Une tribune pour les luttes

Samedi 25 février : liberté pour les militant-e-s d’Action Directe !

par le Collectif « Ne laissons pas faire ! »

Article mis en ligne le lundi 20 février 2006

Samedi 25 février : liberté pour les militant-e-s d’Action Directe !

Les militant-e-s d’Action directe, incarcéré-e-s depuis le 26 février 1987, ont terminé leur peine de sûreté de 18 ans depuis un an (depuis près de 7 ans pour Régis Schleicher, en prison depuis 1984). Ils et elle peuvent donc prétendre à une libération conditionnelle. À ce jour, toutes leurs demandes ont été refusées, sous prétexte de non-reniement de leurs actions. En réalité, ce sont des otages politiques.

Nathalie Ménigon, détenue à Bapaume, est toujours l’objet de conditions de détention discriminatoires. Malgré un état de santé précaire (après deux accidents vasculaires cérébraux), elle s’est vu refuser deux demandes de suspension de peine pour raison médicale. Il y a un mois, elle posait une troisième demande après un nouveau malaise alarmant.

Suite à une mobilisation importante, Joëlle Aubron a pu sortir de prison par cette même procédure. Opérée d’une tumeur au cerveau, son état de santé a été jugé par les experts incompatible avec son maintien en détention.

Le ministre de la Justice, P. Clément, ose pourtant déclarer : « Quand j’entends que d’anciens terroristes non repentis font leurs courses sur les marchés, alors qu’ils étaient, disait-on, à l’article de la mort... cela m’est insupportable. Les malades, même atteints d’une affection grave mais qui ne sont pas au "seuil de la mort", n’ont pas à bénéficier de cette loi. »

Georges Cipriani, soumis comme les autres à un traitement spécial et à de longues périodes d’isolement, a dû être soigné pendant un an et demi à l’hôpital-prison de Sarreguemines, avant de réintégrer la prison d’Ensisheim. Jean-Marc Rouillan, incarcéré à Lannemezan, a fait appel du refus de libération conditionnelle. La réponse sera donnée le 28 février.

A l’occasion de l’entrée dans leur vingtième année d’incarcération, des rassemblements seront organisés devant leurs lieux de détention le samedi 25 février 2006, afin d’exprimer notre solidarité et notre refus du chantage "repentir contre libération" et de leur condamnation à la mort lente. Cette année, les militant-e-s d’Action directe appellent « à la solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah, communiste arabe emprisonné depuis octobre 1984, (actuellement à Lannemezan). Nous avons combattu ensemble l’ennemi commun et nous avons subi jour après jour la même violence carcérale. [...] À travers lui, nous nous solidarisons avec tous les camarades de la gauche révolutionnaire anti-impérialiste refusant de renier leur engagement et leurs actions passées. »

Il faut arrêter la machine à écraser et à détruire et arracher nos camarades à l’enfermement !

Venez nombreux le samedi 25 février devant les prisons de Bapaume (à midi), Ensisheim (16 h) et Lannemezan (14 h).

Collectif « Ne laissons pas faire ! »

Note : Des rendez-vous régionaux et locaux sont organisés ; renseignez-vous auprès des militants.

Le collectif marseillais pour leur liberation appelle à un rassemblement le samedi 25 février à 14 h devant la prefecture.

Voir communiqué Cosouad


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