Une tribune pour les luttes

Pour une journée de résistance simultanée, sans frontières, le 10 décembre 2018

contre le durcissement du capitalisme et de la société autoritaire

Article mis en ligne le dimanche 11 novembre 2018

Partout dans le monde, au prétexte de la dette des États, le pouvoir ne cesse d’accroitre les inégalités entre les plus riches et les plus pauvres et de détruire la planète.

Partout dans le monde, ce recul de nos droits et ce saccage de la vie s’accompagnent d’une amplification de la surveillance et de la répression contre tous ceux qui s’y opposent.

Partout dans le monde, le pouvoir tente de diviser pour mieux régner en détournant la colère sur le dos des migrants qu’il fait passer pour les principaux responsables du malheur des opprimés.

Partout dans le monde, le fascisme ne cesse de monter, stade ultime du capitalisme, paroxysme de la société autoritaire, prêt à éliminer ses opposants et tous ceux qui lui déplaisent.

Partout dans le monde, le pouvoir se prétend légitime au prétexte, d’une part, de lois qu’il écrit lui-même pour conserver et renforcer sa position, et, d’autre part, d’élections périodiques qui n’ont rien de démocratiques puisqu’elles sont le produit de la fabrique de l’opinion par les médias de masse qui appartiennent à la classe dominante.

Partout dans le monde, le pouvoir usurpe sa position et nous vole nos vies.

À la différence des classes opprimées du 19ème siècle, au temps où elles commencèrent à s’organiser au niveau international et à se révolter, nous sommes aujourd’hui face à deux problèmes nouveaux qui s’ajoutent aux précédents : la course contre la montre technologique face à un pouvoir qui ne cesser de se renforcer grâce à de nouveaux moyens de surveillance et de répression, ce qui rappelle les œuvres prophétiques de Orwell et de Huxley, et la course contre la montre écologique face à un capitalisme qui, en plus de nous exploiter, arrive maintenant à un stade où la destruction de la Terre sera bientôt irréversible.

Nous ne pouvons donc plus attendre. Nous ne pouvons plus nous contenter de lutter chacun de notre côté, chacun à l’intérieur de nos frontières, chacun dans le cadre de nos luttes spécifiques sur toutes sortes de sujets, chacun avec nos différentes façons de penser et d’agir.

Il devient urgent de faire converger nos résistances, un jour par mois, à compter du 10 décembre 2018 et, par la suite, tous les 10 de chaque mois, en même temps, partout dans le monde, parallèlement à nos luttes locales quotidiennes.

Nous proposons un jour par mois d’actions simultanées contre le durcissement du capitalisme et de la société autoritaire. Un jour par mois pour rappeler partout que cette lutte est globale. Un jour par mois pour évoquer l’urgence de nous mobiliser partout et d’en finir avec le pouvoir et l’exploitation. Un jour par mois pour entrer dans un compte à rebours, reprendre confiance en nous, devenir plus nombreux, et préparer ensemble la fin de la société autoritaire et du capitalisme.

Le 10 de chaque mois est le premier jour à deux chiffres, comme un changement d’ère, d’époque, de maturité. Car nous devons sortir de la préhistoire politique et économique de l’humanité avant qu’il ne soit trop tard.

Parmi nous, pas de chef, pas de responsable, pas de direction syndicale, pas de bureau d’un parti, pas d’homme providentiel, pas de d’avant-garde éclairée : nous proposons uniquement et simplement un jour de convergence globale par mois, mais nous ne voulons en rien diriger ni coordonner quoi que ce soit. Juste donner une impulsion de départ, avec ce texte et les actes qui vont s’ensuivre.

Nous ne proposons pas non plus une marche à suivre, une façon de faire, un cadre précis à nos actes ce jour-là : à chacun de lutter comme il l’entend là où il se trouve et de cibler ce qui lui semble important. Descendre dans la rue un même jour, partout dans le monde, est déjà quelque chose d’important, ne serait-ce que pour parler et préparer la suite en occupant des places, des terres, des usines, et plus, beaucoup plus, si certains le souhaitent.

