Une tribune pour les luttes

Pour un bulletin de débats et de traductions

Ni patrie, ni frontières

Texte de présentation de la revue

Article mis en ligne le lundi 13 février 2006

Depuis septembre 2002, "Ni patrie, ni frontières" en est déjà à 17 numéros disponibles en version papier ou sur le site Mondialisme.org

Voir aussi la présentation que nous faisons de ce site ainsi que les différents groupes et revues qui s’y expriment.

Voici comment ces camarades se présentent dans la rubrique contact "Pour un bulletin de débats et de traductions".

Nous n’avons pas pu résister à publier le savoureux article "Quelques précisions à propos de Ni patrie ni frontières" et les divers commentaires receuillis par la revue jusqu’à son numéro 10.

MB


Le texte ci-dessous a été écrit en août 2002 avec plusieurs camarades et indique les grandes lignes du projet de "Ni patrie ni frontières", projet qui évoluera certainement avec le temps.

Pour un bulletin de débats et de traductions

« Le communiste moyen, qu’il soit fidèle à Trotsky ou à Staline, connaît aussi peu la littérature anarchiste et ses auteurs que, disons, un catholique connaît Voltaire ou Thomas Paine. L’idée même que l’on doit s’enquérir de la position de ses adversaires politiques avant de les descendre en flammes est considérée comme une hérésie par la hiérarchie communiste. » (Emma Goldman)

Au moment où l’Europe tente de réaliser son unification politique, les divisions linguistiques, politiques et culturelles sont encore suffisamment fortes pour entretenir l’isolement entre les militants de différents pays.

Certes le capitalisme repose aujourd’hui sur des multinationales, les États possèdent de multiples structures de dialogue et de confrontation, les possédants et les technocrates utilisent la visioconférence, mais le mouvement ouvrier semble encore très en retard par rapport à ses adversaires.

A l’heure où la prétendue lutte contre la mondialisation a le vent en poupe, force est de constater que l’isolement national se perpétue dans les luttes de classe. Malgré Internet, les voyages militants à Seattle, Gênes, Göteborg, Barcelone ou Porto Alegre, et la multiplication des chaînes de télévision, le flux d’informations qui circulent n’a, en fait, que peu d’incidences sur la vie quotidienne, les pratiques des groupes existants et les luttes des travailleurs dans chaque pays. C’est un tel constat pessimiste qui nous incite à vouloir créer ce bulletin. Mais c’est aussi la conviction qu’une autre attitude est possible face au riche patrimoine politique et théorique qui existe à l’échelle internationale.

Pour débloquer la situation, toute une série de conditions seraient nécessaires, conditions qui ne sont pas liées à la simple volonté de ceux qui rejettent absolument cette société et toute solution de rafistolage. Mais nous pourrions au moins commencer par discuter et réfléchir ensemble autrement. Dans les milieux d’extrême gauche, en effet, on débat rarement dans le but d’avancer, d’apprendre des autres « camarades », qu’ils militent en France ou dans d’autres pays. Il s’agit surtout de « (con)vaincre » son interlocuteur, de le coincer, de le dominer. Il n’est pas vraiment utile de connaître les positions de son vis-à-vis, toujours perçu comme un « adversaire ». Un petit vernis politicien et un bon bagout suffisent largement à la tâche.

Non seulement on est fier de son ignorance, mais on la théorise : les autres groupes ne diraient rien d’essentiel, ils feraient tous le jeu du réformisme ou de la bourgeoisie ; ce seraient d’obscurs intellectuels souvent carriéristes, toujours confus ; la situation dans telle ou telle région du globe serait trop différente ; les autres organisations seraient « activistes », « ouvriéristes », « syndicalistes », etc. Le stock d’anathèmes et de faux-fuyants est inépuisable. Pourtant la réflexion politique et théorique n’avance pas du même pas, suivant les États et les continents, et - ne serait-ce qu’à ce niveau - les échanges devraient être fructueux.

Malheureusement, chaque groupe se contente d’un petit « capital » de références qui, avec les ans, non seulement ne s’accroît pas mais s’amenuise régulièrement.

