18 h 30 Institut d’Etudes Politiques, 25 rue Gaston de Saporta
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NANOTECHNOLOGIES : Questions éthiques et politiques autour des nouvelles techniques
Qu’on se le dise, 2006 sera "l’année des nanos" !
Dans quatre mois, le 1er juin 2006, le Commissariat à l’Energie Atomique et l’Institut National Polytechnique de Grenoble (INPG) inaugurent MINATEC, "le premier pôle européen pour les nanotechnologies". D’ores et déjà le "techno-gratin" a décidé de faire de cette inauguration un événement national.
Nous ne laisserons pas l’inauguration de MINATEC passer sous les seules acclamations de la Communication officielle. Si les effets indésirables et les obstacles éthiques au sujet des nanaos sont parfois mentionnés, c’est aussitôt pour être évacués ou minimisés face aux "fantastiques promesses" de cette technologie.
Quoi ?
Un nanomètre, c’est simplement un milliardième de mètre, la taille d’un atome.
Les nanotechnologies sont le prolongement de la microélectronique dans la course à la miniaturisation des puces. L’Union européenne a déclaré ce secteur comme l’un des 7 axes prioritaires du prochain programme cadre.
Nanotechnologies-Biotechnologies-Informatique-Cognitive convergent pour le plus grand bonheur des industriels puisque les applications sont infinies : armement, santé, télécommunications, sécurité, biométrie, loisirs...
Quels sont les risques ?
Nous ne voulons pas du nanomonde, avec ses nanoparticules toxiques, ses armes "intelligentes", ses organismes atomiquement modifiés (OAM), ses mouchards électroniques, son techno-contrôle permanent.
Non seulement les nanotechnologies représentent une atteinte à l’intégrité et à la dignité humaine, mais surtout, avec la surenchère actuelle des lois sécuritaires, elles offrent des applications inouïes pour le complexe militaro-sécuritaire.