À chacun d’imaginer sa façon de résister ce jour-là et de la faire savoir, éventuellement avec des photos ou des vidéos, à travers nos médias libres et autogérés partout dans le monde, comme les indymedia, par exemple.

À chacun de traduire dans d’autres langues ce message et de le propager, sur Internet et jusque sur les murs des villes, pour que chaque 10 du mois, nous soyons toujours plus nombreux et plus déterminés.

Personne ne nous libérera que nous-mêmes : c’est à nous de prendre au plus tôt nos vies en mains.

Le pouvoir n’est pas à conquérir, il est à détruire.

Des anarchistes, libertaires, anarcho-syndicalistes, autonomes et anti-autoritaires de plusieurs régions du monde (Grèce, Mexique, Espagne, France, Argentine, Algérie, Italie, Belgique, Canada, Allemagne…)

– – – – – – –

FOR A DAY OF SIMULTANEOUS RESISTANCE, WITHOUT BORDERS, DECEMBER 10 2018, AGAINST THE HARDENING OF CAPITALISM AND AUTHORITARIAN SOCIETY

Everywhere in the world, on the pretext of the debt of states, power continues to increase the inequalities between the richest and the poorest and destroy the planet.

Everywhere in the world, this decline in our rights and the destruction of life is accompanied by an amplification of surveillance and repression against all those who oppose it.

Everywhere in the world, power is trying to divide and rule by diverting the anger at the migrants it passes for the main culprits of the misfortune of the oppressed.

Everywhere in the world, fascism continues to rise, the ultimate stage of capitalism, the paroxysm of the authoritarian society, ready to eliminate its opponents and all those who displease.

Everywhere in the world, power claims to be legitimate on the pretext, on the one hand, of laws it writes itself so as to maintain and strengthen its position and, on the other hand, of periodical elections that are not democratic because they are the product of the factory of opinion by the mass media that belong to the ruling class.

Everywhere in the world, power is usurping its position and stealing our lives.

Unlike the oppressed classes of the 19th century, when they began to organize at the international level and to revolt, we are now facing two new problems in addition to the previous ones : the race against the clock in the face of a power that continues to grow through new means of monitoring and repression, which is reminiscent of the prophetic works of Orwell and Huxley, and the ecological race against the clock against a capitalism that, in addition to our exploitation, now arrives at a stage where the destruction of the Earth will soon be irreversible.

As such we can not wait anymore. We can no longer be content to fight each on his side, each within his borders, each within the framework of his struggles specific on all kinds of topics, each with his different ways of thinking and acting.

It becomes urgent to converge our resistance, one day per month, from 10 December 2018 and, thereafter, every 10th of every month, at the same time, all over the world, parallel to our daily local struggles.

We propose one day a month simultaneous actions against the hardening of the capitalism and authoritarian society. One day a month to remind everyone that this fight is global. One day a month to evoke the urgency to mobilize everywhere and to end power and exploitation. One day a month to start a countdown, to regain confidence in ourselves, become more numerous, and prepare together the end of authoritarian society and capitalism.

The 10th of every month is the first two-digit day, like a change of era, time, maturity. Because we must leave the political and economic prehistory of humanity before it’s too late.

Among us, no boss, no manager, no union management, no office of a party, no providential man, no enlightened leader : we propose only and simply a day of global convergence a month but we do not want to direct or coordinate anything. Just give a starting impulse, with this text and the acts that will ensue.

We do not propose either a procedure to follow, a way of doing things, a precise framework to our actions that day : to each to fight as he sees fit, where he is and to target this which seems important to him. Going out to the street the same day, all over the world, is already something important, if only to speak and prepare for the next occupying places, lands, factories, and more, much more, if some wish.

Everyone, imagine how to resist that day and let us know, possibly with photos or videos, through our free and self-managed media around the world, like indymedias, for example.

