Une tribune pour les luttes

Un collectif d’associations féministes appelle à

Manifester contre les violences faites aux femmes les 21 et 25 novembre

Article mis en ligne le mercredi 18 novembre 2020

Pour le 25 novembre, journée internationale contre les violences faites aux femmes et aux minorités de genre,mais aussi dès le 21 novembre, un ensemble de collectifs féministes appelle à se mobiliser largement à Marseille comme dans tout le pays : « soyons visibles, faisons bloc, crions notre colère et notre volonté de vivre libres, dans la dignité et dans la paix ! ».

Même si le confinement rend plus difficiles les actions, l’urgence dans laquelle nous nous trouvons fait que nous appelons à une large mobilisation les 21 et 25 novembre.
L’annonce du reconfinement prouve encore une fois que la vie des femmes et des minorités de genre n’est pas « essentielle » pour le gouvernement. Nous dénonçons ce confinement à géométrie variable protégeant le capital et condamnant les plus précaires. En effet, les conséquences de la mauvaise gestion de la crise sanitaire renforcent depuis des mois les violences : difficultés administratives, soins inaccessibles/suivi médical interrompu, Plannings familiaux et associations fermées, difficulté d’accès à l’IVG dans un contexte international remettant en question ce droit humain, chômage, manque d’hébergements d’urgence et pérennes, etc. Sans aucun mot du gouvernement pour soutenir les victimes de violences sexistes et sexuelles et les personnes en situation de précarité, encore davantage exposées à ces violences.
Féministes, femmes, lesbiennes, hommes trans et personnes non binaires, nous organiserons des actions ensemble, avec nos alliés et nos soutiens, avec toutes celles et ceux qui luttent contre le sexisme institutionnel, la domination masculine et les violences qui en découlent.
La crise économique et sanitaire exacerbe et rend plus visible l’ampleur des violences sexistes, qu’elles soient verbales, physiques, sexuelles, économiques ou sociales. Au travail, dans la rue ou dans la sphère privée, ces violences sont quotidiennes et systémiques. Elles touchent tout particulièrement les personnes fragiles : les sans abri, les sans papiers, les détenu·es, les personnes handicapées ou neuroatypiques, etc.
Nous sommes caissières, enseignantes, infirmières, femmes de chambre, étudiantes, aides à domicile. Nous travaillons dans les secteurs les plus féminisés, essentiels au bon fonctionnement de notre société, envoyés en première ligne lors de la crise sanitaire. Pourtant, nos métiers sont dévalorisés. Nous exigeons qu’ils soient mieux rémunérés, à la hauteur de leur utilité, leur pénibilité et leurs qualifications.
Suite du communiqué et signataires :

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