Plus grave encore : l’indifférence à la réflexion ne se limite pas aux questions dites « théoriques ».

Elle concerne aussi la réalité des luttes ouvrières, des pratiques syndicales ou extra-syndicales dans d’autres pays. Lorsque des centaines de milliers d’ouvriers portugais ont occupé leurs usines en 1975-1976, qu’ils ont essayé de les gérer eux-mêmes, il ne se s’est trouvé que fort peu de militants pour se mettre à leur écoute et les soutenir efficacement. Certains ont fait le voyage jusqu’au Portugal ou se sont précipités sur les différents journaux militants pour avoir des « nouvelles ». Mais toute leur attention était centrée sur le groupuscule ou le parti qui allait grossir le plus vite, voire qui allait prendre le pouvoir. Résultat, les travailleurs portugais ont dû se dépatouiller tout seuls avec leurs problèmes. On pourrait établir la même constatation à propos de l’Iran au moment de la prise de pouvoir par Khomeyni (où l’agitation ouvrière ne fut presque jamais évoquée), de Solidarnosc, des grèves ouvrières dans la Russie de Poutine, sans parler de l’Argentine ou du Venezuela actuels.

Dans tous les cas, on a l’impression que seuls comptent les discours des possédants et les récits dithyrambiques des « victoires » minuscules des groupuscules ou des partis politiciens. Les luttes des travailleurs, les formes originales d’organisation qu’ils créent, tout cela passe à la trappe - à l’exception de quelques revues confidentielles qui s’en font l’écho. Et l’incompréhension est encore aggravée par le fait que, les rares fois où on les interroge, les militants ont souvent du mal à synthétiser leur expérience et qu’ils adoptent, sans le vouloir, un langage de politicien ou de commentateur, qui affadit la valeur de leur témoignage.

A notre échelle, nous ne sommes évidemment pas en mesure de renverser une telle situation. Mais nous pouvons poser quelques infimes jalons, notamment en traduisant des textes théoriques et politiques classiques qui ont formé des générations de militants dans d’autres pays et ne sont jamais parvenus jusqu’à nous, ainsi que des textes plus récents, liés à l’actualité.

Quels seront nos critères de choix ? Tout d’abord la lisibilité. Ce qui exclut les commentaires verbeux, les sempiternelles et vaines exégèses de textes sacralisés. Nous ne sommes pas opposés aux polémiques, mais à condition qu’il ne s’agisse pas de diatribes sectaires et stériles. L’objectif n’est pas de rassurer, de ronronner, mais d’apprendre quelque chose. Nous puiserons dans les traditions marxistes, libertaires, ou autres, sans exclusive. A condition que leurs auteurs soient mus par une saine révolte contre toutes les formes d’oppression et d’exploitation.

Nous souhaitons éveiller la curiosité, le sens critique. Nous voulons sortir des carcans mentaux et idéologiques imposés par de longues années d’isolement. Rien ne nous est plus étranger que le patriotisme, y compris sa variante étriquée : le patriotisme d’organisation. Le célèbre : RIGHT OR WRONG, MY PARTY (Qu’il ait tort ou raison, c’est mon parti et je défends sa ligne et ses frontières) a montré ses aspects catastrophiques pour tous les aspects du mouvement d’émancipation.

Ce bulletin essaiera, en tâtonnant, de provoquer la réflexion et l’échange, en ces temps d’apathie et de désintérêt pour les idées, et de peur de la discussion. Il présentera des positions différentes voire contradictoires, avec la conviction que de ces textes, anciens ou récents, peut naître un dialogue fécond entre les hommes et les femmes qui prétendent changer le monde.

Enfin, ce bulletin se prononcera aussi sur la situation française puisqu’il parait dans ce pays. Notre contribution à la clarification politique consistera à rappeler quelques principes et à mettre en évidence les conceptions, à notre avis erronées, qui sous-tendent les schémas d’interprétation les plus courants.