Everyone, translate this message into other languages and propagate it, on the Internet and even on the walls of cities, so that every 10 of the month, we are always much more and more determined.

Nobody will release us but ourselves : it is up to us to take our lives into our own hands as soon as possible.

Power is not to be conquered, it is to be destroyed.

Anarchists, libertarians, anarcho-syndicalists, autonomous and anti-authoritarian several regions of the world (Greece, France, Argentina, Spain, Algeria, Italy, Mexico, Belgium, Canada, Germany …)

– – – – – – –

ΓΙΑ ΜΙΑ ΣΥΛΛΟΓΙΚΗ ΗΜΕΡΑ ΑΝΤΙΣΤΑΣΗΣ ΔΙΧΩΣ ΣΥΝΟΡΑ, 10 ΔΕΚΕΜΒΡΙΟΥ 2018, ΕΝΑΝΤΙΑ ΣΤΗΝ ΑΥΤΑΡΧΙΚΟΠΟΙΗΣΗ ΤΟΥ ΚΑΠΙΤΑΛΙΣΜΟΥ ΚΑΙ ΤΗΝ ΑΠΟΛΥΤΑΡΧΙΚΗ ΚΟΙΝΩΝΙΑ

Σε όλο τον κόσμο η εξουσία, με πρόσχημα το χρέος των κρατών, οξύνει το ταξικό χάσμα ανάμεσα σε πλούσιους και φτωχούς και καταστρέφει τον πλανήτη.

Σε όλο τον κόσμο τα δικαιώματά μας και οι ζωές μας λεηλατούνται, ταυτόχρονα με την όξυνση του κρατικού ελέγχου και επιτήρησης των πάντων, και την καταστολή εναντίον όλων όσων αντιστέκονται.

Σε όλο τον κόσμο η εξουσία διαιρεί και βασιλεύει, στρέφοντας την κοινωνική οργή προς τις πλάτες των μεταναστών, τους οποίους παρουσιάζει ως τους υπαίτιους των δεινών των καταπιεσμένων.

Σε όλο τον κόσμο, ο φασισμός συνεχίζει να δυναμώνει. Είναι το τελικό στάδιο του καπιταλισμού, ο παροξυσμός της απολυταρχικής κοινωνίας. Και είναι έτοιμος να εξολοθρεύσει τους αντιπάλους του και εκείνους που τον δυσαρεστούν.

Σε όλο τον κόσμο, η εξουσία υπερασπίζεται τη νομιμότητά της με το πρόσχημα, αφενός των νόμων που γράφει η ίδια για την ενίσχυση και τη διαιώνισή της και, αφετέρου, των εκλογών, οι οποίες όμως δεν είναι δημοκρατικές, αφού αποτελούν το προϊόν της μιντιακής διαμόρφωσης της κοινής γνώμης.

Και τα media ανήκουν στην κυρίαρχη τάξη.

Σε όλο τον κόσμο, η εξουσία επιβάλει την θέση της και κλέβει τις ζωές μας.

Σε αντίθεση με τις καταπιεζόμενες τάξεις του 19ου αιώνα, αναφορικά με τον καιρό που αυτές άρχιζαν να οργανώνονται σε διεθνές επίπεδο και να εξεγείρονται, στη σημερινή εποχή αντιμετωπίζουμε δύο νέα προβλήματα εκτός από τα προηγούμενα : Από τη μία, είναι ο αγώνας εναντίον μιας εξουσίας που συνεχώς εξελίσσεται με νέα μέσα παρακολούθησης και καταστολής, μια τεχνολογική καταστολή η οποία θυμίζει τα προφητικά έργα των Orwell και Huxley. Και από την άλλη, είναι η πάλη ενάντια στη καπιταλιστική λεηλασία της φύσης, τις οποίας οι συνέπειες φαντάζουν μη αναστρέψιμες.

