lire la suite :
https://fr.internationalism.org/content/10093/covid-19-soit-proletariat-mondial-met-fin-au-capitalisme-soit-capitalisme-met-fin-a
Article mis en ligne le vendredi 10 avril 2020
Nous publions ci-dessous un article réalisé par Acción Proletaria et Rivoluzione Internazionale, organes de presse du CCI en Espagne et en Italie, qui démontre que dans tous les pays, face à la pandémie, la bourgeoisie étale son incurie criminelle et son mépris pour la vie des travailleurs.
L’État capitaliste se présente aujourd’hui comme notre “sauveur”. C’est une arnaque de la pire espèce. Face à l’avancée de la pandémie, qu’ont-ils fait ? Le pire ! Partout, dans tous les pays, ils ont pris les mesures au dernier moment, contraints et forcés face à l’amoncellement de morts ; ils ont maintenu des millions de travailleurs sur leur lieu de travail, sans masque, sans gel, sans gants et entassés. Pourquoi ? Pour continuer de produire, coûte que coûte ! Ils espéraient ainsi gagner des parts de marché face à la concurrence de leurs rivaux en difficulté ! “La Chine est à terre ? Produisons !”, “L’Italie est à terre ? Produisons !”, et ainsi de suite. Même sous la vague de l’épidémie, lorsque le confinement est déclaré, la pression pour soutenir “la santé de l’économie” et les “entreprises qui souffrent” ne cessent pas ! Les déclarations de Trump ou de Bolsonaro sur “l’économie avant tout” ne sont que la caricature de la politique assassine des dirigeants de tous les gouvernements de la planète.
Ce faisant, chaque bourgeoisie nationale met en fait sa propre activité en danger en favorisant la propagation du virus. En riposte, un certain nombre de grèves sont apparues en Italie, en Espagne, en Belgique, en France, aux États-Unis, au Brésil, au Canada… Certes, ces luttes sont limitées, comment pourrait-il en être autrement avec le confinement et l’impossibilité de se rassembler ? Mais justement, leur existence dans plusieurs pays dans ces conditions extrêmement difficiles pour la lutte de classe démontre que, dans certaines parties de la classe ouvrière, existe une résistance au “sacrifice” exigé, à l’idée de servir de chair à canon pour les intérêts du capital. Nous ne pouvons pas nous en remettre à l’État capitaliste qui profite de son rôle de “coordinateur” dans la lutte contre la pandémie pour renforcer davantage son contrôle totalitaire, l’atomisation, l’individualisme et développer une idéologie d’union nationale et même de guerre.
Plus que jamais, cette pandémie nous offre une alternative claire : soit nous laisser emporter par la barbarie du capitalisme, soit contribuer patiemment et avec une vision d’avenir à la perspective de la révolution prolétarienne mondiale.
En plein cœur du mois d’août, Anthony Smith, Inspecteur du travail dans la Marne vient d’être notifié par huissier d’une sanction de déplacement d’office. Cela l’empêche de continuer à exercer ses missions, et témoigne d’une volonté jusqu’au-boutiste du Ministère du Travail de sanctionner un inspecteur du travail qui n’a fait que son travail dans une période où le gouvernement multipliait les mensonges pour cacher son incapacité à fournir des masques et protéger la population.
Le lundi 17 août 2020
Aux États-Unis, les Amérindiens, les Latinos et les Afro-Américains meurent du Covid-19 à un taux beaucoup plus élevé que la population blanche. Cette surmortalité a des raisons historiques : inégalités d’accès à la santé, exposition accrue à la pollution, pauvreté et stress lié à la vie dans une société raciste.
En 1848, alors que la classe ouvrière européenne faisait la révolution, la classe ouvrière (...)
Le mercredi 24 juin 2020
Nouveaux articles ** Structures minuscules ** par Yásnaya Elena Aguilar Gil - 14 juin 2020
Quel serait le niveau de mortalité du coronavirus dans un monde où il n’existerait pas de macrostructures comme le capitalisme ?
De paroles attribuées à Démocrite, le biologiste français Jacques Monod a tiré le titre principal de son extraordinaire livre "Le Hasard et la Nécessité, essai sur la philosophie (...)
Le mercredi 17 juin 2020
Retour avec Greg, infirmier et syndicaliste au Centre hospitalier universitaire (CHU) de la Timone, sur la façon dont les équipes soignantes ont affronté les deux mois d’épidémie de Covid-19 à Marseille. Et sur sa vision sans illusion de ce qu’on peut attendre (ou non) du « grand Ségur » de la santé.
« Si on jette un coup d’œil en arrière, on peut s’estimer chanceux qu’à la manière d’un tremblement de (...)
Le vendredi 5 juin 2020
Nouveaux articles ** Considérations sur les temps qui courent (IIIa) ** par Georges Lapierre - 30 mai 2020
Le mouvement de la pensée, qui part de l’idée pour arriver à sa réalisation, est toujours le même, depuis la nuit des temps, depuis que la femme et l’homme sont des êtres humains.
Qu’est-ce que la pensée ? Concevoir la pensée sous un angle pratique et voir par exemple dans la société la (...)
Le dimanche 31 mai 2020
Au début du xxe siècle, au cours de ses plus grandes luttes, le prolétariat s’est donné une nouvelle forme d’organisation adaptée à sa tâche révolutionnaire : les conseils ouvriers (ou soviets).
Les conseils ouvriers se caractérisent par : – leur constitution sur la base des assemblées générales ouvrières ; – l’élection et la révocabilité à tout moment des délégués, l’unité entre la prise de décision et (...)
Le lundi 20 mars 2017
Toute une campagne médiatique s’est déployée il y a peu de temps autour de la scandaleuse affaire Théo, ce jeune homme interpellé violemment par la police le 2 février à Aulnay-sous-Bois, et sodomisé avec la matraque d’un des policiers. A en croire l’IGPN en charge de l’enquête interne de la police : il s’agissait d’un “accident”, un coup de matraque “malencontreux”… mais en aucun cas d’un viol ! Bref, la (...)
Le dimanche 19 mars 2017
Révolution Internationale n°463 - mars avril 2017
Le dimanche 19 mars 2017
Le 24 mars dernier, une scène filmée par un téléphone portable faisait le tour des réseaux sociaux et des journaux télévisés : trois policiers saisissaient un lycéen à terre et tandis que le jeune garçon se relevait, un policier le frappait d’un violent coup de poing au visage. Il ne s’agit là que d’un exemple parmi tant d’autres. La répression policière a en effet été féroce tout au long de ce mouvement (...)
Le samedi 30 juillet 2016