18 h au Vieux Port et 20 h : Musique pour la Liberté, à la Passerelle, 26 rue des Trois Mages (cours Julien/Plaine)
18 h au Vieux Port et 20 h : Musique pour la Liberté, à la Passerelle, 26 rue des Trois Mages (cours Julien/Plaine)
Huit dirigeants politiques et associatifs tunisiens sont en grève de la faim depuis le 18 octobre
Me Ahmed Néjib Chebbi, secrétaire général du Parti Démocratique Progressiste (PDP)
Hamma Hammami, porte parole du Parti Communiste des Ouvriers de Tunisie (PCOT)
Me Abderraouf Ayadi, vice-président du Congrès Pour la République (CPR)
Me Ayachi Hammami, porte parole du comité de soutien à Me Mohamed Abbou et secrétaire général de la section de Tunis de la ligue tunisienne pour la défense des droits de l’Homme
Lotfi Hajji, président du syndicat des journalistes
Me Mohamed Nouri, président de l’association internationale de soutien aux prisonniers politiques (AISPP)
Le juge Mokhtar Yahyaoui, président du centre pour l’indépendance de la magistrature en Tunisie
Me Samir Dilou, membre de l’AISPP et membre du Comité de défense de Me Mohamed Abbou,
Pour revendiquer :
La liberté de la presse et de l’information ;
Le droit à la constitution de partis et d’associations ;
La libération des prisonniers politiques et d’opinion et la promulgation d’une loi d’amnistie générale.
Ces revendications sont, sans cesse, affirmées par le mouvement démocratique et la société civile tunisienne.
L’état de santé de trois grévistes devient préoccupant selon le dernier bulletin médical mais la détermination de tous les grévistes reste grande face à un pouvoir qui demeure sourd aux contestations.
Maître Abderraouf Ayadi, 55 ans, souffre d’un ralentissement inquiétant de son rythme cardiaque et a du interrompre sa grève sur avis médical pour sauver sa vie, le juge Mokhtar Yahyaoui, 53 ans, a eu un malaise qui a nécessité une réanimation avant d’être évacué à l’hôpital. Maître Mohamed Nouri, 66 ans a été hospitalisé d’urgence pour aggravation de son diabète avant de reprendre son action.
En dépit d’un discours accusateur du pouvoir tunisien et de certains "partis de l’opposition" aux ordres et d’une campagne de désinformation et de dénigrement, un large mouvement de solidarité de la société civile et du mouvement démocratique tunisien dans sa diversité s’est développé autour de cette action. En France un comité de soutien regroupant les associations et les partis politiques tunisiens actifs à l’étranger s’est constitué et mène une campagne de mobilisation de l’opinion publique française et internationale.
A l’appel de (premiers signataires) : Association des contribuables contre la corruption et la mal gouvernance en Tunisie ; Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) ; Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR), Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR) ; Ligue des Droits de l’Homme Marseille Nord Sud (LDH MNS) ; Survie 13 ; ...
Couvent Levat - 52 rue Levat - 13003