Δεν μπορούμε, λοιπόν, να κάνουμε άλλο υπομονή. Δεν μπορούμε πλέον να δίνουμε μεμονωμένους αγώνες, ο καθένας μέσα στα σύνορά του, για διαφορετικά θέματα και με απομονωμένες απόψεις και μορφές δράσης.

Είναι επιτακτική ανάγκη να ενώσουμε τους αγώνες μας, μία ημέρα κάθε μήνα, από τις 10 Δεκεμβρίου του 2018 και, στη συνέχεια, κάθε 10 του μήνα, την ίδια στιγμή, σε όλο το κόσμο, παράλληλα με τους καθημερινούς μας τοπικούς αγώνες.

Προτείνουμε μία μέρα το μήνα ταυτόχρονες δράσεις ενάντια στην αυταρχικοποίηση του Καπιταλισμού και της κοινωνίας. Μια μέρα το μήνα, για να θυμόμαστε όλοι ότι αυτός ο αγώνας είναι διεθνής. Μία μέρα το μήνα για να πυροδοτήσουμε παντού κινητοποιήσεις και να τελειώνουμε με την εξουσία και την εκμετάλλευση. Μια μέρα το μήνα για να ξεκινήσει η αντίστροφη μέτρηση, να ανακτήσουμε την πίστη στις δυνάμεις μας, να γίνουμε πιο πολλοί και να προετοιμάσουμε από κοινού το τέλος της αυταρχικής κοινωνίας και του καπιταλισμού.

Η 10η μέρα κάθε μήνα είναι η πρώτη διψήφια ημέρα, όπως μια αλλαγή εποχής, αιώνα, ωριμότητας. Πρέπει να τελειώνουμε με την πολιτική και οικονομική προϊστορία της ανθρωπότητας πριν να είναι πολύ αργά.

Ανάμεσά μας, δεν υπάρχει κανένα αφεντικό, κανένας διευθυντής, καμία διοίκηση συνδικάτων, κανένα γραφείο κόμματος, κανένας « θεόσταλτος », κανένας πεφωτισμένος αρχηγός : προτείνουμε μόνο μια μέρα παγκόσμιας συνδιαμόρφωσης μηνιαίως, αλλά δεν θέλουμε να κατευθύνουμε ή να διευθύνουμε το οτιδήποτε. Θέλουμε μόνο να ανάψουμε την σπίθα, με αυτό το κείμενο και τις πράξεις που θα ακολουθήσουν.

Ούτε και προτείνουμε να ακολουθηθεί μια συγκεκριμένη διαδικασία, ένα ακριβές πλαίσιο με προαποφασισμένα χαρακτηριστικά για τις δράσεις μας εκείνη την ημέρα : Ο κάθενας ας επιλέξει να δράσει σύμφωνα με την κρίση του και να στοχεύσει εκεί που είναι σημαντικό για αυτόν. Κατεβαίνοντας στον δρόμο την ίδια μέρα, σε όλο τον κόσμο, είναι από μόνο του μια σημαντικά μεγάλη στιγμή, έστω κι αν απλώς συζητηθεί και προπαρασκευαστεί η συνέχεια των κινητοποιήσεων, με καταλήψεις γης, πλατειών, εργοστασίων, και πολλά, πάρα πολλά άλλα, αν κάποιοι το επιθυμούν.

Εκείνη την ημέρα, ο καθένας ας αναλογιστεί τους τρόπους δράσης του και στη συνέχεια να τις γνωστοποιήσει, ενδεχομένως με φωτογραφίες ή βίντεο, μέσα από τα ελεύθερα και αυτοδιαχειριζόμενα μέσα μας σε όλο τον κόσμο, όπως π.χ. το indymedia.

Ας μεταφραστεί αυτό το μήνυμα σε άλλες γλώσσες και ας διαδοθεί στο Διαδίκτυο, και ακόμη και στους τοίχους των πόλεων, έτσι ώστε κάθε 10 του μήνα, να είμαστε πάντα ακόμα πιο πολλοί και πιο αποφασισμένοι.

