FETE DU PLATEAU

Entre 14h et 20h30

Conférences – débats –
projections – forum associatif

La récente conversion du président de la République aux enjeux écologiques peut surprendre et nous interroger mais constatons malgré notre vigilance et notre prudence qu’il y a aujourd’hui une véritable opportunité de sortir l’environnement des ornières de la marginalité.

Le « peuple de l’écologie » demande l’application de mesures immédiates : mise en place d’une véritable fiscalité écologique, moratoires sur les OGM en plein champs, la construction de toute nouvelle autoroute dont l’A51 , les nouveaux projets nucléaires EPR et ITER et l’incinération des ordures ménagères dont le projet d’incinérateur de FOS…

Le « Grenelle citoyen » du Plateau cherchera à mettre l’urgence écologique au cœur de toutes les politiques publiques en croisant enjeux nationaux et locaux et à montrer que des solutions existent ici et maintenant portées par les acteurs locaux associatifs, coopératifs ou entrepreunariaux travaillant dans les domaines de l’économie citoyenne et solidaire, des alternatives énergétiques, du retraitement des déchets, de la protection des espaces naturels…

Programme :

Red (dessinateur au Ravi et pour l’association Agir pour l’environnement) croquera les débats en direct

Le collectif « Marseillais contre l’incinérateur » organisera une projection continue du film « Déchets à ménager » ; Film documentaire de 52 minutes produit par le CNIID (Centre national d’information indépendante sur les déchets)

14h – 15h30 Grenelle de l’environnement : chance à saisir pour les écolos ou marché de dupes ?

Animation = Sébastien Barles (administrateur et délégué régional d’Agir pour l’environnement)
En présence de : Benjamin Kabouche (directeur de la LPO –Ligue de protection des oiseaux- Paca ; responsable du groupe de travail « construire une démocratie écologique dans le Grenelle de l’environnement) et Jean Gonella (professeur d’université, responsable de Fare-Sud)

Après avoir présenté l’avancement des travaux du Grenelle officiel et les propositions phares des associations et des ONG, un débat contradictoire sera organisé sur l’opportunité et la méthode de contractualisation entre le peuple de l’écologie et le gouvernement.

16h – 17h Ces maladies qui nous menacent : état des lieux régional des impacts sanitaires de notre environnement

Animation = Patrice Halimi (chirurgien aixois, secrétaire général de l’association Santé Environnement Provence)
Et des associations et collectifs locaux travaillant dans le champ de la santé environnement :
Collectif « Marseillais contre l’incinération » ; CRIIRAD …

Cet atelier dressera un diagnostic sans appel de la détérioration de notre environnement (pollution de l’air, des sols, de l’eau, rayonnements électromagnétiques et nucléaires…) avec un focus particulier sur la zone de l’étang de Berre et des conséquences que cela entraîne sur notre santé (explosion des cancers environnementaux, maladies respiratoires, apparition de nouvelles pathologies…). Il n’y a pourtant pas de fatalité. Des mesures drastiques s’imposent.

17h – 18h Une autre Marseille est possible : écologique, solidaire et citoyenne

Animation = Marc Gastaldello (responsable des Amis de la Terre Marseille) et Flora Boulay (animatrice AMAP Cours Julien)
En présence des acteurs de l’écologie marseillais : Auto Partage ; Alternatives ; Equitable Café ; L’autre Jardin ; Avie ; Greenpeace ; Vie et Terre Solidarités ; APE …

Panorama des solutions alternatives écologiques et solidaires pour se déplacer, consommer, échanger, s’informer autrement à Marseille.

18h30 – 20h30 = projection - débat de L’Assiette sale (ou : des Omi aux Amap)

En présence du réalisateur Denys Piningre ; Jacques Olivier (Président de la commission agriculture au Conseil régional Paca, Les Verts) ; Joseph Richard (coordinateur d’URGENCY –réseau international d’AMAP)

Chaque année, le département des Bouches-du-Rhône accueille 5000 ouvriers agricoles saisonniers étrangers. Sans eux, l’agriculture dans ce département n’existerait pas. Les conditions de travail, de logement et les salaires qui leur sont imposés sont dans de très nombreux cas indignes.
Le film décrit cette situation et remonte les mécanismes qui l’engendrent. Au passage, il fustige l’agriculture intensive, ses excès et les dangers qu’elle suscite, pour aboutir à la description des méthodes de la grande distribution.
Devons nous subir sans rien dire, accepter qu’à nos portes se pratique une forme moderne de servage ? Le film montre qu’au contraire, d’autres formes d’agriculture existent, qu’elles permettent la pérennisation d’exploitations viables, à taille humaine, et souvent un mode de relation directe
entre le producteur et le consommateur.

Coordination : Sébastien Barles (Agir pour l’environnement)
06 75 00 63 31 s.barles chez no-log.org