Une tribune pour les luttes

Ce matin au TGI

Article mis en ligne le vendredi 24 mars 2006

Arrivée devant le TGI vers 8h15, une dizaine d’étuduants, quelques militants - RESF, droits de l’homme, sud éduc-

Les audiences commenceront cette après-midi.

15 heures (ou 16 h ?) , pour les majeurs, audiences publiques. Une jeune femme (et ses amis) dont le copain a été arrêté demande à ce que des témoins des arrestations se fassent connaître, viennent à l’audience.

16 heures pour les mineurs.
C’est à huis clos comme toujours pour les mineurs mais nous avons rencontré un couple de parents et leur avocat
(c’est le voisin, soignez toujours votre voisinage...). Eux aussi demande des témoignages, Arielle leur a déjà donné le numéro de J. qui a vu des lanceurs de pierres prendre leurs instructions auprès des flics.

Faire passer auprès de tous les lycées que vous connaissez, et même des étudiants car il ne le savent pas tous,

QU’IL EST TOUJOURS POSSIBLE DE REFUSER LA COMPARUTION IMMEDIATE,

ce qui donne le temps de préparer une défense, de contacter des témoins.
Les flics forcent la main pour la comparution immédiate, les parents qui étaient là ce matin nous l’ont confirmé !

Il est question que Mille babords serve de relais d’information pour la matinée, ça a paru le plus simple et fiable ce matin.

le numéro de mille babords : 04 91 50 76 04
l’adresse du site : www.millebabords.org

De toutes façons, même si on ne peux pas rentrer dans la salle du TGI, il est toujours bon de rester dehors.

Ce sont des mineurs, ils ont été arrêtés au hasard parce qu’ils étaient au mauvais endroit, la plupart en train de pleurer le lacrymo.

Si les flics avaient vraiment souhaité arrêter les lanceurs de pierres, ils pouvaient intervenir très vite, à Saint-Charles, sans semer la panique dans la manif avec le gaz. Ils l’ont fait volontairement pour pouvoir attraper n’importe qui dans la débandade et faire des
démonstrations provocatrices.

J’en profite pour rappeller que mardi il faut être très nombreux pour protéger les lycéens, les encadrer, comme une tribu d’éléphants (tiens ! ça me rappelle quelqu’un !) encadre les plus faibles, pas pour les contraindre.

Les lycéens se sont remarquablement tenus et comportés, il
faut les soutenir et les encourager de notre présence. Après tout c’est notre boulot de les aider et de les soutenir pour avancer dans la vie.

B

source coordeduc

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