Κανείς δεν θα μας απελευθερώσει, εμείς θα κερδίσουμε την ελευθερία μας : εμείς θα πάρουμε τη ζωή μας στα χέρια μας το συντομότερο δυνατό.

Η εξουσία δεν πρέπει να κατακτηθεί, πρέπει να καταστραφεί.

Αναρχικοί, ελευθεριακοί, αναρχοσυνδικαλιστές, αυτόνομοι και αντιεξουσιαστές σε διάφορες περιοχές του κόσμου (Ελλάδα, Γαλλία, Αργεντινή, Ισπανία, Αλγερία, Ιταλία, Μεξικό, Βέλγιο, Καναδάς, Γερμανία …)

– – – – – – –

PARA UN DíA DE RESISTENCIA SIMULTANÍA, SIN FRONTERAS, EL 10 DE DICIEMBRE DEL 2018, PARAR CONTRARESAR EL DEL CAPITALISMO Y DE LA SOCIEDAD AUTORITARIA

En todas partes del mundo, uzando el pretexto de la deuda de los Estados, el poder sigue acentuando las inequidades entre los más ricos y los más pobres y destruyendo el planeta.

En todas partes del mundo, la disminución de nuestros derechos y el saqueo de la vida se acompañan de una amplificación de la vigilancia y de la represión en contra de quienes se oponen.

En todas las partes del mundo, el poder intenta dividir para ganar, desviando la cólera sobre los migrantes, haciendo creer que son los principales responsables de los males de los oprimidos.

En todas partes del mundo, el fascismo sigue creciendo, último estado del capitalismo, paroxismo de la sociedad autoritaria, listos a eliminar quienes se oponen.

En todas partes del mundo, el poder se presenta como legítimo con el pretexto, por un lado, de leyes que el mismo Estado escribe para reforzar su posición, por otro lado de la elecciónes periódicas cuales no son democráticas : son el resultado de la manipulación de la opinión por los medios de comunicación masivos, que pertenecen a una clase social dominante.

En todas partes del mundo, el poder a usurpado la posición que ocupa y nos roba nuestras vidas.

De otra manera que las clases oprimidas del siglo XIX, del tiempo donde empezaron a organizarsen a nivel mundial y a subevarsen, nosotros estamos hoy en frente de dos nuevos problemas a demás de los que hya existían : carrera contra reloj frente a las nuevas tecnologías y a un poder que no deja de crecer con el apoyo de nuevas técnicas de vigilancia y de represión, lo que nos acuerda las obras proféticas de Orwell y de Huxley, y la carrera contra reloj ecológica frente de un capitalismo cual, a demás de explotarnos, llega ahora a un punto donde la destrucción del planeta será pronto irreversible.

Ya no podemos esperar más. Ya no podemos contentarnos de luchar cada uno de nuestro lado, cada uno de su lado de la frontera, cada uno luchando de manera particular frente a problemáticas diferentes, cada uno con nuestras diferentes maneras de pensar y de actuar.

Es urgente de reunir nuestra resistencia, un día por mes, desde el 10 de diciembre de 2018, y luego, el 10 cada mes, al mismo tiempo, en todas partes del mundo, y paralelamente a nuestras luchas locales del cotidiano.

Proponemos un día por mes de acciónes simultáneas en contra del fortalecimiento del capitalismo y de la sociedad autoritaria. Un día por mes para acordarse en todas partes que está lucha es global. Un día por mes para recordar la urgencia con cual tenemos que movilizarnos en todas partes y de acabar con el poder y la explotación. Un día por mes para tener más confianza en nuestras capacidades, para que seamos más y prepararnos juntos al final de la sociedad autoritaria y del capitalismo.

El 10 de cada mes, es el primer día que se compone de dos cifras, como un cambió , de época, de madurez. Porque tenemos que salir de la prehistoria política y económica de la humanidad antes que sea demasiado tarde.

