18 h à la halle Polyvalente du Complexe sportif Parsemain (Suivre le fléchage « Réunion publique Incinérateur »)
18 h à la halle Polyvalente du Complexe sportif Parsemain (Suivre le fléchage « Réunion publique Incinérateur »)
Le jugement du 13 novembre 2007 du Tribunal Administratif de Marseille, en faveur de l’autorisation d’exploiter l’incinérateur de la Communauté Urbaine de Marseille sur la zone industrielle de Fos-sur-Mer est, en quelques semaines, le deuxième du genre à ne pas suivre les recommandations du commissaire du gouvernement qui étaient favorables, dans les deux cas, aux arguments de l’intercommunalité de Ouest Provence. Ce contexte montre, s’il en était besoin, l’extrême difficulté à faire valoir le droit dans ce dossier soumis à de nombreuses pressions.
À la réflexion d’incompréhension des avocats de Ouest Provence, ce contentieux aurait été réglé depuis longtemps déjà en faveur de l’intercommunalité, s’il ne s’agissait pas de ce dossier spécifique et de ses promoteurs.
Dans la détermination qui anime les élus de Ouest Provence, ils ont, il y a quelques jours, adressé une motion au Président de la République Française, à qui il revient d’arbitrer, dans les prochaines semaines, le débat sur le traitement des déchets, qui n’a pas pu trouver de solution consensuelle au cours du « Grenelle de l’Environnement ».
C’est avec résolution que Ouest Provence poursuivra son combat afin d’en amplifier l’écho.
L’intercommunalité organise donc une grande réunion publique le jeudi 29 novembre à Fos-sur-Mer. À cette occasion et en présence des représentants des associations de défense de l’environnement, s’exprimeront les médecins issus du Collectif des 360 praticiens, qui se sont déclarés, dans les Bouches-du-Rhône, hostiles à l’incinération des déchets. Plusieurs responsables politiques viendront également témoigner de leur soutien à la cause défendue.
Tous les citoyens du territoire intercommunal, et bien au-delà, sont invités à prendre conscience du vrai danger de sur pollution, que représente cette usine, que la Communauté Urbaine de Marseille veut imposer, sur un autre territoire que le sien, contre l’avis unanime de ses habitants.