Une tribune pour les luttes

Communiqué

Algérie : Halte à la répression des journalistes et des éditeurs de presse. Liberté immédiate et sans conditions des journalistes et patriotes arrêtés.

Comité de solidarité avec la presse algérienne - Marseille

Article mis en ligne le samedi 2 juillet 2016

Un responsable d’une chaîne de télévision, un producteur d’émission et une cadre du ministère de la culture mis en détention. Des journalistes empêchés d’emménager dans leurs nouveaux locaux. Un député siégeant à l’Assemblée Nationale empêché de s’exprimer. Voilà, la machine à réprimer en Algérie qui se met de nouveau en branle. Elle a pour mission de réduire au silence toute voix discordante. Désormais toute critique émise sur le régime et ses agissements peut être considérée comme une atteinte à l’autorité de l’État et son auteur est réprimé et traîné devant la justice.

La liberté de la presse et le pluralisme ont été arrachés au prix du sang. Des dizaines de milliers de citoyens, syndicalistes, artistes, militants politiques, … sont tombés sous les balles durant la décennie sanglante (1990- 2000). Parmi les victimes, il y avait plus de 100 journalistes. Hier comme aujourd’hui, les journalistes vivent sous la menace d’une interdiction, d’une asphyxie financière et les condamnations à de la prison ferme durant le début des années 2000 nous rappellent que la liberté d’expression est toujours fragile sous la menace du pouvoir.

Les quinze dernières années ont offert, du fait de la hausse durable des prix des hydrocarbures, une formidable opportunité pour la mise en place d’un processus de développement. Au lieu de cela, nous avons assisté à une dilapidation des ressources à travers une corruption massive et des projets inutiles et coûteux. Maintenant que les ressources commencent à se raréfier, les autorités ne pourront plus faire face à une demande sociale pressante. Pour contenir un mécontentement populaire grandissant, la machine répressive du pouvoir se met donc en marche. Les premiers à subir cette répression sont évidemment les organes de presse susceptibles de relayer ce mécontentement populaire. Et les organes visés, El Khabar et El Watan, ont largement démontré leur liberté de ton.

La diaspora algérienne en France a de tout temps été solidaire avec ses compatriotes en Algérie. Aujourd’hui, plus que par le passé cette solidarité doit encore s’exprimer.

A cet effet un comité de solidarité avec la presse algérienne vient de voir le jour à Marseille.
Il exige
- LA LIBÉRATION IMMÉDIATE DES PERSONNES ARRÊTÉES.
Il a appelle à
- LA CONSTITUTION DE COMITÉS DE SOLIDARITÉ PARTOUT OÙ CELA EST POSSIBLE
Il est partie prenante de
- TOUTE ACTION VISANT A FAIRE CONNAÎTRE A L’OPINION PUBLIQUE INTERNATIONALE LA SITUATION DE RÉPRESSION DE SÉVIT ACTUELLEMENT EN ALGÉRIE
Il envisage dès à présent d’appeler à
- DES RASSEMBLEMENTS DE PROTESTATION CONTRE L’ATTEINTE A LA LIBERTÉ D’EXPRESSION EN ALGÉRIE.


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Contact : solidarite.presse.algerie chez gmail.com

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