Une tribune pour les luttes

Suite de la discussion à propos de la marche contre le racisme du 31 octobre et de la "lettre ouverte" qui critique cette initiative

Y.C., Ni patrie ni frontières

Article mis en ligne le vendredi 23 octobre 2015

Note de Millebâbords : Nous avions publié initialement la lettre ouverte et en prolongement le texte de réponse de Yves Coleman (Ni patrie ni frontières). Suite à des réactions et d’un débat interne, compte tenu du ton de la lettre ouverte et de son anonymat nous avons décidé de publier le texte de Yves Coleman qui répond à cette lettre.


Ce petit texte constitue une réponse à ceux qui ont écrit la "Lettre ouverte à ceux qui pensent que participer à la Marche-de-la-dignité-contre-le-racisme-avec-le-soutien-d’Angela-Davis n’est pas un problème" et dont nous reproduisons le texte à la fin de ce courriel. Ses rédacteurs ont répondu le 20 janvier et je leur réponds à nouveau à la fin de ce post...Y.C., Ni patrie ni frontières

Bonjour, j’ai bien reçu votre texte avec lequel je suis d’accord sur de nombreux points. Néanmoins, il me semble que vous grossissez l’importance du PIR, surtout en la comparant à celle de SOS Racisme (qui lui bénéficiait du soutien matériel de l’Etat français et des médias, ce qui n’est pas un point de détail) et en expliquant que cette manif aurait une « portée bien plus large ». Le changement de perspective ne date pas de 2005, il est bien antérieur.

1. Il y a toujours eu des courants tiersmondistes, chrétiens, marxistes, socialistes ou staliniens en France. Le PIR s’inscrit dans une vieille tradition française…. ce qu’il fait semblant d’ignorer mais ses critiques ne peuvent partager la même ignorance crasse ou la même arrogance…

2. L’influence des mouvements de libération (féministes, homosexuels, ethniques, etc.) identitaires (de gauche ou de droite) date des années 60. C’est ce courant qui a commencé dans le monde anglosaxon et s’est ensuite étendu au reste de la planète. Les membres du PIR n’étaient pour la plupart même pas nés…. Donc il faut prendre un peu de distance et ne pas partager la myopie politique des Identitaires de gauche qui prétendent avoir inventé l’eau chaude et falsifient l’histoire du mouvement ouvrier et des luttes sociales, y compris les luttes des "minorités" ethniques.

3. Les défaites de la classe ouvrière européenne dans les années 70 ont permis à ces mêmes "mouvements de libération" identitaires d’occuper plus de place dans la vie politique, d’autant plus que leurs revendications (lutte contre les différentes dominations : racisme, sexisme, homophobie, etc) étaient rejetées (ouvertement ou sournoisement) par le mouvement ouvrier traditionnel (le PCF cassait la gueule non seulement aux gauchistes mais aussi aux homosexuels… ; en Italie les militantes femmes sont massivement sorties des organisations d’extrême gauche car elles étouffaient sous l’omerta masculine gauchiste , etc.)

4. La racisation de la société française a toujours existé (je l’ai connue dès que je suis entré à l’école communale, à l’âge de six ans en 1956). Le PIR n’a rien inventé et ne dit rien d’utile ou d’intéressant à ce sujet.

5. A la faveur de ces défaites de la classe ouvrière, des combats idéologiques des années 70 (attaques contre le marxisme l’assimilant au stalinisme ; attaques contre l’idée même de révolution ; affaire des "nouveaux philosophes" ; utilisation des écrits des dissidents de l’Est dans un sens véritablement anticommuniste et non antistalinien etc), et des changements intervenant dans la composition de la classe ouvrière (développement du précariat, disparition de branches industrielles entières, apparition de nouvelles structures industrielles beaucoup plus petites, de multiples formes de sous-traitance, etc.), la social démocratie française mais aussi britannique et certainement d’autres PS européens que je ne connais pas suffisamment, comme par exemple la social-démocratie néerlandaise, ont entamé un virage multiculturaliste et soutenu à fond la racisation des populations (d’où le Black, blanc, beur, la « république métissée », etc ; ou dans le contexte britannique les prébendes données par le Labour aux représentants des minorités ethniques dans les quartiers pour les acheter et les intégrer au jeu politique traditionnel)