Contacts :
Yves Coleman (sans autre mention)
10 rue Jean-Dolent 75014 Paris
T. 01 45 87 82 11
e-mail : yvescoleman chez wanadoo.fr

ABONNEMENT (France) : 3 numéros (23 euros) - 6 numéros (45 euros)


Le sympathique article ci-dessous est paru dans le numéro 2 de Ni patrie ni frontières.
On est bien d’accord avec YC !!!
MB


Quelques précisions à propos
de Ni patrie ni frontières

M’étant totalement « déconnecté » des milieux révolutionnaires pendant 20 ans, j’ai redécouvert, en préparant ce petit bulletin depuis quelques mois, toute une série de comportements déplaisants que j’avais rangés dans un coin poussiéreux de ma mémoire : mépris des autres, incapacité à sortir de l’orthodoxie de sa chapelle, dogmatisme, condamnations à l’emporte-pièce, mémoire fortement sélective concernant les erreurs passées, mégalomanie, inimitiés personnelles, opportunisme, verbiage ultra-radical combiné à l’absence non moins radicale de toute activité militante, incantations rhétoriques contre la petite-bourgeoisie, etc.

Mais aussi, heureusement, des qualités fort stimulantes : esprit critique, intérêt pour le mouvement ouvrier et son histoire, volonté d’en découdre avec l’ordre existant, saine révolte contre l’oppression, hospitalité et même... sens de l’humour.

J’ai essayé de prendre ma plume pour exprimer ma perplexité devant la déliquescence de l’extrême gauche et de l’ultra-gauche au cours de ces vingt dernières années mais le résultat ne me satisfaisait pas. Je voulais à la fois éviter toute équivoque quant à l’objectif de Ni patrie ni frontières et ne pas perdre mon temps avec certains individus (cf. l’encadré ci-dessous : « Le sadique sabota mon dessert »). Heureusement, je tombai sur un texte : « Verbalisme » écrit par Guy Fargette en 1989 mais qui - hélas - n’avait pas pris une ride.

Verbalisme signifie d’après le Petit Robert : « utilisation des mots pour eux-mêmes au détriment de l’idée » et a pour synonyme, selon le même dictionnaire, logomachie : « querelle sur des mots » (en clair pinaillage) mais aussi « assemblage de mots creux dans un raisonnement ». Et quelques lignes plus loin, dans la même page, on trouve aussi logorrhée : « flux de paroles inutiles ».

Ces trois termes définissent parfaitement une partie des pièges dans lesquels cette minuscule revue souhaiterait ne pas tomber et que le texte « Pour un bulletin de traductions et de débats » (reproduit à la fin de ce numéro) essayait de cerner. Ni patrie ni frontières aurait aussi bien pu s’appeler Ni logomachie ni logorrhée, et peut-être aurais-je dû choisir ce titre pour tenir à l’écart certains zozos. Quoi qu’il en soit, il me semble utile de préciser à nouveau que les textes publiés dans cette revue puiseront dans deux sources :

- des textes classiques du vieux mouvement ouvrier international, dans ce qu’il a de plus vivant,

- des contributions actuelles, si possible de militant(e), ou au moins de gens qui ont eu une activité militante et qui savent de quoi ils parlent lorsqu’ils évoquent les luttes, les grèves, la répression ou les problèmes d’organisation.

Ce ne sont pas les revues académiques qui manquent, ni les lieux où toutes sortes d’intellectuels peuvent s’exprimer et écrire des choses, parfois très utiles, y compris pour le combat de la classe ouvrière contre les patrons. Mais entre un article exhaustif d’un universitaire britannique sur la révolution de Cromwell ou les délégués d’atelier (shop stewards) et celui d’un militant, aussi schématique soit-il, sur le même sujet, pas d’hésitation, je choisirai le second.

L’objectif de Ni patrie ni frontières n’est pas de servir de tribune à d’ex-gauchistes fatigués ou démoralisés. Il est de donner la parole à des militant(e)s ou à des hommes et des femmes qui ont gardé, vaille que vaille, une optique militante et ne crachent pas sur leur passé, quand bien même ils ne sont plus adhérents à tel ou tel groupuscule.

Pour en revenir à « Verbalisme », ce texte visait à l’époque certains courants (je laisse au lecteur le soin de découvrir lesquels), mais il m’a semblé avoir une portée plus large, parce que le climat qu’il décrit a, tel un nuage atomique, eu un rayon d’action beaucoup plus étendu et durable que son auteur, peut-être, ne l’imaginait il y a treize ans. (Yves Coleman.)