Entre nosotros no hay jefe, responsable, director sindical, no hay un hombre providencial, un comité de partido, una anguardia ilustrada, solo proponemos un día de convergencia global por mes, pero no queremos dirigir, ni cordinar cualquier cosa. Solo queremos dar un impulso para empezar, con este texto, y las acciones que seguirán.

Tampoco proponemos un camino que hay que seguir, un modo de actuar, límites a nuestras acciones de ese día : cada uno lucha a su manera, donde quiera y contra lo que le parece importante. Aunque solo fuera para manifestar un mismo día en todas partes del mundo, ya es muy importante, aunque solo sea para hablar y preparar lo que sigue, ocupando lugares, tierras, fábricas, y aún más, mucho más, si algunos lo quieren.

A cada uno le toca pensar a su manera de hacer resistencia, y de hacerlo saber, que sea con photos, vidéos o nuestros medios de comunicación libres y autogestionados, haciendo presencia en el mundo entero.

A cada uno le toca traducir en otras lenguas este mensaje y compartirlo haciendolo conocer por internet y hasta en los muros de las ciudades, para que el 10 de cada mes seamos siempre más numerosos y determinados.

Nadie nos liberará de nosotros mismos : nos toca tomar rápidamente la vida en nuestras manos.

El poder no es para conquistarlo, es para destruirlo.

De los anarquistas, litarios, anarco-sindicalistas, autónomos y anti-fascistas de varias regiones del mundo ( Grecia, Francia, Argentina, España, Argelia, Italia, México, Bélgica, Canadá, Alemania …)

– – – – – – –

FÜR EINEN TAG GLEICHZEITIGEN WIDERSTANDS, OHNE GRENZEN, AM 10. DEZEMBER 2018, GEGEN DAS ERSTARKEN DES KAPITALISMUS UND EINER AUTORITÄREN GESELLSCHAFT

Überall in der Welt nimmt, aufgrund von Staatsverschulden und ungleichen Machtverhältnissen, die Schere zwischen Arm und Reich stetig zu und zerstört den Planeten.

Überall in der Welt sind die Abnahme unserer Rechte und die Zerstörung unseres Lebens von einer permanenten Überwachung und Unterdrückung gegen jene begleitet, die dem widersprechen.

Überall in der Welt versucht Macht zu spalten und durch das Propagieren von Wut auf Migranten einen Schuldigen in ihnen für das Unglück der Unterdrückten aufzuzeigen.

Überall in der Welt wachsen Faschismus und Kapitalismus auf ein höchstes Maß an und sind bereit, im Rahmen einer autoritären Gesellschaft alle die, die widersprechen zu eliminieren.

Überall in der Welt gibt Macht einerseits vor, vor dem Hintergrund der Gesetze die sie selbst geschrieben hat, um sich selbst zu stärken, legitim zu sein und andererseits gründet sie sich auf regelmäßig wiederkehrende Wahlen, die nicht demokratisch sind, da die das Produkt der Massenmedien wiederspiegeln, die zu der herrschenden Klasse gehören.

Überall in der Welt nutzt Macht ihre Position aus, um unsere Leben zu stehlen.

Anders als die unterdrückten Klassen des 19. Jahrhunderts, die ihre Kritik auf einem internationalen Level organisiert haben, stehen wir zwei weiteren neuen Problemen gegenüber : Das Wettrennen gegen die Zeit während die Macht kontinuierlich wächst und sich dabei neuer Mittel der Überwachung und Unterdrückung, die Erinnerungen an die prophetischen Werke von Orwell und Huxley hervorrufen, bedient und der ökologische Wettkampf gegen die Zeit gegen einen Kapitalismus der, neben der Ausbeutung nun in einem Stadium angekommen ist, wo die Zerstörung der Erde nicht mehr unumkehrbar sein wird.

