Au mois de Juin, le Ministre de l’Intérieur avait du céder à la mobilisation et à la pression de l’opinion publique sur la question de la régularisation des enfants sans papiers et de leurs familles.
La Circulaire du 13 juin n’a rien réglé et M. Sarkozy entend refermer cette parenthèse, ce coup de canif contre sa politique "d’immigration choisie".
30 000 familles (soit un peu plus d’une centaine de milliers de personnes) ont déposé des dossiers dans les préfectures. Avant l’examen de ceux-ci par
les services préfectoraux, le ministère annonçait le chiffre maximum de régularisations à ne pas dépasser : 6000. Autrement dit le niveau d’un quota prédéfini.
Pourtant la France, l’Europe ont besoin d’un apport démographique, elles ont aussi partiellement la responsabilité du déséquilibre Nord-Sud.
Des centaines de milliers de personnes ont été régularisées dans l’Union Européenne. La France dérogerait-elle à cette politique ?
Dans notre département 1195 demandes ont été établies ; au regard des quotas nationaux, combien vont être déboutées ? c’est inacceptable.
Le problème reste entier : des centaines, des milliers d’écoliers de collégiens de lycéens sans papiers partagent les mêmes bancs de l’école publique que les camarades de classe.
Ils doivent pouvoir étudier et vivre en toute tranquillité dans notre pays.
La FSU des Bouches du Rhône appellent avec le Réseau Education Sans Frontières RESF, tous les personnels à se rassembler
MERCREDI 13 SEPTEMBRE
à 14 heures
devant la Préfecture,
place F Barret.
Elle demande au préfet :
a.. de rencontrer les organisations sur le bilan de l’application de la circulaire Sarkozy dans notre département,
b.. la régularisation de toutes les familles d’enfants sans papiers (celles qui en ont fait la demande et celles qui n’ont pas osé en établir)
c.. et désire être reçue par celui-ci.
Elle demande au gouvernement :
a.. la régularisation des sans papiers
b.. le retrait du projet de loi CESEDA
c.. la mise en place avec l’Union Européenne, d’une politique de développement des pays du Sud, seule capable de résoudre sur le fond la question des flux migratoires