6. Le PIR n’arrive qu’au terme d’un long processus historique qu’il n’a nullement inspiré et qu’il essaie de parasiter de façon médiatique sans avoir la moindre influence réelle sur les quartiers populaires dont il se prétend le représentant. Attaquer sans cesse le PIR ou en faire une espèce de "deus ex machina" aux pouvoirs extraordinaires, me semble une erreur (dans laquelle j’ai pu moi-même tomber). C’est un courant confusionniste, réactionnaire, mais groupusculaire. Assimiler son influence à celle de SOS Racisme me semble à la fois ridicule et politiquement inefficace.

7. Il serait plus utile de s’intéresser aux causes profondes de cette racisation de la société française menées par la gauche et la droite, l’extrême gauche et l’extrême droite. S’intéresser donc aux discriminations structurelles dont sont victimes ceux que les multiculturalistes et les Identaires de gauche de tout poil (dont le PIR n’est qu’une toute petite partie) prétendent représenter de façon démagogique.

8. Se taire sur les discriminations qui se combinent avec l’exploitation classique des travailleurs par les capitalistes ; se taire sur toutes les formes d’oppression (racisme, sexisme, homophobie) ne peut qu’ouvrir un boulevard à tous les courants identitaires petits bourgeois (le gros mot est lâché mais il est parfaitement justifié pour qualifier les Identitaires de gauche) et carriéristes. C’est recommencer les mêmes erreurs qu’ont commises les mouvements d’extrême gauche des années 60 et 70. Entre la dénonciation sectaire et le suivisme opportuniste, il existe une autre voie : celle qui consisterait à se demander comment s’articulent les différentes formes de domination et d’exploitation. Et surtout déployer toute son énergie pour que les exploités de toutes origines et de toutes croyances ne soient pas exclus des luttes de classe : soit directement ("vous ne souffrez d’aucune discrimination") soit indirectement ("vos problèmes sont secondaires » ou « la Révolution résoudra toutes ces questions » ).

Les Identitaires de gauche bénéficient d’une pub et d’un buzz sans rapport avec leur influence réelle dans la société et les luttes parce que les courants qui se réclament de la lutte de classe et de la révolution communiste n’ont pas su répondre à certaines questions fondamentales. Dénoncer les Identitaires de gauche est un travail très salutaire mais il n’a de sens que si l’on répond à ces questions à la fois sur le plan théorique et dans les combats quotidiens contre le capitalisme et l’Etat.

Amitiés

Yves

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Lettre ouverte à ceux qui pensent que participer à la Marche-de-la-dignité-contre-le-racisme-avec-le-soutien-d’Angela-Davis n’est pas un problème

Vous avez peut être prévu d’aller marcher avec dignité contre le racisme le 31 octobre prochain en répondant à l’appel porté par Amal Bentoussi. Vous n’avez peut être pas prêté particulièrement attention au fait que cette initiative a été lancée par le Parti des Indigènes de la République ou vous avez renoncé à prendre en compte ce que cela signifie. L’appel lui-même se donne d’ailleurs l’air assez normal et évite les formules choc dont le P.I.R. s’est pourtant fait une spécialité. On pourra tout de même y relever l’énumération significative des « Noirs, Arabes, Rroms et Blancs des quartiers » (fausses évidences et vraies assignations identitaires, dont la dernière est une nouvelle née des sept familles de la racialisation) et tant pis pour les prolétaires, « des quartiers » ou pas, qui ne rentrent pas dans ces catégories, les débordent ou tout simplement les refusent. L’appel du meeting de préparation à Saint Denis nous replace clairement sur les terres du P.I.R., qui ne laissent comme terrible horizon que la religion et la race, puisqu’on y dénonce les « discriminations systémiques », avec la mise en avant de 3 catégories prioritairement discriminées : les « musulmans », les « Noirs », les « Rroms ».

