Une tribune pour les luttes

TOUS LIBRES !

Article mis en ligne le vendredi 6 octobre 2006

M. AMIR, Mme Nouioua, Sid-Ahmed et Aimen ses deux enfants ont pu retrouver leurs proches.

Il y a des jours où la mobilisation paye plus que d’autres...

Ce matin, quelque 60 personnes ont répondu présent à l’appel des professeurs du collège JC Izzo, de la famille de M. AMIR et du RESF13 devant le centre de rétention du Canet à Marseille. 15 personnes ont pu assisté à l’audience devant le JLD.

Finalement, après 17 jours passés en rétention, sans le suivi médical nécessaire, M. AMIR a été libéré.

Certes assigné à résidence avec obligation de pointer tous les jours au CRA du Canet, certes M. AMIR doit quitter le territoire dans un délai de 5 jours... mais libre. Libre de pouvoir retrouver sa famille en particulier sa femme et ses 6 enfants.

La bataille n’est donc pas fini. L’avocat tente d’obtenir que l’appel déposé auprès de la cour administrative soit examiné avant le délai octroyé de 5 jours.

RESF, notamment par l’intermédiaire d’élus communistes très présents sur ce dossier, demande à rencontrer le Préfet en urgence concernant le cas de M. AMIR.

La solidarité et la vigilance reste de mise afin que M. AMIR puisse rester en France et obtenir un titre de séjour.

Quand l’horreur frappe à votre porte...

La journée n’allait pour autant pas se terminer tranquillement...

A l’heure où nous apprenions la libération de M.AMIR, divers réseaux (dont le RESF 69) nous informait que Mme Nouioua et ses deux enfants de 8 et 10 ans, arrêtés la veille à 6h du matin à leur domicile de Vaux en Velin (gloups...) venaient d’être transférés vers l’aéroport de Marignane. La veille, leur expulsion à l’aéroport de Lyon Satolas avait été mis en echec grâce à une rapide et forte mobilisation de soutien dans le Rhône.

Rapidement, des coups de fils pleuvent sur la Préfecture des Bouches du Rhône qui, si elle se cache derrière la décision du Préfet du Rhône, n’en constate pas moins la détermination extrème des interlocuteurs (élus, syndicats, associations, professeurs, citoyens...) à faire que ce crime d’arracher des enfants du seul pays qu’ils connaissent n’ait pas lieu depuis le département des Bouches du Rhône, avec la complicité des services préfectoraux.

En milieu d’après midi, Mme Nouioua et ses deux enfants, sont finalement relâchés de la PAF de Marignane et ramenés en voiture sur Lyon. Ils y retrouvent leur famille, leurs amis et l’ensemble du comité de soutien qui les attend.

On continue

RESF13 tient à remercier toutes celles et ceux, parents d’élèves, enseignants, citoyens, élus, militants associatifs, syndicaux et poltiques... qui ont trouvé la disponibilité et l’énergie pour se lever contre l’infamie qui s’est faite jour ces dernières 48h à Marseille. Par leur réaction spontanée et leur action organisée, ils ont renforcé le RESF et témoigné qu’il constituait un réseau départemental et national puissant d’individus et d’organisations, prêts à désobéir et à s’opposer pour sauver la peau d’élèves, de parents dont l’avenir est en France.

Un point plus détaillé sera fait demain sur ces deux cas d’école lors de la grande réunion publique organisée par le RESF13 samedi 7 octobre à 14h à la Fac St Charles, première étape d’une nouvelle cérémonie de parrainage au mois de novembre.

Non seulement la lutte du RESF continue, mais elle s’amplifie.

__._,_.___

Retour en haut de la page

Soutenir Mille Bâbords

Pour garder son indépendance, Mille Bâbords ne demande pas de subventions. Pour équilibrer le budget, la solution pérenne serait d’augmenter le nombre d’adhésions ou de dons réguliers.
Contactez-nous !

Thèmes liés à l'article

Communiqués c'est aussi ...

0 | 5 | 10 | 15 | 20 | 25 | 30 | 35 | 40 | ... | 4735

RESF 13 c'est aussi ...

0 | 5 | 10 | 15 | 20 | 25 | 30 | 35 | 40 | ... | 500