpation d‘identité, de faux et d’usage de faux dès l’instant où un test d’âge osseux les décrète majeurs, et, selon la presse locale, « d’avoir vécu aux crochets du contribuable ». Soumis aux mêmes tests qui les décrètent majeurs, d’autres jeunes, plusieurs centaines vraisemblablement, sont exclus de l’Aide sociale à l’Enfance (ASE) et se retrouvent à la rue.
Pris en charge par l’ASE à leur arrivée en tant que mineurs au vu des documents qu’ils ont produits, ils sont accusés d’avoir menti sur leur âge, souvent à quelques mois de leur majorité. Ils sont alors soumis à des examens physiologiques et à des tests d’âge osseux dégradants pour ces jeunes filles et garçons et dont quasi unanimement les instances médicales et éthiques récusent la validité et condamnent l’utilisation à d’autres fins que médicales.
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4/ Chaque semaine, le RESF dans MEDIAPART
Retrouvez les chroniques du blog RESF-Médiapart sur le site du RESF :