On ne marchera donc pas ce jour là pour la « dignité » de tout un chacun.
De l’habituel racisme au singulier contre lequel on propose de marcher dans le titre, on passe, à la fin du texte d’appel, aux racismes au pluriel, déclinés ainsi : « l’islamophobie, la négrophobie, la rromophobie galopantes », il ne manque que l’évocation du « philosémitisme d’état » pour retrouver à l’identique les déclarations plus que contestables de la porte parole du P.I.R., à Oslo par exemple. D’ailleurs, dans la présentation des signatures de l’appel on sépare et on hiérarchise les « femmes racisées », puis les stars et « personnalités », puis les « associations de racisées », enfin les « soutiens » qui sont les personnalités et groupes non racisés ou qui ne sont pas cités à ce titre.

On marchera donc ce jour-là pour la promotion d’un anti-racisme repeint aux couleurs de la race.

Effectivement, cette marche n’est pas une promenade de santé, c’est une étape dans l’avancée d’un projet politique en cours.

• Il s’agit pour les initiateurs de se poser en médiateurs universels détenant le monopole des réalités des banlieues et des quartiers populaires, mais aussi de la question des migrants, pour polariser la conflictualité qui peut y prendre place à travers un filtre racial et judiciariste.

• Il s’agit aussi d’une tentative de récupération à la portée bien plus large que celle que SOS Racisme a opéré dans les années 80, et s’en inspirant sans doute : on s’approprie ici ouvertement la marche de 83 bien sûr, mais aussi les émeutes de 2005, et au-delà, l’ensemble de l’héritage des luttes immigrées, que ce soit sur les questions des papiers, du travail, du logement, ou sur d’autres terrains, qui court sur plusieurs décennies.

• Il s’agit donc de la construction d’enjeux politique autour de la question raciale avec l’approbation de la présence de personnalités plus qu’infréquentables, officiellement signataires de l’appel : par exemple Tariq Ramadan, ambassadeur des frères musulmans (dont le Hamas est une des branches), Médine, connu pour ses quenelles de soutien à Dieudonné et sa proximité avec le fasciste et antisémite panafricain Kémi Séba, Ismahane Chouder de Participation et Spiritualité Musulmanes, groupe qui a appelé à la « Manif pour tous » et qui a partie liée avec l’assassinat de militants d’extrême gauche au Maroc dans les années 90, et bien sûr Saïd Bouamama, collaborateur régulier du pro-négationniste Michel Collon, et Houria Bouteldja, porte parole du P.I.R., coutumière des plateaux télé, de l’éloge de la famille, de l’ordre et de l’obéissance aux structures communautaires et à la religion, ainsi que des invectives antisémites, contre le métissage, homophobes et sexistes.

On ne marchera donc pas ce jour là seulement avec la dignité, mais aussi avec ses nouveaux amis. Dieudonnistes, panislamistes, protofascistes religieux : la dignité a de bien mauvaises fréquentations en ce moment, sans même parler de ceux qu’elle ne présente pas le premier soir.

Nous sommes de plus en plus nombreux aujourd’hui d’horizons relativement variés, révolutionnaires, anarchistes, communistes anti-autoritaires, militants, entre autres, des luttes de l’immigration, épris sans doute davantage d’émancipation que de dignité et de justice, à s’opposer à la récupération en cours et à refuser la proposition politique portée par cette initiative.

Le 31 octobre, même du pied gauche, ne marchons pas dans cette combine !
Si vous avez encore envie de marcher ce jour-là, regardez ce qu’est la dignité, d’après Sadri Khiari, l’un des fondateurs du P.I.R. dans son dessin en forme d’autoportrait publié sur leur compte twitter (et ce n’est pas un fake). [visible dans le pdf].