Daher können wir nicht länger warten. Wir können nicht länger damit zufrieden sein, dass jede/r innerhalb seiner/ihrer Möglichkeiten, seiner/ihrer Grenzen kämpft und dabei vor dem Hintergrund individuellen Handelns und Gedanken auf spezifische Hürden stößt.

Es erscheint uns daher als notwendig, dass sich der weltweite Widerstand neben den alltäglichen Erfordernissen beginnend mit dem 10. Dezember diesen Jahres fortlaufend immer am 10. eines Monats vereint.

An diesem Tag im Monat sollen jene Aktionen, die sich gegen die Verhärtung des Kapitalismus und der autoritären Gesellschaft stark machen zeitgleich stattfinden. An diesem einen Tag im Monat möchten wir alle daran erinnern, dass dieser Kampf ein globaler ist. An diesem einen Tag im Monat erinnern wir an die Dringlichkeit überall wirksam zu werden, um der Macht und der Ausbeutung Einhalt zu gebieten. An diesem einen Tag im Monat beginnen wir einen Countdown, um Selbstvertrauen in uns selbst und Unterstützung anderer zu gewinnen, um gemeinsam das Ende des Kapitalismus und autoritärer Gesellschaften vorzubereiten.

Der 10. eines Monats ist der erste zweistellige Tag im Monat, wie ein Wandel einer Ära, ein Wandel von Zeit und ein Wandel von Reife. Wir müssen diese politische und wirtschaftliche Geschichte der Menschheit hinter uns lassen, bevor es zu spät ist.

Unter uns gibt es einen Chef, keinen Manager, keine Verbindungen oder Vereinigungen, keine Parteizugehörigkeit, keinen Führer : Wir wollen lediglich einen Tag im Monat einzuführen, der zu einer globalen Annäherung führen kann – koordinieren wollen wir ihn nicht. Dieser Text dient daher als Startimpuls für die Handlungen, die folgen können.

Wir geben keine Struktur, keine Prozedur oder Handlungsweisen vor für diesen Tag : Jede/r soll so kämpfen, wie es für sie oder ihn möglich ist und für die Ziele, die ihm oder ihr relevant erscheinen. Am selben Tag auf die Straße gehen auf der ganzen Welt ist bereits ein enormes Zeichen. Auch wenn es nur der Absprache oder der Vernetzung dient.

Jede/r hat seine oder ihre eigene Vorstellung, wie man an dem Tag den Widerstand zum Ausdruck bringen kann. Lasst es uns wissen mit Fotos, Videos oder über eigens organisierte Medien wie indymedia.

Übersetzt diese Nachricht in andere Sprachen, um sie zu verbreiten. Im Internet, auf der Straße, oder über Mund-zu-Mund Propaganda, damit wir am 10. eines Monats immer mehr und bestimmter werden.

Es liegt an uns, unser Leben selbst in die Hand zu nehmen – und das so schnell wie möglich.

Macht muss nicht erobert werden, Macht muss zerstört werden.

Anarchisten, Anarchosyndikalisten, Libertären, Autonomen und Antiautoritarien aus dem ganzen Welt (Griechenland, Frankreich, Argentinien, Spanien, Algerien, Italien, Mexico, Belgien, Canada, Deutschland …)

https://athens.indymedia.org/post/1592897

Retour en haut de la page

Répondre à cet article

Soutenir Mille Bâbords

Pour garder son indépendance, Mille Bâbords ne demande pas de subventions. Pour équilibrer le budget, la solution pérenne serait d’augmenter le nombre d’adhésions ou de dons réguliers.
Contactez-nous !

Capitalisme/anticapitalisme c'est aussi ...

0 | ... | 95 | 100 | 105 | 110 | 115 | 120 | 125 | 130 | 135 | ... | 220

International c'est aussi ...

0 | ... | 95 | 100 | 105 | 110 | 115 | 120 | 125 | 130 | 135 | ... | 630

Migration/Exil c'est aussi ...

0 | ... | 95 | 100 | 105 | 110 | 115 | 120 | 125 | 130 | 135 | ... | 185