Une tribune pour les luttes

Chroniques d’un looser

Article mis en ligne le dimanche 18 septembre 2005

Si le lecteur est curieux de vérités, il goûtera dans ces lignes (à moins d’un esprit bourgeois) aux références de vies, s’il cherche l’optimisme caramélisé ou l’enfantillage du plaisir d’une joyeuse histoire, je crains qu’il ne trouve beaucoup de ce carratère dans mon propos.

Puisque dans le bon ordre, la première critique est d’abord celle que l’on s’adresse,
je vais commencer par ma petite histoire.

Je suis le cinquième enfant d’un couple qui comptera neuf accouchements successifs.

Une fois conçue toute cette anarchique et bruyante famille pauvre et mal élevée n’aura de cesse sa vie durant de nuire au bons sens élémentaire (dieu lui pardonne...).

Fatigué par le bruit et l’exercice qui consistait à battre une femme qui n’y entendait plus rien aux plaisirs sensuels, mon père donna une dernière grande paire de claque à son épouse, puis ferma violemment la porte une ultime fois pour tourner définitivement le dos à la maison.

Tous les enfants, forts de l’absence paternelle, se prirent à se considérer chacun comme le centre sacré de la terre, sous l’œil indécis maternel.

Donc dans le foyer misérable, neufs petits rois auto proclamés vont grandir en se caressant le nombril, d’un ventre à peine nourri.

Ici l’auteur est soulevé par l’idée que la surprenante bêtise a très souvent ni fin ni fond.

Donc, ces petits princes pas toujours correctement mouchés promèneront leur tête pouilleuse que gratterons les ongles sales de mains pas plus propres.

Avec l’assurance de biens pensants, tels des dictateurs en formations, ils iront et parleront, argumentant des opinions confuses, gauches et absurdes.

Mais la justice veille ; où il n’y a pas d’ordres les biens ne sont pas à l’abri, alors clic clac dans les fourgons, clic clac aux postes de police, clic clac aux maisons d’arrêts....

Question
Savez- vous comment prend l’air un végétarien ?
Il l’aspire avec la fumée d’herbes.

J’en resterais là, ce jour, sur une blague douce.

Pour son malheur le peuple sentimental n’est trop souvent que spectateur.

BOUTERFAS

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