Esplanade de la Porte d’Aix, 13001
Esplanade de la Porte d’Aix, 13001
Les crimes coloniaux que tente d’extirper la France de la mémoire collective ne furent pas seulement ceux de l’Est Algérien en mai 1945. Ce sont aussi les massacres de Thiaroye- Sénégal en décembre 1944, de Madagascar en 1947, en Guadeloupe en 1967, en Kanaky en 1988 et en complicité active dans le génocide Rwandais en 1994. Et on se limite seulement à la période coïncidant avec les soulèvements des peuples autochtones pour leur émancipation. Si l’on remonte aux périodes des premières conquêtes coloniales, le caractère génocidaire de l’expédition française ne souffre d’aucune ambiguïté.
Commémorer ce passé douloureux ne participe d’aucune façon à ressasser le passé, il est bien au contraire une façon de proclamer que le « passé ne passe décidément pas ». En effet, la France est le dernier pays à posséder encore des colonies et elle est un des principaux pays à user et abuser du procédé d’ingérence dans les affaires intérieures des pays d’Afrique (République centre africaine, Togo,Tchad, Côte d’Ivoire, Libye, Mali...).
Remettre en exergue cette mémoire collective n’est pas seulement l’affaire des descendants de l’immigration post coloniales. Elle est aussi l’affaire des françaises et des français qui refusent qu’en leur nom on continue encore à mener des expéditions et guerres de type colonial, drapées dans le fallacieux prétexte de lutte contre le terrorisme.
C’est dans ce sens qu’un collectif d’associations marseillaises a pris l’initiative d’organiser une journée de commémoration le
MERCREDI 8 MAI 2019 À 15H
SUR L’ESPLANADE DE LA PORTE D’AIX