Octobre 2015

******
REPONSE DES SIGNATAIRES DE LA LETTRE OUVERTE

Nous avons pris connaissance du texte que vous avez rendu public en même temps que vous avez publié la lettre ouverte à ceux qui pensent que participer à la Marche-de-la-dignité-contre-le-racisme-avec-le-soutien-d’Angela-Davis n’est pas un problème sur votre site et honorons ici votre proposition de « droit de réponse ».

Nous ferons bref et ne répondrons que peu sur le contenu qui pour l’essentiel fait dire au texte ce qu’il ne dit pas et part dans des digressions qui vous importent sans doute mais sont bien loin de la réflexion minimale et circonstancielle que le texte propose (c’est le cas pour les points 1, 4, 5, 6, 7, 8, pour les points 2 et 3 il semble que le texte est à cet endroit particulièrement mal compris).

D’ailleurs, écrit dans l’objectif ferme mais restreint d’interroger les contradictions ou la complaisance plus ou moins aveugle des signataires de la marche, et de mettre ceux qui comptent l’accompagner devant certaines contradictions il pourrait même se réduire à une question encore plus directe : quel anti-racisme partager avec le représentant des frères musulmans ou un partisan de Dieudonné ?

A ce contenu simple, sans plus d’ambition que celle d’interroger la proposition politique dont vous nous concèderez que cette marche est porteuse, vous répondez par une remise en cause peu amène aux allures de commentaire presque amical. « Ignorance crasse », « arrogance », « myopie politique du PIR » que vous insinuez que le texte pourrait partager… si la nuance et la contextualisation se comprennent aisément, on est ici en droit de se demander si vraiment toute malveillance se doit d’être explicitée et rendue immédiatement publique, surtout si on est « d’accord sur de nombreux points » ?

Les arguments lassants selon lesquels : le P.I.R. n’est pas l’ennemi principal, … c’est bien peu de gens, … ils ne représentent vraiment pas grand chose, sont de plus en plus courants pour justifier le silence, voire la complaisance désormais largement répandue face au P.I.R.

Nous nous demandons, à la lecture de cette réponse qui développe vos propres points de vue sans proposer aucun argument critique de la marche, si finalement cette initiative est pour vous critiquable. Si tel est le cas - et que ce point fait partie de ce que nous partageons - on aimerait savoir par quel type de discours, de critique ou de pratique ? Le discours n’est pas tout et croire à sa toute puissance peut réserver d’assez mauvaises surprises… Il est à craindre d’ailleurs que votre réponse serve plutôt de contre feu que de soutien à l’initiative portée par la lettre ouverte (cela a déjà eu lieu).

Ceci étant dit, bonne continuation.

Crossroads, 20/10/2015

*****
REPONSE DE Ni patrie ni frontières

Bonjour,

J’ai bien lu votre lettre. Désolé si certaines formulations de ma lettre peuvent sembler vous mettre dans le même panier que le PIR et vous ont semblé relever de la malveillance. Ce n’était pas du tout mon intention et je vous prie de m’excuser de mes formulations maladroites. Et je n’aurais pas publié votre tract si je m’en sentais aussi éloigné ! Donc ne tournons pas autour du pot et discutons des vraies questions ou des divergences politiques plutôt que de questions de forme, procédé courant pour éviter de débattre du fond...

Je ne reviens pas sur mes objections de fond à votre texte objections que vous qualifiez de "digressions" ce qui est très ennuyeux car cela semble indiquer que vous pensez qu’on peut traiter d’une question politique comme celle du racisme structurel en ignorant son histoire et son lourd passif à gauche, à l’extrême gauche et dans le mouvement libertaire.....