LE SADIQUE SABOTA MON DESSERT...

La sortie d’une nouvelle publication, même minuscule comme Ni patrie ni frontières, donne lieu à des rencontres ou des retrouvailles très sympathiques et à d’autres... qui le sont beaucoup moins. Un ultragauche, rédacteur de brochures incendiaires contre le capitalisme, demande à me rencontrer pour discuter. Tout se passe à peu près bien (enfin, pas tout à fait, ce monsieur ne pouvait mentionner le nom d’Arlette Laguiller sans l’accompagner de qualificatifs grossiers, ce qui aurait dû me mettre la puce à l’oreille) jusqu’au dessert où tout à coup notre marxiste pur et dur s’emporte contre les « gauchistes qui veulent régulariser tous les étrangers » (« Qu’est-ce qu’on fera quand on aura 50, voire 100 millions d’immigrés » ? » éructe-t-il d’une voix indignée), les « Beurs qui brûlent les voitures et agressent les prolétaires des banlieues » et contre « les Arabes qui sont encore plus racistes que les Français ». Et notre redoutable ennemi du « politiquement correct » de s’indigner que l’on critique Chevènement qui aurait « légalisé 80% des immigrés clandestins » ( !!!). Pour conclure par : « Et d’ailleurs pourquoi diable le racisme est-il si important pour toi ? » J’ai payé mon écot et ai laissé ce fin psychologue, ce grand rrrrrévolutionnaire tout étonné que je n’aie pas envie de l’écouter une seconde de plus débiter ces sornettes.

Mais peut-être, comme me l’a fait remarquer une amie, ces sornettes sont-elles symptomatiques : certains gauchistes confondent en effet prendre le contrepied de n’importe quoi et aller à la racine des choses. Tout comme ceux qui se crurent « radicaux » en mettant en doute l’existence des chambres à gaz et l’importance de l’Holocauste dans l’histoire du XXe siècle, parce qu’il s’agissait de vérités admises et donc automatiquement suspectes à leurs yeux, certains pensent être aujourd’hui super-révolutionnaires en dénonçant la lutte contre le racisme ou le soutien aux luttes des sans-papier. Emportés dans leur élan comme mon interlocuteur, et sans doute aussi par des pulsions de haine soigneusement niées, une partie (minuscule heureusement) de ces zozos franchissent un pas supplémentaire dans leurs « raisonnements » et se mettent à vitupérer contre les immigrés. La haine indistincte de tous les aspects du « politiquement correct » (baudruche inventée par la droite américaine) serait-elle le ciment qui unit ces pseudo extrémistes de gauche aux vrais extrémistes de droite ?

Quoi qu’il en soit, pour m’éviter toute rencontre désagréable, AVIS AUX RACISTES ET ANTISÉMITES CONSCIENTS ET INCONSCIENTS, ALLEZ DÉVERSER VOTRE BILE AILLEURS. Ce ne sont pas les oreilles complaisantes qui manquent dans ce pays si accueillant à vos idées. Au fait, combien d’immigrés et d’enfants d’immigrés a-t-on descendus cette année en France, combien en a-t-on arrêtés, insultés ou tabassés au « pays des droits de l’homme », monsieur le Phraseur Radical ?

(Y.C.)


"Ni patrie ni frontières" existe depuis septembre 2002 et a suscité critiques et commentaires. En voici quelques échantillons.

Quelques points de vue contrastés sur la revue "Ni patrie ni frontières"

A PROPOS DU N° 1

« (...) Ce premier numéro consacre un long et passionnant dossier à la Révolution russe, ou plus précisément au débat entre libertaires et trotskistes sur cette question. (...) On l’aura compris, les positions anti-autoritaires sortent de la confrontation à leur avantage. (...) Nous n’avons donc pas entre les mains une revue anarchiste - ce qu’elle ne prétend d’ailleurs pas être. En revanche, un souri réel de l’émancipation humaine, autant que de la rigueur théorique, transparaît des différentes contributions. (...) »
Max Lhourson, Le Monde libertaire, 5-11 décembre 2002

A PROPOS DU N° 2

« "Mariage, famille et morale sexuelle". Pour traiter ce thème, une large place est faite à la militante féministe libertaire américaine Voltairine de Cleyre (...). Un autre texte important est l’étude d’Arturo Peregalli sur les positions en matière de politique familiale du Parti communiste italien (...) »
Dissidences n° 14-15, octobre 2003-janvier 2004.

