Une tribune pour les luttes

Libérez Sedat et laissez ses soutiens tranquilles

Rassemblement devant le Centre de Rétention de Marseille vendredi 26 octobre à 10h

Et maintenant, nouvelles de l’audience.

Article mis en ligne le vendredi 26 octobre 2007

Signez la pétition

http://www.educationsansfrontieres....

Dernières nouvelles, vendredi 26 à 15 heures.

La nullité de l’arrestation de Sedat Tastan au guichet de la préfecture alors qu’il venait y déposer de nouveaux élements et venait d’être appelé par son nom au guichet a été rejetée ce matin par le juge de la détention (JLD) devant une salle comble et alors que de nombreux soutiens étaient à l’extérieur du Centre de Rétention-Tribunal.

Sedat reste donc dans le camp de rétention de Marseille en attente de son expulsion (probablement par avion militaire comme la dernière fois) vers la prison, peut-être la torture et la guerre. Il y a encore un appel qui sera jugé demain à la Cour d’Appel d’Aix.


L’arrestation en préfecture ce mercredi 24 octobre de Sedat Tastan, kurde de 20 ans, a entraîné une vive émotion à Marseille où la mobilisation a été générale toute la journée.

RESF13 appelle toutes les personnes révoltées notamment par le fait que les services administratifs de la préfecture des Bouches du Rhône deviennent une souricière

à se rassembler massivement devant le centre de rétention du Canet à Marseille (23 Bd des peintures, 13014, Métro Bougainville)

vendredi 26 octobre à 10h

pour l’audience devant le Juge des Libertés et la Détention de Sedat Tastan

Parce que sans papiers, ce jeune homme a subi trois tentatives d’expulsion (avec violences policières, une plainte est déposée) et 15 jours d’enfermement en mars 2007 en centre de rétention pendant lesquels il avait mené une grève de la faim. Sedat risque la prison si il est expulsé vers la Turquie ou l’incorporation de force dans l’armée turque. Mais ça, la politique du chiffre n’en a que faire…

Arrivé en France en 2002, soutien de famille, pacsé avec une jeune fille française, Sedat n’a plus à faire la preuve de sa volonté de devenir un citoyen à part entière en France. Il doit donc être régularisé.

C’est en tout cas les conclusions du tribunal correctionnel de Bobigny qui l’avait relâché le 19 mars 2007 malgré les poursuites pour refus d’embarquement dont il faisait l’objet, et afin de régulariser sa situation avant une prochaine comparution.

Ce mercredi 24 octobre Sedat était donc accompagné de plusieurs membres du RESF pour déposer sa demande de titre de séjour en Préfecture. Deux policiers zélés, voyant qu’il était toujours sous le coup d’un APRF ont alors tenté de l’interpeller malgré les protestations des personnes venues l’accompagner. Avec violences, les renforts policiers ont finalement arrêté Sedat et quatre militants du RESF dont sa compagne de 18 ans.

Sedat a été ensuite placé à la PAF puis au centre de rétention de Marseille, malgré des interventions d’élus locaux et de citoyens des quatre coins de France (par fax, tel, mail) en direction de la préfecture des Bouches du Rhône.

Les quatre militants du RESF, maintenus au commissariat de Noailles pendant 6 heures ont été relâchés, sans poursuites notifiées pour l’instant.

SEDAT était, est et restera sous notre protection

Deux jours après le procès de Florimond Guimard à Aix en Provence, dont les accusations policières (« violences volontaires ») portées contre lui ont été mises à mal lundi 22 octobre, et le jour même où des militants syndicalistes de l’Oise en lien avec le RESF passaient devant le tribunal de Beauvais suite à une plainte en diffamation déposé par le maire de Méru… l’arrestation de citoyens qui avaient, par précaution, accompagné ce matin Sedat Tastan en préfecture, constitue une nouvelle provocation.

Comment ne pas voir en plus du zèle policier, en plus de l’acharnement de la préfecture sur Sedat, une nouvelle tentative d’intimidation afin de casser le soutien actif aux Sans Papiers.

Le RESF a aujourd’hui réaffirmé tout son soutien à Sedat, devenu un symbole malgré lui, à ses frères et sœur, à ses parents (dont le père avait tenté de s’immoler en mars 2007 quand son fils allait être expulsé vers la Turquie) en bloquant les entrées et sorties du centre de rétention de Marseille pendant deux heures avant que les CRS ne les délogent.

Vous pouvez joindre :

Préfecture des Bouches du Rhône :

CABINET

cabinet chez bouches-du-rhone.pref.gouv.fr

FAX CHEF DE CABINET 04 91 15 60 70 (Mme Morin Favreau)

Secrétariat Général (SG Mme Montacer, secrétaire Mme Bamaison) : tel 04 91 15 64 90 / Fax : 04 91 15 62 10

Inscrivez vous sur la liste d’information du RESF13

http://listes.rezo.net/mailman/list...

Contacts RESF13 : 06 31 32 48 65 resf13 chez no-log.org

www.educationsansfrontieres.org/resf13

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