Vous me demandez ce que je pense de cette manifestation et si je la soutiens et pensez que ma critique pourrait être un "contrefeu" mis au service du PIR. Je vous signale que la partie du portail de revues "mondialisme.org" réservée à NPNF ne présente pas des positions sur toutes les questions. Je suis un individu et non un groupe et je dois dire que, même si je faisais partie d’un groupe, je suis vacciné contre les groupes qui ont des positions sur toutes les questions. J’interviens seulement sur certains problèmes qui me semblent être la source de clivages importants et qui me tiennent à coeur personnellement.

Vu ce que j’écris depuis des années sur les questions du racisme, de l’antisémitisme et les critiques que j’ai adressées à tous les identitaires de gauche (et pas seulement au PIR) le risque que l’on me transforme en "PIRophile" ou en "PIRomane" me semble très limité. Quant à mon "silence" ou à ma "complaisance" par rapport au PIR, hum, je crains que vous vous trompiez de personne.... Ou alors que vous n’ayez lu aucun des textes que j’ai écrits sur ces questions depuis 2002.

Le même genre d’objection (si tu ne critiques pas c’est que tu es pour) m’avait été adressée quand j’avais critiqué les apologistes de la pseudo ’victoire du non au TCE". Certains libertaires s’étaient empressés de m’accuser de faire de la propagande pour le oui.... alors que mon propos était de montrer les convergences nationalistes entre extrême gauche, libertaires et extrême droite sur le TCE et de souligner qu’il aurait été possible de mener une campagne internationaliste en partant d’autres positions politiques et d’autres pratiques que celles défendues par l’extrême gauche et les libertaires.

Sur cette manifestation précise lancée par le PIR et ses amis plus ou moins proches, plutôt que de la dénoncer (ou plus exactement tout en la dénonçant), il me semblerait plus utile d’en organiser une, ou encore, de dire ce que l’on fait soi-même (ou ce que l’on souhaiterait faire soi-même) contre les discriminations racistes quotidiennes en France aujourd’hui.

Pour ma part je suis engagé dans le soutien aux sans papiers depuis 2008 et j’essaie d’apporter ma minuscule pierre à la lutte contre les discriminations dont les "étrangers" dits sans papiers sont victimes. C’est une façon de lutter contre le racisme structurel en France qui n’en exclut pas d’autres. Plutôt que de dénoncer toutes les initiatives réformistes autour de la question de "l’immigration illégale", il me semble plus important de participer à la base au soutien des sans papiers en exprimant des positions politiques différentes... quand je le peux et quand cela intéresse mes interlocuteurs.

Donc plutôt que de critiquer l’initiative du PIR il aurait été plus utile à mon avis d’appeler à une autre manifestation ou simplement de souligner ce que vous faites (ou ce que vous proposez aux autres de faire) au quotidien contre le racisme et les discriminations structurelles. Votre silence total sur cette question pratique essentielle combiné à une critique d’une initiative de la mouvance du PIR ne peut que pousser les "gens qui veulent faire quelque chose" à aller quand même à la manif, même à reculons...

Il s’est passé un phénomène comparable (toutes proportions gardées bien sûr) quand après l’assassinat des membres de l’équipe de "Charlie Hebdo" puis celui des quatre personnes juives présentes dans l’hypermarché casher en janvier 2015, certains se sont empressés de dénoncer toutes les initiatives des réacs ou des réformistes tout en ne proposant aucune action publique pour dénoncer les assassinats des 7 et 9 janvier 2015, le racisme antimusulmans ET l’antisémitisme. Le choix était donc simple : soit on restait chez soi et on ne faisait rien du tout soit on allait à des manifestations appelées par des réacs....

Il me semble que, même si nous sommes peu nombreux, et défendons des positions à contre courant il ne faut pas rester seulement dans le ciel pur des idées mais proposer ou même lancer des initiatives concrètes contre le racisme et les discriminations. Sinon nous ne sommes pas crédibles du tout et ne pouvons nous plaindre que les Identitaires de gauche occupent le terrain.

Y.C., 20/10/2015

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