A PROPOS DU N° 3

« UNE REVUE ECLECTIQUE ET CONFUSIONNISTE - Ni patrie ni frontières en est à son numéro 3 et le niveau ne cesse de baisser (...). Aucun cadre de compréhension n’est fourni pour les textes jetés en vrac (...). Cette cécité est accompagnée d’un travail de censure de tout le mouvement révolutionnaire réel (...). Une revue qui n’a donc pas tenu ses engagements initiaux (...). »
Pierre Hempel, Le Prolétariat universel (avril 2003)

« Que faire contre les guerres ? ». Sa lecture m’a permis de comprendre pourquoi je ne me sentais pas l’envie de manifester contre la guerre en Irak : ça fait trop harmonie en chiraquie. Quel amour en effet entre l’opinion publique et Chirac ! Ces manifestations arrangent l’Etat français. (...) »
M. Combat Syndicaliste de Midi-Pyrénées n°80 - avril-mai 2003

« La première partie, intitulée "Guerre, patriotisme et pacifisme", (...) présente un ensemble de réflexions sur les deux premières guerres mondiales. Emma Goldmann, Kropotkine, Malatesta, autant de figures de l’anarchisme de la première moitié du XXe siècle dont on lira avec intérêt les analyses sur les deux conflits mondiaux de cette période. On relèvera aussi l’article de Trotski "Après Munich, une leçon toute fraîche sur le caractère de la guerre prochaine", car il montre bien comment les formes de régime interne de l’Etat (en l’espèce tchécoslovaque) se modifient - se modifient d’elles-mêmes ou sont modifiées par des puissances extérieures (...). La seconde partie intitulée "Guerres du Golfe, impérialisme et pacifisme" est surtout intéressante par l’analyse critique qu’elle opère sur les mobilisations contre la guerre en Irak. Une première série de critiques est adressée aux positions politiques qui ont pu émerger des manifestations (...) La seconde série de critiques concerne les faiblesses théoriques et sociales du mouvement anti-guerre. (...) »
A contre-courant, août 2003

« On regrettera la juxtaposition de textes d’intérêt et de portée divers et inégaux ainsi que l’absence d’appareil critique et de référence bibliographique. »
Dissidences n° 14-15, octobre 2003-janvier 2004

« Le troisième numéro de cette copieuse revue de traductions et de débats confirme l’intérêt que nous avions porté aux deux précédents. »
A contretemps n° 13, septembre 2003

« (...) il juxtapose des textes d’intérêt et de statut différent sans mise en perspective critique »
L’Oiseau-Tempête n° 10, printemps 2003

A PROPOS DU N° 4-5

« Cette publication qui traduit et republie les textes susceptibles de nourrir la réflexion de la mouvance libertaire, et au-delà, aborde le thème du nationalisme (y compris la question des « limites de l’antisionisme » et revient sur les grèves du printemps 2003. »
Le Monde diplomatique, septembre 2003

« Fidèle à son idée de départ, la revue exhume des textes totalement inaccessibles aux lecteurs francophones jusque-là (...). Une heureuse surprise : la présentation par Victor Serge de « La pensée anarchiste » (...) rigoureusement introuvable [depuis 1938]. »
Dissidences n° 14-15, octobre 2003-janvier 2004

« Ni patrie ni frontières (...) propose des textes anciens et actuels, certains traduits, écrits par des auteurs libertaires et des divers courants d’ultragauche. Il cherche à faire naître le débat entre des individus qui souvent s’ignorent malgré la proximité de leurs idées. »
Feuille d’infos du CIRA (Centre international de recherches sur l’anarchisme » n° 53, juillet-août 2004

A propos du n° 8-9

« Dans la période actuelle d’inversion et de confusion extrêmes des valeurs, (...) les différents articles rassemblés dans ce gros numéro devraient ouvrir les yeux à certains (trop peu nombreux hélas !) et permettre aux autres d’avancer dans la réflexion et l’action politique au quotidien et vers la réconciliation inéluctable mais si difficile entre deux nations, israélienne et palestinienne, tragiquement déchirées. On pourra lire en complément les percutants articles de groupe hollandais De Fabel van de illegaal sur les ravages de l’antisémitisme au sein du mouvement altermondialiste (supplément au numéro 4-5, novembre 2003. »
P.H. Zaidman, Gavroche n° 140, mars-avril 2005

« Ce copieux numéro (...) confirme, sur un sujet qui lui tient à cœur, la démarche très originale de ce bulletin de traductions et de débats. Pour l’occasion il offre au lecteur - à condition qu’il dépose au vestiaire « bonne conscience et arrogance radicales » - une impressionnante quantité de « matériaux de réflexion variés ». (...) Les denses et riches contributions retenues ici prouvent, en tout cas, chacune dans leur domaine, une authentique volonté de ne céder ni au déni, ni à l’angélisme, ni au lieu commun. »
A contretemps, n° 18, octobre 2004

A PROPOS DU N° 10

« Bonjour, j’ai reçu le n°10 de Ni patrie ni frontières, et je le trouve formidable : informatif, équilibré, nuancé, militant, bref tout ce qu’on attend mais qu’on trouve si rarement. »
A.S. (novembre 2005)

« Le dernier numéro de cette revue artisanale publié depuis deux ans contient un dossier sur « Religion et laïcité : multiculturalisme, communautarisme et citoyennisme » (...). C’est d’ailleurs, quels que soient les réserves ou les désaccords (...), l’un des principaux intérêts de cette publication présente des "positions différentes, voire contradictoires avec la conviction que de ces textes, anciens ou récents, peut naître un dialogue fécond entre les hommes et les femmes qui prétendent changer le monde". »
C.J., La Question sociale n°2, Hiver 2004-2005

« Comme son sous-titre l’indique, cette revue laisse une large place à des traductions de textes anciens et actuels. Beaucoup d’écrits inédits, parfois difficilement accessibles, sont proposés. A chaque numéro un thème central (...). Si la revue pèche par sa présentation, elle constitue un excellent aperçu des débats passés et présents qui ont lieu dans le mouvement révolutionnaire. Cette publication mériterait vraiment d’être plus connue qu’elle ne l’est actuellement.
« Offensive libertaire et sociale n° 5, janvier 2005

A propos du n° 11-12

« Ni patrie, ni frontières est une revue singulière et passionnante. (...) Dans son numéro 11/12 publié en février 2005, un numéro très dense de près de 300 pages, elle s’intéresse aux terrorismes et aux violences politiques. Vous y trouverez ainsi rassemblés des textes de Lénine et Trotsky, de l’anarchiste Alexandre Berkman, du syndicaliste révolutionnaire Georges Yvetot, de différents anarchistes-individualistes sur la question de l’illégalisme, ou encore du groupe d’extrême-gauche Combat communiste. Ni patrie ni frontières nous fait également franchir... les frontières étatiques, celles nous menant dans l’Italie des années de plomb, en Irak sous « contrôle américain », ou aux Pays-Bas en but au racisme avec les textes du collectif De fabel van de Illegaal :ces textes sont d’ailleurs salutaires puisqu’ils rappellent que le documentariste Théo Van Gogh assassiné l’an dernier par un islamiste, n’était pas le brave type un peu provocateur présenté par les médias, mais un réactionnaire raciste et antisémite, sexiste et homophobe. Si cela ne justifie pas qu’on le liquide froidement, les lauriers qui lui furent tressés par toute la classe politique hollandaise témoignent de l’état des relations, plus que tendues, existant entre les différentes « communautés » présentes aux Pays-Bas. Enfin, hors-thématique, Ni patrie ni frontières nous propose enfin une compilation de textes touchant à l’immigration et à la situation sociale de l’hexagone.
(Patsy, émission « Le monde comme il va », radio Alternantes)

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